Dieulivol

Dieulivol (Dieu L'i Vòl en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Dieulivolais.

Dieulivol

La mairie (mars 2012).
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Maire
Mandat
Bernard Dalla-Longa
2020-2026
Code postal 33580
Code commune 33150
Démographie
Gentilé Dieulivolais
Population
municipale
340 hab. (2019 )
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 29″ nord, 0° 06′ 41″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 111 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dieulivol
Géolocalisation sur la carte : France
Dieulivol
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Dieulivol
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Dieulivol

    Géographie

    La commune, dont le Drot constitue la limite sud du territoire communal, se trouve dans l'Entre-deux-Mers, dans l'est du département de la Gironde, en limite du département de Lot-et-Garonne, à 68 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 38 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à km au nord-est de Monségur, chef-lieu de canton.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Sainte-Colombe-de-Duras (Lot-et-Garonne) au nord-est, Baleyssagues (Lot-et-Garonne) à l'est, Cours-de-Monségur au sud-est, Monségur au sud, Le Puy au sud-ouest, Saint-Ferme à l'ouest et Pellegrue au nord sur environ 500 mètres.

    Communes limitrophes de Dieulivol
    Pellegrue Sainte-Colombe-de-Duras
    (Lot-et-Garonne)
    Saint-Ferme Baleyssagues
    (Lot-et-Garonne)
    Le Puy Monségur Cours-de-Monségur

    Communications et transports

    La commune est traversée, hors du village, par la route départementale D 15e5 qui mène au Puy au sud-ouest et à Duras à l'est. Le village est desservi par la route départementale D 15e6 qui est une sorte de déviation de la précédente. L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 4, dit de La Réole, distant de 28 km par la route vers le sud-ouest. L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 45 km vers le sud-ouest. L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est le no 12, dit de Montpon, qui se situe à 43 km vers le nord. La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 18 km par la route vers le sud-sud-ouest, de Lamothe-Landerron sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Celle de La Réole offrant plus de trafic se trouve à 20 km par la route vers le sud-ouest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 762 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Dieulivol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,5 %), cultures permanentes (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), prairies (4,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Tous les érudits qui se sont intéressés à l’histoire locale ont généralement considéré que la paroisse tirait son nom du cri de ralliement des croisés partis à la reconquête des lieux saints : « Dieu le veut !». Aucune trace écrite ne permet néanmoins de confirmer cette thèse. On sait que certains seigneurs des environs de Dieulivol ont participé à la première croisade (1095-1099) tels Bertrand de Taillecavat, Amanieu de Loubens ou encore Bernard de Bouville, vicomte de Bezaume. Il est plus probable que le toponyme Dieulivol provienne du gascon « Dieu l'i vòl », « Dieu l'y veut » qui pourrait désigner une fortification, une « solide défense ».

    Histoire

    Les origines

    Des prospectives au sol menées sur le territoire de la commune ont permis de révéler des traces d'occupation du site par l'homme dès le Paléolithique. Dans la plaine, près du Drot, on a aussi repéré des substructions de villae gallo-romaines. D'autres villae étaient implantées sur les coteaux et à l'endroit où se situe le bourg actuel.

    La paroisse castrale Saint-Pierre de Dieulivol est probablement née du démembrement d'une paroisse primitive. Elle a sans doute été réunie à Saint-Martin de Tourneguy, une paroisse qui existait autour de l'an Mil et dont il ne subsistait plus qu'une petite église en ruines au XVIIIe siècle. En 1911 le curé Villeneuve écrivait que les "quelques pierres sculptées", les "ossements sans nombre" et les "cercueils de pierre vive" présents à ses abords en attestaient la "très haute antiquité". Ceci fut confirmé plus tard lorsqu'on découvrit, lors de travaux de terrassement, plusieurs sarcophages monolithes trapézoïdaux qui apportèrent la preuve de l'existence d'une nécropole mérovingienne à Tourneguy.

    En 1274, un descendant du dernier vicomte de Bezaume, Bertrand de Bouville (ou Beauville) rendit hommage au roi d'Angleterre Edouard Ier pour la paroisse de Dieulivol et ses dépendances.

