Saint-Léger-des-Bois
Saint-Léger-des-Bois est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée de la commune nouvelle de Saint-Léger-de-Linières[1].
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
Saint-Léger-des-Bois | |
Groupe scolaire et bibliothèque municipale | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Angers |
Commune | Saint-Léger-de-Linières |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Franck Poquin 2019-2020 |
Code postal | 49170 |
Code commune | 49298 |
Démographie | |
Gentilé | Légérois |
Population | 1 707 hab. (2016 ) |
Densité | 111 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 27′ 40″ nord, 0° 42′ 28″ ouest |
Altitude | 79 m Min. 38 m Max. 79 m |
Superficie | 15,42 km2 |
Élections | |
Départementales | Angers 3 |
Historique | |
Date de fusion | 1er janvier 2019 |
Commune(s) d'intégration | Saint-Léger-de-Linières |
Localisation | |
Géographie
Saint-Léger-des-Bois se situe à l'ouest d'Angers et bénéficie de la desserte autoroutière de l'A11. La commune se trouve à 10 minutes du cœur d'Angers et à trois quarts d'heure du cœur de Nantes.
Toponymie
Formes anciennes du nom : Sancto Ligério (1190), Sanctus Léodégarius (1324), Saint Ligier (1607), Beauchêne[2] (1793) durant la Révolution.
Nom des habitants : Les Légérois, les Llégéroises.
Histoire
Les Hospitaliers
Le membre ou dépendance de Le Morisson appartenait aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie d'Angers[3].
En bref
Perdue au milieu d'une forêt peuplée de loups, Saint-Léger-des-Bois a laissé peu de traces dans l'histoire.
- Trois coffres (sépultures mérovingiennes) ont été découverts en 1981.
- Présence de reliques de saint Étienne et de la Vraie Croix à la chapelle des Essarts.
- Le bourg des Essarts est rattaché à Saint-Léger en 1790.
- Présence de reliques de saint Léger à partir de 1507
Le Petit Anjou
Mise en service le 8 mars 1905, la ligne Angers-Candé du Petit Anjou fut inaugurée le 19 avril. Elle s'étendait sur 42 km et fut définitivement fermée aux voyageurs et aux marchandises en 1947.
Période | Identité |
---|---|
1934 - 1948 | Madame Louise Niobé |
1932 - 1934 | Madame Marie-Cécile Joyau |
1930 - 1932 | Madame Simone Ergon |
1909 - 1930 | Madame Letourneau |
Saint-Léger-des-Bois fusionne avec Saint-Jean-de-Linières le pour constituer la commune nouvelle de Saint-Léger-de-Linières[1], dont elle est le chef-lieu.
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le Saint-Léger-des-Bois constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-Léger-de-Linières et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
Intercommunalité
La commune était intégrée à la communauté urbaine d'Angers Loire Métropole[5], elle-même membre du syndicat mixte Pôle métropolitain Loire Angers[6].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saint-Léger-des-Bois fait partie du canton de Saint-Georges-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[7]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton d'Angers-3, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[8].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2016, la commune comptait 1 707 habitants[Note 1], en augmentation de 11,79 % par rapport à 2010 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,1 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 11,3 %) ;
- 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 27,3 %, 15 à 29 ans = 14,1 %, 30 à 44 ans = 25,6 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 11,1 %).
Économie
Sur 83 établissements présents sur la commune à fin 2010, 19 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 1 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 54 % de celui du commerce et des services et 12 % du secteur de l'administration et de la santé[14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de La Haute-Bergère.
- Chapelle de La Touche-aux-Ânes XVIIIe siècle : statues ; la messe y est dite une fois l'an (ou deux fois exceptionnellement).
- Église Saint-Léger, du XIXe siècle.
- Moulin cavier en ruine.
- Forêt de Bécon.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- Bernard Gonzalez (Préfecture de Maine-et-Loire), « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Saint-Léger-de-Linières », Recueil des actes administratifs spécial no 66 du 26 septembre 2018, , p. 9-11 (lire en ligne [PDF]).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Robert Favreau, « L’enquête pontificale de 1373 sur l'ordre de L'Hôpital dans le grand prieuré d'Aquitaine » in Bibliothèque de l’École des chartes, juillet-décembre 2006, vol.164, n° 2, p. 453
- « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI d'Angers Loire Métropole (244900015), consulté le 15 novembre 2012.
- Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté DRCL no 879 du 13 décembre 2011, RAA spécial du 21 décembre 2011.
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Léger-des-Bois, consultée le 15 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Saint-Léger-des-Bois en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Léger-des-Bois (49), consultées le 19 mai 2013.
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