Saint-Roch-sur-Égrenne

Saint-Roch-sur-Égrenne est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 175 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Roch (homonymie) et Égrenne (homonymie).

Saint-Roch-sur-Égrenne

Le manoir de Loraille.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Alençon
Intercommunalité Communauté de communes Andaine - Passais
Maire
Mandat
Christian Coupel
2020-2026
Code postal 61350
Code commune 61452
Démographie
Population
municipale
175 hab. (2019 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 35″ nord, 0° 44′ 45″ ouest
Altitude Min. 116 m
Max. 171 m
Superficie 12,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Domfront en Poiraie
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bagnoles de l'Orne Normandie
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Roch-sur-Égrenne
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Saint-Roch-sur-Égrenne
Géolocalisation sur la carte : Orne
Saint-Roch-sur-Égrenne
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-Roch-sur-Égrenne

    Géographie

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    La commune comprend un grand nombre de hameaux dispersés :

    B

    • La Baillée
    • Beauregard
    • Beauséjour
    • Beau Soleil
    • Belle Fontaine
    • Berthe
    • Le Bignon
    • Les Bigotières
    • Les Bissons
    • Le Bois Fouquet
    • Le Bois le Houx
    • La Bouëtte
    • La Butte

    C

    • La Chambre
    • Les Claireaux
    • La Croix
    • La Coudre
    • La Cousinière

    E

    • L'Épine
    • L'Étanchet

    F

    • Le Fougeray

    G

    • Les Gilaudières
    • Grain Volé
    • La Grande Brasse
    • Le Grand Gué
    • Le Grand Village

    H

    • La Halte
    • Hameau Bouvet
    • Le Haut Bois
    • Le Haut Gué
    • L'Hôtel au Clair
    • L'Hôtel Chesnel
    • L'Hôtel Chorin
    • L'Hôtel Guiton
    • L'Hôtel Hec'
    • L'Hôtel Langlais
    • L'Hôtel Laurent
    • L'Hôtel Martin
    • L'Hôtel Ruault
    • L'Hôtel Soulard
    • L'Hôtel Vézard
    • Les Hulis

    J

    • La Jeune Vente
    • Les Jugaudières

    L

    • Les Lamberdières

    N

    • La Noë

    P

    • Le Parc
    • La Petite Brasse
    • Le Petit Épail
    • Le Petit Gué
    • Les Planchettes
    • La Prise
    • La Prise Brault
    • La Prise Morel
    • La Prise Vaidie

    R

    • Le Rafeton
    • Le Rautaunay
    • Les Renaudières
    • La Roche Blanche
    • Le Ronceret

    T

    • Les Thébaudières
    • La Trappe
    • Le Tronchet

    V

    • Le Vieux Genetet
    • Le Village Angers
    • Le Village du Bois
    • Le Village Bourrée
    • Le Village Grandin
    • Le Village Pottier

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 864 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Fraimbault », sur la commune de Saint-Fraimbault, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 874 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Laval-Etronnier », sur la commune de Laval, dans le département de la Mayenne, mise en service en 2010 et à 56 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 12 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Roch-sur-Égrenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Domfront en Poiraie, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,3 %), terres arables (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (0,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Saint-Roch-sur-Egrenne, autrefois paroisse de Saint-Jacques-en-la-Brasse (dans le pouillé de 1508)[23], Saint Roch en 1793, Saint-Roch-sur-Egrenne en 1801[24] .

    Roch de Montpellier est le saint patron de la localité[25].

    L'Égrenne est une rivière, affluent de la Varenne (rive droite).

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    en 1859 - Emmanuel Bochin    
    en 1935 - Victor Coupel    
     ? 1989 Raymond Lessellier    
    1989[26] mars 2014 Bernard Guillaume SE-DVG Facteur
    mars 2014[27] En cours Christian Coupel SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[28].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2019, la commune comptait 175 habitants[Note 9], en diminution de 10,26 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    728754830750811765763732855
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    850838772732682607604616642
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    626593561510499542511446390
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    370380327294228200202198179
    2019 - - - - - - - -
    175--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Claude-Nicolas-Jacques Le Bigot de Beauregard (1748-1810), gendarme de la maison de la reine, maire de Domfront, député du tiers état en 1789, y est né et mort.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Fraimbault - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Roch-sur-Égrenne et Saint-Fraimbault », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Fraimbault - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Roch-sur-Égrenne et Laval », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Domfront en Poiraie », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Le Pays Bas-normand - Numéros 3 à 4 - Page 33.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1738.
    26. « Municipales à Saint-Roch-sur-Egrenne. Bernard Guillaume laisse son siège », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Christian Coupel est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. « Saint-Roch-sur-Egrenne (61350) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

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