Saint-Saturnin-du-Limet

Saint-Saturnin-du-Limet est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 515 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Saturnin.

Saint-Saturnin-du-Limet

L'entrée du village par la route de Renazé.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
Maire
Mandat
Gérard Bedouet
2020-2026
Code postal 53800
Code commune 53253
Démographie
Gentilé Saturninois
Population
municipale
515 hab. (2019 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 43″ nord, 1° 04′ 05″ ouest
Altitude Min. 52 m
Max. 107 m
Superficie 10,70 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Craon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cossé-le-Vivien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Saturnin-du-Limet
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Saturnin-du-Limet
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Saint-Saturnin-du-Limet
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Saturnin-du-Limet

    La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].

    Géographie

    La commune est située dans le sud-Mayenne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 746 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Craon », sur la commune de Craon, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 730,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 56 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Saturnin-du-Limet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Craon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,9 %), terres arables (33,6 %), prairies (18,1 %), forêts (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    L'origine du nom de Saint-Saturnin-du-Limet vient d'une part de l’évêque de Toulouse saint Sernin, qui envoya ses prêcheurs jusque dans la région, et d'autre part au cours d’eau le « Limet »[22].

    • 1105 Sancto Saturnini
    • 1136 Ecclesia Sancti Saturnini
    • 1236 Parrochia Sancti Saturnini
    • 1322 Saint Sounin
    • 1370 Saint Saunin
    • 1392 Ectour de Saint-Saurnin
    • 1460 Sanctus Saturninus Juxta Limetum
    • 1469 Saint Saurnin en Craonnois
    • 1607 Saint Saturnin Près Limet
    • 1783 Saint Saturnin du Limet

    Le gentilé est Saturninois[23].

    Histoire

    Préhistoire

    La pierre de l'Horloge.

    Il reste un menhir appelé « Pierre de l’Horloge » situé auprès de Chéran[22].

    Antiquité

    Au temps des Gaulois, la région était occupée par la tribu des Andecaves dont Angers était la capitale. Il reste des survivances de cette époque dans la langue et les habitudes : les Gaulois ne comptaient pas en jours mais par nuits. Ainsi, il n'est pas rare d'entendre « à nuit » pour exprimer « aujourd'hui ».

    Sous l'occupation romaine, le Craonnais fut définitivement conquis après la défaite du chef Gaulois Dumnacus aux Ponts de Cé (51 av. J.-C.). De cette époque date l'ouverture de la voie romaine, dont on a retrouvé les traces, qui allait d'Angers par Segré en direction de Rennes et traversait La Guerche. Cette route, connue sous le nom de chemin de la Reine Anne, garda ensuite la dénomination de « chemin de La Guerche »[22].

    Moyen Âge

    En 455, les Saxons s'emparèrent de l'Anjou et séjournèrent dix ans dans la région de Craon. Ils furent chassés par les Francs qui devinrent les maîtres du pays.

    Sous le règne de Charlemagne, Roland était chargé de la garde de la marche de Bretagne. À l'époque de Charles le Chauve, le pays était sans cesse envahi et pillé par les Bretons et les Normands qui s'établissaient à Craon.

    Au Moyen Âge, Saint-Saturnin appartenait à l'abbaye de Vendôme sur le Loir. Ce n'était alors qu'une immense forêt entrecoupée de landes et de terres incultes que les moines ont fait défricher[22]. Certaines fermes gardent au travers de leur nom le souvenir de cette époque.

    De 1031 à 1032, des pluies torrentielles causèrent famines et désolation ; le clergé dut vendre ses ornements et argenterie pour soulager le peuple. Une autre famine importante survint entre 1176 et 1180. À cette époque, on ne cultivait que le lin et le seigle.

    Vers 1055-1057, le pape Victor II confirme, par l'un des premiers écrits reconnaissant l'existence de la localité, l’appartenance de Saint-Saturnin à l’abbaye de Vendôme[22].

    Le chevalier Robert de Molière, mort avant 1221, donne aux Bonhommes, la métairie de la Lanferrière en Saint Saturnin du Limet "pour le salut de tous ses parents et le sien"[22].

    Guillaume II de Beaumont, évêque d'Angers, dans une lettre datée de 1236, relate l'existence de l'église de Saint-Saturnin[22].

    En 1392, la cure à la disposition de l'évêque d'Angers était composée de 12 journaux de terre et deux quartiers de vignes, avant d'être augmentée par la suite de diverses rentes[22].

    Le 10 mai 1428, durant la guerre de Cent Ans, la paroisse traite avec Georges de Trémoille pour avoir sa protection contre les Anglais[22].

    Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, le fief de la baronnie angevine de Craon dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier.

    Ancien Régime

    En 1625, ouverture de la première carrière d'ardoise.

    En 1638, une contagion[24] est relatée.

    En 1644, Laureir, demeurant au marais de Saint-Martin constitue une rente de 20 livres au profit du curé de Saint-Saturnin.

    Les carrières d'ardoise de la Besnardière, la Rivière et la Trotterie sont exploitées dès 1625. En 1680, Gatien Galisson est dit seigneur de la Besnardière[22].

    En 1683, à l'occasion d'une famine, les maisons ressemblaient plus à des étables qu'à des habitations. Certains en arrivaient à manger du pain de racines de fougères. En 1694, les laboureurs n'ayant plus de blé à semer abandonnent la région pour se réfugier en Bretagne.

    René de Juigné, époux d'Anne Poyet, obtient en 1685, que Saint-Saturnin relève du Parvy et prend le titre de seigneur de Saint Saturnin. Il habite Beauchêne en 1689[22].

    À la fin du XVIIe siècle, Saint-Saturnin comprend, sur un total de 1360 arpents de terre, 207 arpents en terres labourables, 103 en pâtures, 100 en prés, 150 en bois, 800 en landes et terres ingrates. Il y a à cette époque 8 métairies et 107 feux[22].

    Le 19 octobre 1776, la première pierre du presbytère fut posée par le curé Delaunay.

    Saint-Saturnin dépend du grenier à sel de Craon. En 1779, un poste de gabelle est établi au Buisson et à Toucheminot[22].

    Le nouveau château de Beauchêne fut construit de 1778 à 1780 par le marquis René Jacques de Juigné[réf. nécessaire] avec les pierres de l'ancien château en ruines.

    À l'aube de la Révolution, l'industrie du lin prenait de plus en plus d'importance et contribuait à une bonne part de l'activité économique. Le lin profitait surtout aux négociants et marchands de toile qui vendaient à l'Espagne et dans les colonies espagnoles.

    Révolution française

    L'hiver 1789 est terrible avec des tempêtes de neige et un froid de −25 °C. Pendant la Révolution, Saint-Saturnin et le Craonnais font partie de l'Anjou. Volney est élu député du tiers état dans le Craonnais.

    L'église est restée en très bon état lors de la Révolution[24].

    En 1790, la France est divisée en départements, arrondissements, cantons et communes. Saint-Saturnin faisait partie du canton de Congrier. Par la suite, le pays connut de nombreux bouleversements : des curés réfractaires, les Chouans qui pillèrent la région, la Terreur...

    Une centaine d'insurgés se réunirent au bourg de Saint-Saturnin le 18 août 1799 et rasèrent l'arbre de la liberté qui avait été planté.

    Premier Empire

    L'usage de la chaux commença vers 1813. Le seigle fit alors place au froment et la nourriture du bétail fut triplé grâce à la culture de trèfle, de luzerne et du colza.

    La plupart des gens ne savaient ni lire, ni écrire leur nom, alors le curé ou l'officier de l'état civil écrivaient ces noms à leur façon. Cela explique la différence d'orthographe pour les personnes d'une même famille. De même, les gens ne connaissaient pas leur date de naissance ou alors approximativement.

    L'industrie a décliné peu à peu pour disparaître pendant la Restauration.

    De la Restauration au Second Empire

    En 1829 fut construit le château des Hunaudières par Joseph Doussault, époux de Désirée Letort de la Chevronnaie. Dans le parc qui se situe sur une butte dominant le bourg, il n'y avait que des landes et beaucoup de châtaigniers.

    En 1833, Guizot, ministre de Louis-Philippe, rend obligatoire pour chaque commune, l'établissement d'une école.

    Un comice est institué à Saint-Aignan-sur-Roë, chef-lieu de canton, par Doussault. L'agriculture est en plein essor avec 58 fermes sur la commune en 1843, alors qu'on recensait 441 habitants en 1841.

    L'école des filles tenue depuis 1857 par les sœurs de Briouze.

    IIIe République

    L'église fut reconstruite en 1879[24].

    L'école des filles fut laïcisée le 1er septembre 1896.

    En 1899, les céréales telles que le blé, l'orge, l'avoine et le sarrasin sont cultivées sur une vaste échelle, de même que la culture des fourragères comme le trèfle, la luzerne, les pommes de terre et les betteraves.

