Saint-Sigismond-de-Clermont

Saint-Sigismond-de-Clermont est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Sigismonais et les Sigismonaises[1].

Saint-Sigismond-de-Clermont

Chapelle du château de la Tenaille.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Bernadette Rivière Épouse Octeau
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17402
Démographie
Gentilé Sigismonais
Population
municipale
155 hab. (2019 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 08″ nord, 0° 32′ 02″ ouest
Altitude Min. 24 m
Max. 52 m
Superficie 5,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sigismond-de-Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sigismond-de-Clermont
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Sigismond-de-Clermont
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Sigismond-de-Clermont

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Sigismond
    Saint-Genis-de-Saintonge Clion
    Plassac Guitinières
    Consac Nieul-le-Virouil

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sigismond-de-Clermont est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,4 %), forêts (35 %), terres arables (11,6 %), prairies (5,5 %), cultures permanentes (0,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient de Sigismond, à qui la paroisse avait été dédiée[8].

    L’étymologie de Clermont provient de clarus mons, signifiant "la colline éclairée ou à la vue dégagée". Clermont est actuellement un hameau de la commune de Clion qui appartint avant la Révolution à la paroisse de Saint-Sigismond.

    Histoire

    Au Moyen Âge, Saint-Sigismond se trouvait dans la seigneurie de Plassac puis par la suite du démembrement de la châtellenie de Plassac lors d’une succession à celle de Guitinières. La famille Aydie, originaire du Ribéracois en Dordogne avait obtenu la seigneurie de Guitinières par mariage d’une cadette de la famille de Pons, héritière en partie de la châtellenie de Plassac avec Odet d’Aydie. Guitinières étant une petite seigneurie, elle fut agrandie par ajout de la paroisse de Saint-Sigismond pour permette la création d’une nouvelle châtellenie.

    Au cours du XVIe siècle la paroisse fut victime des vicissitudes de son temps. En effet, en 1530, la paroisse, plutôt ses revenus furent vendus pour la somme de 1200 livres au seigneur de Mirambeau afin de payer la rançon permettant de libérer Geofroy d’Aydie, fils du seigneur de Guitinières, prisonnier à Naples.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Jean Baurreau   Retraité agricole
    2014 En cours Bernadette Octeau   Salariée agricole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2019, la commune comptait 155 habitants[Note 3], en diminution de 7,74 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    262252241290255273275268250
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    249257244225203211206186195
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    204184178181150149152134174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    141137122114107138155163162
    2019 - - - - - - - -
    155--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le château de Tenaille.

    La demeure ou château de La Tenaille date du XVIIIe siècle en grande partie. Il est doté de frontons grecs de balustres et de guirlandes. La façade du château et sa toiture à l’italienne sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1958.

    • L'église romane Saint-Simon ou Sigismond

    L’église est dédiée à saint Sigismond. Elle date du XIIe siècle pour la nef et du XVe siècle pour l’abside. Ramnulphe évêque de Saintes donna cette église à l’abbaye de Baignes. Elle passa ensuite sous la tutelle de l’abbaye de La Tenaille.

    La nef a deux travées, elle comporte des colonnes rondes adossées au mur leurs chapiteaux sont dépourvus de sculptures. Elle est couverte d’une voûte en berceau brisée et éclairée par deux fenêtres romanes. Elle se termine par une grande baie en arc brisé dans le mur de refend qui porte le campanile et qui s’érige donc sur le transept. Le chevet plat gothique est plus haut que la nef. Surmonté d’un pignon, il est percé d’une fenêtre ogivale. La façade a été refaite à l’identique de la façade originale avec les voussures du portail.

    Ce fut une abbaye cistercienne d’une relative importance en Saintonge en particulier par ses possessions et comme lieu de pèlerinage. Elle se trouvait sur une des voies du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, et servait de halte pour les pèlerins. En effet l’un des quatre grands chemins menant à Saint-Jacques : la via Turonensis, la principale voie de l’ouest de la France qui prend son origine à Tours, passait au cœur de l’abbaye.

    L’abbaye possédait des reliques prestigieuses : un clou de la croix du Christ ainsi que la tenaille qui l’avait arraché d’où le nom de l’abbaye. De nombreuses personnes venaient prêter serment sur ces objets sacrés.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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