Saint-Priest-Ligoure

Saint-Priest-Ligoure est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Priest (homonymie).

Saint-Priest-Ligoure

Mairie de Saint-Priest-Ligoure
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nexon Monts de Chalus
Maire
Mandat
Bernard Deloménie
2020-2026
Code postal 87800
Code commune 87176
Démographie
Population
municipale
667 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 08″ nord, 1° 17′ 33″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 472 m
Superficie 41,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eymoutiers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Priest-Ligoure
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
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Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Priest-Ligoure

    Géographie

    Situation de la commune de Saint-Priest-Ligoure en Haute-Vienne.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 070 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pierre-Buffière », sur la commune de Pierre-Buffière, mise en service en 1996[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 010 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 22 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Priest-Ligoure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), forêts (24,3 %), terres arables (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En occitan, la commune est appelée Sent Prèch Ligora.

    Histoire

    À partir du Ve siècle av. J.-C., les Gaulois Lémovices exploitèrent une douzaine de mines d'or dans le sud de la commune actuelle. Une nécropole du Premier Âge du Fer a aussi été retrouvée dans la commune[21]. Les mines exploitées se situent au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[22].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995  ? Jean Ditlecadet    
    mars 2001 2008 Guy Royer    
    mars 2008 En cours Bernard Delomenie[23] PS  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[24].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2019, la commune comptait 667 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0671 1841 0941 5471 5381 6731 5871 6891 686
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6801 6361 6931 6011 6771 6841 7941 8691 830
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8541 7451 6871 5071 3741 3411 3111 1811 018
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    926758631640561567618669672
    2019 - - - - - - - -
    667--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Priest de Saint-Priest-Ligoure. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1982[29].
    • Boucounours, ferme.
    • Champagnac, village.
    • Chassagne, ferme.
    • Château d'Elyas.
    • Château de Freyssinet, du XVIe siècle, avec étang et moulin sur le Ligoure, ancien fief de la famille Joussineau de Tourdonnet attesté au, puis de Lur[30].
    • Le Goulet.
    • La Jugie, hameau.
    • La Plagne, ferme.
    • Pampaly, hameau.
    • Puymie, hameau.
    • La Ribière, hameau.
    • Château de Lavergne, du XVIIIe siècle, fief de la famille Bony de La Vergne acquis par mariage vers 1369 de Folcher Boni avec Isabeau de La Brosse, dame de Lavergne.
    • Tourdon, village, ancienne paroisse dont dépendait Tourdonnet et Freyssinet.
    • Château de Tourdonnet, du XIVe siècle, fief de la famille Joussineau de Tourdonnet.
    • Violezeix, village.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques-Étienne de Cardaillac (° 1818 – † 1879). Allié aux « Bony de Lavergne », né à Saint-Priest-Ligoure, directeur des bâtiments civils de la maison de l'Empereur, membre de l'Institut et commandeur de la Légion d'honneur, le comte de Cardaillac fut conseiller général du canton de Châlus. Une place en centre ville de Châlus porte son nom.
    • Cécile Sabourdy (1893-1970), artiste peintre française.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sur Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Pierre-Buffière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Priest-Ligoure et Pierre-Buffière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Pierre-Buffière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Priest-Ligoure et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN 2-911167-37-6), p. 25.
    22. Cauuet, op. cit., p. 33.
    23. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
    24. Site des villes et villages fleuris, consulté le 1er février 2021.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    29. « Eglise Saint-Priest », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    30. Jean-Louis Ruchaud, Généalogies Limousines et Marchoises, 1994, tome VII, pages 118-170.
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