Sainte-Colombe-de-Duras

Sainte-Colombe-de-Duras (Senta Colomba de Duràs en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Sainte-Colombe.

Sainte-Colombe-de-Duras

La mairie (sept. 2012).
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Marmande
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Duras
Maire
Mandat
Sylvie Wojciechowski-Goulard
2020-2026
Code postal 47120
Code commune 47236
Démographie
Population
municipale
106 hab. (2019 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 29″ nord, 0° 07′ 32″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 115 m
Superficie 6,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Guyenne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Colombe-de-Duras
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Colombe-de-Duras
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Sainte-Colombe-de-Duras
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Sainte-Colombe-de-Duras

    Géographie

    Localisation

    Commune située en Guyenne dans le vignoble des Côtes de Duras, à l'ouest de Duras. Elle est limitrophe du département de la Gironde.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Sainte-Colombe-de-Duras[1]
    Pellegrue
    (Gironde)
    Esclottes
    Baleyssagues
    Dieulivol
    (Gironde)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 793 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 69 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Colombe-de-Duras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59 %), forêts (22,4 %), terres arables (13 %), cultures permanentes (4,5 %), prairies (1,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Possession du diocèse de Bazas jusqu'à la Révolution française, la commune naturellement tournée vers la Gironde, est, après d'âpres débats, rattachée en 1790, au nouveau département de Lot-et-Garonne. De 1841 à 1852, la commune a été fusionnée à celle voisine de Baleyssagues sous le nom de cette dernière[21].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    Michel d'Incau[22] DVG Livreur en boulangerie
    En cours Sylvie Wojciechowski-Goulard[23] SE Chef d'entreprise

    Paléographe-Historienne

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2019, la commune comptait 106 habitants[Note 6], en diminution de 6,19 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1856 1861 1866
    420410323343360354351324285
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    270265241240242238222208203
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    183187180174155182162131103
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 - -
    93877892102104106--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Monuments religieux

    • L'église Sainte-Colombe dont la construction remonte au XIIe siècle a été quelque peu réaménagée aux XVIe et XIXe siècles et fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [28]. Une campagne de restauration est entreprise en 2021 et 2022. Les dernières restauration importantes ayant eu lieu sous le Second Empire, le clocher menaçait de s'effondrer.
    • Les ruines d'une chapelle, Saint Jean d'Anzas (qui fut le village originel), existaient encore au XIXe siècle, sur les hauteurs du village.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Duras - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Sainte-Colombe-de-Duras et Duras », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Duras - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Sainte-Colombe-de-Duras et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Colombe-de-Duras », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    22. Commune de Sainte-Colombe-de-Duras sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 4 octobre 2012.
    23. « Sylvie Wojciechowski-Goulard élue maire », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 19.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. « Inscription de l'église Sainte-Colombe », notice no PA00084222, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 octobre 2012.
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