Saint Sébastien (Louis-Alexandre Bottée)

Saint Sébastien est un haut-relief en marbre réalisé en 1889 par Louis-Alexandre Bottée (1852-1940). Propriété du musée des Beaux-Arts de Bordeaux, il est conservé dans les jardins de l'École des beaux-arts de Bordeaux, derrière le Conservatoire Jacques Thibaud, contre le mur gauche côté fontaine. Un plâtre de cette œuvre est conservé au musée des Beaux-Arts de Valenciennes.

Saint Sébastien
Artiste
Date
Type
Sculpture
Technique
haut-relief en marbre
Dimensions (H × L × l)
250 × 145 × 39 cm
No d’inventaire
Bx E 1146, Bx M 7202, 1353
Localisation
Inscription
Louis Bottée ; 1889
Commentaire
Signé et daté en bas à droite sur la base du pilastre.
Coordonnées
44° 49′ 50″ N, 0° 33′ 37″ E

Historique de l'œuvre

Le plâtre du Saint Sébastien de Louis-Alexandre Bottée est réalisé et exposé au Salon en 1882. En 1887, l'artiste sollicite une commande de travaux auprès de l'État afin de réaliser le marbre de ce haut-relief. Le marbre est exposé à l'Exposition universelle de 1889 à Paris. Il entre ensuite dans les collections du musée de Peinture de Bordeaux en 1896. Le , l'œuvre est transférée à l'école municipale des beaux-arts de Bordeaux. Elle est installée dans les jardins de l'école le .

Description

Saint Sébastien est représenté sous une arcade en plein cintre portée par deux pilastres de style Renaissance. Sur l'arcade est inscrit : « S.SEBASTIANO. LAUS. MART. » Sur le tympan, un ange tient dans une main la palme de martyr et de l'autre montre le ciel. Le saint nu, adossé à un drapé, est figuré après son supplice. Ses jambes fléchies sont figurées de profil, son buste est de face. Sa main gauche est appuyée contre sa poitrine tandis que son bras droit est encore attaché à une branche d'arbre. Sa tête — ceinte d'une auréole — est renversée sur le côté gauche, les yeux clos. Un casque militaire romain, à côté du pilier gauche, rappelle que saint Sébastien était soldat.

Le haut-relief est taillé dans un bloc de marbre d'après le modèle en plâtre.

État actuel de l'œuvre

Une couche de moisissure recouvre le corps du martyr et l'arcade du haut-relief. La sculpture se détache de la paroi d'environ 2 cm sur tout le pourtour. La végétation envahit le bas de l'œuvre.

Notes et références

    Annexes

    Bibliographie
    • Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française […], t. II, supplément, Paris, Éd. Renouard, 1882-1885, p. 87. 
    • Daniel Alaux, Ville de Bordeaux, Musée de Peinture : Catalogue, n° 751, Bordeaux, 1910. 
    • (de) U. Thieme, F. Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Kunstler, t. V, Leipzig, 1907-1950, p. 412.
    • C. Manciet, Le Musée de Bordeaux : Collections publiques de France : Memoranda, Paris, Henri Laurens éd., 1931, p. 12.
    • C. Manciet, Catalogue, Musée de Peinture et de Sculpture, n° 499, 1933.
    • Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle : dictionnaire des sculpteurs, Paris, 1987, p. 110. 
    • Evelyne Helbronner, Recherches d'après les sources manuscrites sur les sculptures du XIXe siècle (1800-1914) déposées par l'État dans les Musées de Bordeaux, maîtrise d'histoire de l'art contemporain, sous la direction de Bruno Foucart, 2 tomes, université de Paris IV, U.F.R. d'Histoire de l'Art, Paris, 1994, pp. 106-107, repr. en n. t. II, n° 23 a, b, pp. 76-78.
    • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, t. 2, Paris, 1999, p. 610. 
    • Evelyne Helbronner, Catalogue raisonné des sculptures du XIXe siècle (1800-1914) des Musées de Bordeaux, thèse de doctorat en histoire de l'art, 7 tomes, université Paris IV-Sorbonne, 2003,pp. 260-263.
    • Pierre Georgel, [titre ?], Découvertes Gallimard, RMN, 1995, 176 p.   (ISBN 2-07-053132-5)[réf. incomplète].

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