    La guerre de Cent Ans

    Tout au long de la guerre de Cent Ans, Dieulivol fut une place fortifiée, de taille et d'importance modestes certes, mais qui demeura néanmoins l'enjeu d'importants combats notamment en raison de sa position de contrôle de la vallée du Drot. Le château et sa garnison furent pris et repris au gré des changements d'obédience et de l'avancée des troupes françaises et anglo-gasconnes. Le bourg castral était placé au cœur de cette Guyenne disputée âprement entre le royaume de France et le roi d'Angleterre-duc d'Aquitaine. Dieulivol est cité dans les trêves conclues notamment en 1383 et 1407.

    L'Ancien Régime

    À la fin du conflit la région était dévastée. Les seigneurs locaux favorisèrent l'arrivée de populations en provenance du Poitou et de la Saintonge pour aider à relever le pays de ses ruines. Les Gascons les appelèrent les "Gavaches". Ils constituèrent sur cette terre une enclave de langue d'oïl dont le particularisme linguistique et culturel imprégna durablement l'identité locale. On entendait encore dans les années 60, sur le marché de Monségur, les dernières générations de locuteurs, parler "Gavache".

    La paroisse appartenait à la juridiction de Saint-Ferme qui comprenait en outre Saint-Ferme, son chef-lieu, mais aussi Le Puy avec son annexe de Coutures. Les seigneurs abbés de Saint-Ferme portaient le titre de baron du Puy et de Dieulivol. Sur le plan religieux Dieulivol était dans le diocèse de Bazas. La paroisse relevait de la sénéchaussée de Bazas et du parlement de Bordeaux sur le plan judiciaire.

    Dieulivol et sa population furent à nouveau considérablement éprouvés par les guerres de Religion. En 1562 des religionnaires furent condamnés par le parlement de Bordeaux pour cause "d'excès et saccagements" commis dans l'église. En octobre et novembre 1615 les "ennemys du Roy" s'emparèrent du château, s'y fortifièrent et firent "mille désordres". Le maréchal de Roquelaure, gouverneur général de Guyenne, parvint à briser la résistance des huguenots et à reprendre le contrôle de Dieulivol. Le château définitivement ruiné n'offrait plus le moindre abri. Il n'en subsiste plus aujourd'hui aucun vestige à l'exception de quelques pans de murs près de l'église et de l'ancien presbytère. L'ancien château servit par la suite d'aire où on dépiquait les blés portés en paiement de la dîme.

    En dépit des crises de subsistance chroniques, la paroisse connut un certain dynamisme lié à une forte démographie et à la jeunesse de sa population. Les personnages importants sur le plan local outre le seigneur-abbé, étaient le juge et le procureur d'office de la juridiction, mais aussi le premier consul de la paroisse ou encore le curé. La présence d'un régent maître d'école est attestée au moins depuis 1696.

    Chaque année à l’automne les principaux habitants de Dieulivol se rassemblaient devant l'église pour désigner trois des leurs pour devenir les consuls-collecteurs de la paroisse l’année suivante. Le rôle n’était pas forcément très enviable, ni envié, car il consistait à lever les impositions royales notamment la taille et chaque consul était responsable sur ses deniers personnels. Le seigneur abbé pouvait écarter un nom et n’en retenir que deux parmi les trois qui lui étaient proposés. Les élus étaient ensuite reçus devant la justice seigneuriale, au cours du mois de novembre ou de décembre, ils recevaient leur livrée consulaire et ils devaient prêter serment[20]. Le juge de Saint-Ferme rendait de nombreuses ordonnances pour réglementer la vie quotidienne des habitants (protection des récoltes, divagation des animaux, ban des vendanges, voirie, eaux et forêts...). Il était aussi chargé de rendre la justice civile et criminelle.

    À la fin de l’Ancien Régime le refus de la dîme et des droits seigneuriaux était de plus en plus fréquent : vols et rapines dans la forêt du seigneur abbé, non respect du droit de pêche et de chasse, incendie des gerbiers, fraudes sur la dîme du vin, refus de faire procéder à un nouvel arpentement de la paroisse et de payer un nouveau droit sur les boucheries, rassemblements séditieux...

    La Révolution de 1789

    Avec la Révolution, les structures économiques, politiques et sociales allaient être transformées en profondeur.

