Saint-Joire
Saint-Joire est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour la localité italienne située dans le Piémont, voir Saint-Joire (Italie).
Saint-Joire | |
L'église Saint-Georges. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Laurent Aubry 2020-2026 |
Code postal | 55130 |
Code commune | 55459 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Georgiens [1] |
Population municipale |
239 hab. (2019 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 52″ nord, 5° 25′ 02″ est |
Altitude | 263 m Min. 257 m Max. 385 m |
Superficie | 18,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Saint-Joire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,9 %), forêts (36,7 %), prairies (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Saint-Joire tire son nom de saint Georges, patron de la paroisse.
Histoire
Le territoire de Saint-Joire est occupé dès le Néolithique.
Situé à proximité de Nasium ville gallo-romaine d'importance (10 à 15 000 habitants au IIe siècle.) figurant sur la table de Peutinger, on note le passage sur la commune de la voie romaine de Nasium au sanctuaire de Grand (dans les Vosges).
En 1586 Saint-Joire dépend de la prévôté d'Andelot.
En 1636, par deux fois, le village est dévasté :
- Une première fois le par une partie de cavalerie lorraine aux ordres de M. d'Hagecourt, capitaine des gardes du duc Charles IV. Les cavaliers lorrains (ou crouastes) considérant le village comme pays ennemi au subject qu'il est de France et du bailliage de Chaumont.
- Une deuxième fois à la veille de Noël de la même année, une troupe suédoise (alliée de la France) vint occuper le village durant quarante jours.
Au total, 53 maisons sont entièrement détruites ainsi qu'une partie de l'église et de la maison seigneuriale ; le haut fourneau, la halle et la forge sont entièrement ruinés. Il ne reste plus que 40 habitants qui n'ont plus ni bétails, ni chevaux, ni grains comme l'atteste Domp Pierre Froussote religieux et gruyer de l'abbaye des Vaux en Ornois.
En 1790, lors de la formation des départements, Saint-Joire qui faisait partie de la Champagne est rattaché au département de la Meuse et donc à la Lorraine.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 239 habitants[Note 2], en augmentation de 3,46 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Georges, origine XVIe siècle, reconstruite au XIXe siècle.
- La chapelle ouvrière de Laneuville.
- Abbaye des Vaux en Ornois dont ne subsiste plus que le souvenir.
- Presbytère dû à l'architecte Joseph-Théodore Oudet (1828)[14].
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'or au dragon de sable, lampassé de gueules et transpercé par une lance brisée de même, au 2e coupé au I d'azur au lis d'argent, au II de gueules au creuset de fonderie d'or. |
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Détails | Création de R.A. Louis avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL. Adopté par la commune en juin 2011. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no IA00036202, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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