    L'industrie de l'époque se résume aux ardoisières de la Rivière qui occupent 250 ouvriers et produisent annuellement 18 millions de tonnes d'ardoises. La journée de travail est de 11 heures pour un salaire d'environ 3,75 francs.

    En dehors de la voie de chemin de fer, on dénombre 18 chemins ruraux, 2 vicinaux et un chemin d'intérêt commun.

    À la fin du XIXe siècle, la population est composée d'environ un même nombre d'ouvriers carriers et d'agriculteurs, ayant des mœurs bien différentes. Les ouvriers, bruyants, tapageurs et batailleurs, consomment beaucoup d'eau-de-vie et d'absinthe, pour oublier bien souvent leur condition déplorable. Le pain et le lard forment l'essentiel de leur alimentation. La population agricole, plus timide et plus sobre s'impose par son calme. Outre le pain et le lard, elle se nourrit des divers produits de la ferme comme le beurre, les œufs, les volailles et les légumes. La boisson ordinaire est le cidre.

    La population alla croissante jusqu'en 1881 ou l'on recensait 797 habitants, puis décrut progressivement.

    Le presbytère fut reconstruit en 1902.

    En 1927, l'école publique comptait cinq élèves pour une trentaine à l'école privée.

    Ve République

    En 1984, l'école publique comptait 29 élèves et l'école privée 40. À cette même époque, les exploitations agricoles étaient au nombre de 31, dont 23 comprises entre 25 et 50 ha et 8 de moins de 25 ha.

    En moins d'un siècle, le nombre de fermes a diminué de moitié. L'exode rural n'a pas favorisé l'accroissement des populations dans les petits bourgs, malgré les efforts fournis par les municipalités pour construire, aménager et embellir les communes. Ainsi, l'école publique ferma ses portes en 1989 et une vingtaine d'années plus tard, en 2010, ce sera au tour de l'école privée Saint-René d'accueillir pour la dernière fois les écoliers du village.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Saint-Saturnin-du-Limet se blasonnent ainsi :
    Écu d'argent à ancolies d'azur, tigées et feuillées de sinople, aux lettres S.S.L. de même, initiales de Saint-Saturnin-du-Limet[24].


    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 1983 Camille Blériot    
    1983 mars 2001 Arthur Madiot - -
    mars 2001[23] mars 2014 Guy Moisy SE Ingénieur informatique
    mars 2014[25] En cours Gérard Bedouet SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2019, la commune comptait 515 habitants[Note 8], en augmentation de 1,18 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    446286427475492445519538557
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    531529569521588797660778789
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    638577536537610559524508548
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    537566558534558546520518513
    2015 2019 - - - - - - -
    510515-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Au XXIe siècle, avec une industrie importante employant un bon nombre de ses habitants, Lisi Costmetics représente un atout économique et social pour Saint-Saturnin. Un garagiste, un transporteur, des artisans et des commerçants viennent compléter l'activité, dont la plus grande part représente les exploitations agricoles.

    Lieux et monuments

    Des temps préhistoriques, il reste un menhir appelé « Pierre de l'Horloge » située près du Chéran, au bas de la côte de Roche Poulain. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 21 octobre 1953[30].

    Dans le village, il reste des traces de l'exploitation de l'ardoise, dont la cité de Bellevue, constituée d'anciennes maisons de mineurs. Le musée de l'Ardoise de Renazé retrace la vie des mineurs d'autrefois.

    Activité et manifestations

    On compte plusieurs associations à Saint-Saturnin-du-Limet : le comité des fêtes, l'Association sportive de Saint-Saturnin, l'Association de pêcheurs du Chéran Congrier/Saint-Saturnin-du-Limet, Familles rurales, l'association Passions partagées à la maison de retraite des Hunaudières, un club des Ainés ruraux (avec notamment la belote du jeudi) et son groupe de chants et danses le Dynamic Folk, l'Union nationale des combattants. Le syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë apporte de multiples animations locales.

    L'ancienne voie ferrée reliant Renazé à Laval, a été réhabilitée en voie verte par le conseil général et fait le bonheur des promeneurs, qu'ils soient marcheurs, cyclistes ou à cheval.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 520
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Craon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Saturnin-du-Limet et Craon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Craon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Saturnin-du-Limet et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. site internet de la commune
    23. « Vœux : Guy Moisy a été fait maire honoraire », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
    24. Nos blasons et leur histoire, édité par le Syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë, imprimerie Raynard, 1989.
    25. « Gérard Bedouet a été élu maire à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    30. « Menhir dénommé La Pierre de l'Horloge », notice no PA00109608, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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