    Les cahiers de doléance de la paroisse n'ont pas été conservés. On sait que les habitants se plaignaient des impôts élevés qu'ils devaient acquitter ainsi que de l'isolement dont souffrait la paroisse (mauvais chemins, la rivière Drot n'était pas navigable...). Dès le 1er août 1789 un comité de direction provisoire fut élu présidé par Antoine Berthonneau qui devint le premier maire de la commune en février 1790. Dieulivol fut rattaché au canton de Monségur. Le curé Louis Paulin Dubarry de La Barthe prêta le serment civique le 16 janvier 1791. En juin 1793 la commune se rallia à la commission populaire de Bordeaux et apporta son soutien à l'insurrection des Girondins. Accusé de "fédéralisme" et de "trahison" le maire de Dieulivol Antoine Berthonneau fut inquiété. Son fils, André-Jacques, préféra se donner la mort plutôt que d'être arrêté (30 octobre 1793).

    L'année suivante le représentant en mission Joseph Lakanal passa par Dieulivol. Le 15 juillet 1794 il prit par arrêté la décision de rendre la rivière Drot navigable. Sous le Directoire (an III) la commune intégra la municipalité du canton de Saint-Ferme. Plus tard elle fut rattachée à nouveau au canton de Monségur. En ce temps-là Dieulivol comptait plusieurs charrons, un faiseur d'araire, des tonneliers, des maçons, des voituriers, plusieurs charpentiers, forgerons, menuisiers, meuniers, sabotiers, un notaire (Jean Bouilhac). Il y avait deux aubergistes dans le bourg, des tisserands, des tailleurs d'habits, un mégissier. Comme sous l'Ancien Régime la culture du chanvre tenait une place importante à côté de celle de la vigne.

    La période moderne

    En octobre 1899 le chemin de fer arriva à Dieulivol avec l'ouverture de la gare et la livraison de la ligne La Sauve-Eymet. La commune fut ainsi reliée à la gare de Bordeaux-Bastide.

    La Guerre de 1914-1918 provoqua de profonds traumatismes et eut des conséquences démographiques graves pour la commune. Dès la fin du conflit les soldats survivants qui avaient pris part aux hostilités, dont le maire André Pellet, décidèrent de planter un chêne à proximité de l'église "afin de rappeler aux générations futures le devoir de prier pour les enfants de Dieulivol morts pour la France". Un monument aux morts, dont la réalisation avait été confiée à l'architecte Barbe de Saint-Ferme, fut officiellement inauguré le 22 mars 1925.

    Après la débâcle et la défaite de juin 1940 la commune resta en zone libre mais fut rattachée au département voisin de Lot-et-Garonne par arrêtés préfectoraux des 15 et 16 novembre 1940. C'est d'ailleurs dans la cour du Domaine Pellet, à Martineau, que les militaires accueillis dans la commune, et réunis pour l'occasion, apprendront par leur officier supérieur, l'impensable, la signature infâmante de l'armistice. Très rapidement, des réfugiés du Nord et de l'Est de la France arrivèrent dans la région, Dieulivol ne fut pas exempte, et le maire organisera leur accueil et leur procurera un hébergement (l'un d'entre eux se mariera avec la petite-fille du maire).

    La commune passe alors sous l'administration de la sous-préfecture de Marmande.

    Le 5 mars 1944 des chasseurs allemands abattirent un bombardier B-24 de l'armée des États-Unis d'Amérique l'Aphrodite's Disciples. L'appareil s'écrasa dans une parcelle de terre située entre les lieux-dits "Castevert" et "Les Bretons".

    Après la Libération du pays, le maire André Pellet répondit pour sa commune, comme l'exigeait la procédure de l'époque, à l'enquête sur l'histoire de l'Occupation et de la Libération dans le département de la Gironde (1940-1945)[21]. Il écrivit que 3 hommes de Dieulivol avaient été tués (entre septembre 1939 et l'armistice) et 14 avaient été prisonniers. Sur le nombre total de prisonniers 3 étaient revenus avant la Libération et 11 après (aucun n'étaient morts en captivité). Durant l'Occupation il précisait que les Allemands étaient restés 15 jours dans la commune, en mars 1944, à la suite de la chute du bombardier américain. Il soulignait que 5 jeunes hommes de la commune requis par le STO étaient partis en Allemagne et en étaient revenus. Une dizaine d'autres avaient pu se dissimuler dans des fermes (ou prendre le maquis). Le maire ignorait si ces « jeunes gens » avaient ensuite pu intégrer le maquis ou s'ils étaient entrés dans les FFI.

