Saint-Léger-de-Rôtes

Saint-Léger-de-Rôtes est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.

Saint-Léger-de-Rôtes

La mairie.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité CC Intercom Bernay Terres de Normandie
Maire
Mandat
Olivier Piquenot
2020-2026
Code postal 27300
Code commune 27557
Démographie
Gentilé Légerôtois
Population
municipale
464 hab. (2019 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 38″ nord, 0° 38′ 56″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 154 m
Superficie 6,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bernay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bernay
Législatives 3e circonscription de l'Eure
Localisation
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Saint-Léger-de-Rôtes
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Saint-Léger-de-Rôtes
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Saint-Léger-de-Rôtes
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Saint-Léger-de-Rôtes
Liens
Site web http://www.saint-leger-de-rostes.com/

    Géographie

    Communes limitropges

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 769 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 780,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 41 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léger-de-Rôtes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), forêts (21,8 %), prairies (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 210, alors qu'il était de 200 en 2013 et de 193 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 2,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Léger-de-Rôtes en 2018 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,7 %) inférieure à celle du département (6,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,7 % en 2013), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Léger-de-Rôtes en 2018.
    Typologie Saint-Léger-de-Rôtes en 2018[I 1] Eure[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,9 85,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,7 6,3 9,7
    Logements vacants (en %) 2,4 8,3 8,2

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Leodegarius vers l'an 1000, Saint Légier en 1400, Saint Leger en 1685[23].

    Saint-Léger est un hagiotoponyme.

    Commune constituée en 1846 par la fusion des deux communes de Saint-Léger-du-Boscdel et Rôtes[24], attestée sous les formes Rostes au XVIIe siècle (archives des pénitents de Bernay), Rottes en 1722 (Masseville)[24].

    Rôtes s'explique par le vieil anglais rod, royd (« clairière »)[25].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1919 1925 Félix Lecointe    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 1971 Bernard de Montigny   Sylviculteur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1983 Julien Bouhours    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Frédéric Jones    
    mars 2008 juillet 2014 [26] Patrick Langevin   Vice-président de la CCBE (2008 → 2014)
    octobre 2014 En cours
    (au 19 février 2022)
    Olivier Piquenot DVD Cadre supérieur
    Réélu pour le mandat 2020-2026[27]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les enfants de Saint-Léger-de-Rôte étaient scolarisés avec ceux de Fontaine-la-Soret et Carsix dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) créé dans les années 1980.

    A la rentrée 2022-2023, ils sont scolarisés dans le cadre de la création du pôle scolaire de Nassandres sur Risle[28]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

    En 2019, la commune comptait 464 habitants[Note 8], en augmentation de 15,14 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    320366417444438415376499466
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    495514507455466447390379347
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    334287325302313298304348351
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    317354405444465426421420403
    2018 2019 - - - - - - -
    455464-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Menneval - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Léger-de-Rôtes et Menneval », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Menneval - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Léger-de-Rôtes et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, tome 3, Page 1555, (ISBN 2600028846).
    24. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 184.
    25. François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Page 166.
    26. Patrick Langevin est décédé le 13 juillet 2014 à l'âge de 57 ans
    27. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    28. Anthony Bonnet, « Saint-Léger-de-Rôtes. La fermeture de l'école, « on a du mal à l'encaisser » : L'école de Saint-Léger-de-Rôtes, près de Bernay, va fermer ses portes et se pose maintenant la question de l'avenir du bâtiment. Une page se tourne douloureusement pour le maire », L'Éveil normand, (lire en ligne, consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. « Église Saint-Pierre », notice no PA00125432, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Église Saint-Léger », notice no PA00125431, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « Château », notice no IA00018238, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes


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