    Son humilité, passera sous silence le fait qu'il avait agit de toutes ses forces pour empêcher, à plusieurs reprises, que des jeunes ne partent en Allemagne pour le Service du Travail Obligatoire.[22]

    André Pellet indiquait qu'il y avait eu « de nombreux franchissements clandestins de la ligne de démarcation » au cours de cette période. Il ignorait si certaines personnes de sa commune avaient de façon effective participé à des mouvements ou des actions de résistance mais aucun habitant de Dieulivol ne fut arrêté pour des faits de résistance, ni par la police allemande, ni par la police française. Il indiqua qu'il n'y avait pas eu de maquis organisés dans la commune mais qu'il y avait eu des "bandes de pillards" bien connus dans la région sous le nom de "faux maquis", qui écumaient la campagne et profitaient simplement du chaos général. André Pellet en fut, une nuit, l'une des victimes, ainsi qu'un jeune réfugié du Nord qu'il avait recueilli, et qui fut marqué par la violence des personnages.

    Il confirma qu'il y avait bien eu des parachutages d'armes dans la commune. D'une façon générale la résistance aux Allemands et aux lois d'oppression s'était manifestée à Dieulivol par une "résistance passive" et le maire indiquait que l'aide apportée par la population avait permis de sauver des aviateurs alliés.[23]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1950 André Pellet   Conseiller général (1937-1940 et 1945-1950)
    1950 1964 Jacques Goulard    
    1964 2013
    (démission pour raison de santé)
    Jean-Jacques Goulard    
    2013 En cours Bernard Dalla-Longa   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Le , la communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune de Dieulivol s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.

    Elle intègre ensuite la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers le .

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

    En 2019, la commune comptait 340 habitants[Note 6], en augmentation de 5,26 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 030830841858844856811740730
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    705690600550576531511494515
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    469516512402444418434451433
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    419332266232248263256255328
    2017 2019 - - - - - - -
    344340-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Pierre, construite au XIIIe siècle pour être la chapelle du château de Dieulivol, a été inscrite monument historique en 1925[29].
    • Grotte dite « de la Vierge », sanctuaire marial aménagé en 1942 par les habitants dans une cavité rocheuse située à proximité de l'église, sous l'égide de l'abbé Desmazières, alors curé de Dieulivol. Les mosaïques en place venant de la région de Lille, ont fait le voyage en valise, à travers Paris occupé. Le , en pleine guerre, la grotte de Dieulivol accueillit un rassemblement célébrant « le Grand retour de Notre-Dame de Boulogne » qui attira près de cinq mille fidèles dans la localité. Initié en 1938 à Boulogne, dans le Pas-de-Calais, il se terminera en 1948. En pleine guerre, ce genre célébration aurait pu s'avérer dangereux.
    • Le centre bouddhiste du « village des Pruniers », fondé en 1982 par Thich Nhât Hanh dans les communes de Loubès-Bernac et Thénac[30], a ouvert le Hameau Nouveau à Dieulivol au lieu-dit Martineau, dans l'ancien Domaine Pellet.

    Personnalités liées à la commune

    • Bertrand de Bouville ou Beauville (Bertrandus de Bovisvilla), damoiseau, seigneur de Dieulivol. Le 21 mars 1274, à Bordeaux, ce descendant du dernier vicomte de Bezaume, rend hommage au roi d’Angleterre Edouard Ier pour la paroisse de Dieulivol et ses dépendances.
    • Pierre de Madaillan, seigneur abbé de Saint-Ferme et baron du Puy et de Dieulivol entre 1521 et 1532. Le 16 octobre 1532, gravement malade, il rédige son testament dans la maison abbatiale située dans le bourg de Dieulivol.
    • Antoine Martineau (1673-1738), avocat au parlement de Bordeaux, habitant Dieulivol, est lieutenant de la juridiction de Saint-Ferme avant d’être pourvu de l’office de juge du duché et de la juridiction de Duras en 1699. Ses lettres de provisions sont signées par Jacques Henry de Durfort, duc de Duras. Antoine Martineau s'éteint à Dieulivol le 6 avril 1738[20].
    • Gaspard de Batz de La Peyre de Trenquelléon (1717-1785), troisième fils de François de Batz, chevalier, et d’Anne du Broqua, baronne de Trenquelléon, Gaspard de Batz naquit le 6 août 1717. Il embrassa très tôt l’état ecclésiastique. Après des études de théologie - il fut docteur en Sorbonne - En septembre 1745, il fut nommé abbé commendataire de Saint-Ferme. Il porta dès lors le double titre de seigneur de Saint-Ferme et baron du Puy et de Dieulivol. Cet abbé marqua profondément de son empreinte l’histoire de la juridiction de Saint-Ferme au cours du XVIIIe siècle ; il demeura au château du Parc pendant 40 ans. En 1771, sous son abbatiat, les religieux quittèrent définitivement l’abbaye et la vie monastique prit fin. Le seigneur abbé dut faire face à la rébellion de certains habitants de sa juridiction et il soutint différents procès au parlement de Bordeaux du fait de ses tenanciers ou des religieux de l’abbaye. A son décès en 1785 il fut inhumé devant le maître autel de l’église de Saint-Ferme[20].
    • Roch Étienne de Vichy (1753-1829), fut pourvu en commende de l’abbaye de Saint-Ferme en novembre 1785. Aumônier de la reine Marie-Antoinette, il fut aussi baron et prieur d’Anzy-le-Duc et vicaire général auprès de l’évêque d’Évreux. Il vint à Saint-Ferme pour la première fois le 26 janvier 1786 mais il ne résida pas dans la juridiction aux charmes de laquelle il préféra sans doute les fastes de Versailles ! La Révolution l’obligea à quitter le pays. Il fut le dernier seigneur abbé de Saint-Ferme baron de Dieulivol.
    • Antoine Berthonneau (1731-1797), bourgeois, officier de la prévôté générale des maréchaussées et monnaies de France, ancien conseiller du roi et maire de la ville de Monségur en 1774. À la fin de l’Ancien Régime il possède des terres dans la paroisse de Dieulivol où il a aussi son « bien de campagne ». Ses deux métayers à Gey et à Renatot sont portés sur le rôle de la capitation pour l’année 1780. Lors de la Révolution il devient le premier maire de Dieulivol en 1790. Son testament daté du 20 juillet 1789 indique qu’il habite alors à Boutau. Antoine Berthonneau, maire de Dieulivol, et son fils André-Jacques, devenu à son tour maire de Monségur en 1790, sont accusés de vouloir « désunir Dieulivol et Le Puy de Coutures et de Saint-Ferme » au moment de la formation des nouveaux cantons. Et effectivement en juin 1791 Dieulivol, Saint-Ferme, Le Puy et Coutures sont rattachés au canton de Monségur. Le canton de Saint-Ferme n’est rétabli par arrêté d’Ysabeau que le 11 brumaire an III (1er novembre 1794). Le fils d’Antoine Berthonneau, André-Jacques Berthonneau, avocat, administrateur du district de La Réole est poursuivi, accusé de « fédéralisme », pour avoir soutenu l’insurrection des Girondins. Il se donne la mort le 30 octobre 1793 (9 brumaire an II) alors qu’un détachement de cavalerie est lancé à sa poursuite. Son corps est ramené à Bordeaux et sa dépouille conduite sur l’échafaud. Profondément affecté par la disparition de son fils, Antoine Berthonneau s’éteint dans sa maison au bourg de Dieulivol le 19 mars 1797 (29 ventôse an V) à l’âge de 66 ans[31]. Les familles Pellet-Goulard son alliées aux Berthonneau, Marie Berthonneau étant la grand-mère d'André Pellet.[22]
    • Fabien Sébastien Guerre (1814-1899), fils de Nicolas Benjamin Guerre qui fut maire de Dieulivol de 1835 à 1846, cet homme ancré dans son terroir, le Monségurais et le Réolais, s’employa à diffuser toutes les innovations agronomiques de son temps. Il utilisa « la première machine à battre qui ait paru dans le département de la Gironde ; c’est lui aussi qui le premier a introduit une locomobile dans une exploitation rurale ». Au milieu de la décennie 1840 il se livra à de nombreuses expérimentations agricoles sur son domaine de Chadelle à Dieulivol. Il introduisit des herses et des rouleaux et voulut populariser l’utilisation de la charrue Dombasle. En 1857, il fonda à Saint-Ferme une usine qui employait une soixantaine d’ouvriers et qui fabriquait des tuyaux de drainage, des engrais et du matériel agricole. Il fut l’un des membres fondateurs du comice agricole de l’arrondissement de La Réole dont il assura le secrétariat général dès 1849. Après avoir été le candidat officiel de l’administration pour l’élection au conseil général, Fabien Guerre fut désigné juge de paix du canton de Monségur. En 1860 il obtint la concession de la navigation du Drot. Il avait des projets importants pour développer l’activité agricole, commerciale et industrielle de la vallée à travers cette voie de communication. Sa compagnie compta jusqu’à une dizaine de bateaux.
    • Réginald Biron, dit Dom Biron, né à Libourne (1876-1947), moine bénédictin en 1898, à l'abbaye Saint Michel de Farnborough (Angleterre), fondée par l'Impératrice Eugénie en 1881. On le retrouve à l'ambassade de France à Copenhague (Danemark) durant la première guerre mondiale, puis devient prêtre de la paroisse de Dieulivol en 1928. Chercheur et écrivain, il a publié une dizaine de livre spécialisés. C'est lui qui aurait remis en lumière le fait que, potentiellement, Pierre l'Ermite serait venu à Dieulivol prêcher pour la croisade. Il meurt en 1947, à Arcachon dans une maison pour religieux.
    • Stéphane Desmazières, ou, Monseigneur Desmazières (1903-1999). Prêtre, aumônier des Scouts de France puis Evêque de Beauvais. Né à Lille, il arrive à Dieulivol durant la débâcle de juin 1940. Il marquera Dieulivol de son empreinte (implication avec le maire auprès des réfugiés, grotte de la Vierge, création d'une chorale d'une cinquantaine de personnes, qui réunira une partie des réfugiés venu de l'est de la France occupée..). Il repose dans la nef de cathédrale de Beauvais.
    • André Pellet, (1873-1950), issu d'une famille appartenant à la "Gavacherie de Monségur", déjà établie à Dieulivol ("village" de Faurie), ainsi que dans la commune voisine de Sainte-Colombe-de-Duras (Grand-Jean, Grenouilleau...), après l'épidémie de peste qui dévasta la région au XVe siècle. Maire à partir de 1910, et conseiller général à partir de 1937. En 1914, il fut appelé sous les drapeaux, comme beaucoup de Français, et se distingua, notamment au Chemin des Dames. Il en reviendra, marqué à jamais, et dans son esprit, comme pour la majorité des combattants, une pensée : "Plus jamais çà"... Homme de conviction, il œuvre inlassablement auprès de ses administrés et de son canton. Il est, entre autres, à l'origine de l'agence postale en 1925, et de l'actuelle mairie-école de Dieulivol, en 1936. En relation avec Jean Sourbet, qui était membre de l'Alliance Démocratique et Libérale. Élu dès le 1er tour lors des élections municipales du 29 avril 1945, il retrouve son fauteuil de maire après avoir démissionné en novembre 1944. Une délégation spéciale municipale fut nommée. Il est a rappeler que, outre le nécessaire travail de la commission d'épuration, l'après-guerre a pu être l'occasion de règlements de compte partisans et personnels, faisant abstraction du contexte et des actions qui n'étaient pas nécessairement mis en avant par les intéressés. Redevenu maire, il retrouve son fauteuil, et brigue finalement et obtient un nouveau mandat de conseiller général lors des élections cantonales des 23 et 30 septembre 1945. Il poursuit sa mission avec détermination et humilité, se dévouant sans différence pour tous ses administrés, travaillant inlassablement afin de trouver des solutions, remplissant le rôle de médiateur entre les divers courants[22] jusqu'à son décès brutal, en 1950. Il laisse une profonde marque dans son canton, et un souvenir très fort.
    • Son gendre, Jacques Goulard (1895-1964), marié à sa fille unique Agnès Pellet (1898-1972), sera élu maire à sa suite. Ainsi que les jeunes de sa génération, il participera à la 1ère guerre mondiale près de Verdun, où il sera "soufflé" par un obus, alors qu'il amenait un courrier dans un abri sous-terrain. Il sera, jusqu'à son décès un fidèle serviteur du souvenir de ce conflit meurtrier [22].En pleine 2ème guerre, alors en Dordogne, face aux incessantes réquisitions alimentaires allemandes, il dira, excédé lors d'une réunion  : "...ils n'ont qu'à aller les chercher à Léningrad..."[22], il ne faut pas oublier qu'il s'agissait d'un sujet très délicat, qui deviendra le début de la fin pour les nazis, et dont la simple évocation pouvait faire craindre le pire... Très investit dans la vie de Dieulivol, il décèdera en 1964, dans l'exercice de son mandat, des suites d'une "longue maladie". Il laisse le souvenir d'un homme digne et affable.
    • Son petit-fils, Jean-Jacques Goulard, né en 1927, continuera son œuvre dans tous les domaines, n'hésitant pas à contacter les plus hautes instances. Il ira, dans les années 2000, jusqu'au Ministère de l'Education Nationale, afin d'obtenir du ministre de l'époque, qu'il maintienne ouverte l'école de Dieulivol, menacée par une fermeture imminente. Ce fut un tour de force qu'il réussira, l'école étant toujours en activité. De la même manière, il réussira à maintenir l'agence postale crée par son grand-père, et, parvient à sauver l'église du XIIIe siècle (celle-ci menaçant de s'effondrer à cause de l'érosion de la falaise aux abords de laquelle elle est bâtie). Il met tout en œuvre et fera entreprendre des travaux de consolidation, ne ménageant pas ses efforts (contactant les Ministères concernés, les personnalités pouvant le soutenir et les médias) ce sera l'une des dernières grande œuvre de son mandat, en cela, soutenu par la mobilisation des habitants. Il sollicitera l'aide de la Fondation du patrimoine, une souscription sera ouverte et des dons privés seront recueillis. Il démissionne de son mandat en 2013, à 86 ans, pour raison de santé, après 50 ans d'investissement personnel et de profond dévouement.
    • Les familles Pellet-Goulard, ont ainsi œuvré pour la commune de Dieulivol, et son développement (ainsi que de sa voisine Sainte-Colombe-de-Duras)[22] sur plusieurs générations couvrant ainsi, plus de 200 ans d'histoire.[22]

    Voir aussi

    Bibliographie

    Trois livres de Benoît Pénicaud :

    • Dieulivol, l'Histoire oubliée d'un bourg du Haut Entre-deux-Mers (2008 réédité en 2009)
    • La justice des seigneurs abbés de Saint-Ferme (1716-1799) : petite histoire d'une juridiction du Bazadais au siècle des Lumières (éditions des Régionalismes, 2019)
    • Fabien Guerre (1814-1899), un petit notable en Gironde sous le Second Empire (2011).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Duras - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Dieulivol et Duras », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Duras - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Dieulivol et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Benoît Pénicaud, La justice des seigneurs abbés de Saint-Ferme (1716-1790) : petite histoire d'une juridiction du Bazadais au siècle des Lumières, Cressé, Editions des Régionalismes, , 226 p. (ISBN 978-2-8240-0996-4).
    21. Archives départementales de la Gironde (ADG), 57 W 64
    22. Références archives familiales. PS Wojciechowski-Goulard
    23. Benoît Pénicaud. "Au village après la Libération. Étude du contexte politique local. Le cas de Dieulivol dans le canton de Monségur (1944-1945)" In, L'Entre-Deux-Mers et son identité. Actes du quatorzième colloque tenu à Saint-Ferme, Pellegrue et Massugas les 20,21 et 22 septembre 2013. CLEM, 2015, p. 273-280.
    24. Histoire de Dieulivol en Guyenne, consulté le 3 octobre 2020.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    29. « Inscription de l'église Saint-Pierre », notice no PA00083539, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le .
    30. Élodie Viguier, « Aux Pruniers, la sagesse se récolte », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 5.
    31. Benoît Pénicaud, Dieulivol l'Histoire oubliée d'un bourg du Haut Entre-Deux-mers, Bordeaux, Impr. Pleine Page, , 278 p. (ISBN 978-2-9532884-1-4).
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