Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe

Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 041 habitants[Note 1].

Ne pas confondre avec le prieuré Sainte-Gauburge, situé à Saint-Cyr-la-Rosière, dans le même département.

Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe

Le bourg de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault
Maire
Mandat
Philippe Bigot
2020-2026
Code postal 61370
Code commune 61389
Démographie
Gentilé Valburgeois
Population
municipale
1 041 hab. (2019 )
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 52″ nord, 0° 25′ 49″ est
Altitude Min. 223 m
Max. 314 m
Superficie 21,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rai
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe
Géolocalisation sur la carte : Orne
Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe

    Géographie

    Localisation

    Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe se situe dans le Sud-Ouest du pays d'Ouche, un pays normand aux confins des départements de l'Orne et de l'Eure, à la limite du pays d'Auge vers l'ouest et le nord-ouest et du Perche vers le sud[1].

    Le bourg est distant de 15 km de l'Aigle (vers l'est), de 33 km d'Argentan (vers l'ouest), de 40 km d'Alençon (vers le sud-ouest), de 77 km de Caen (vers le nord-ouest) et de 141 km de Paris (vers l’est)[2].

    Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe jouxte les communes d'Échauffour et Saint-Pierre-des-Loges au nord, Saint-Hilaire-sur-Risle à l'est, Le Ménil-Bérard et La Ferrière-au-Doyen au sud-est, Mahéru et Fay au sud-sud-ouest et Planches à l'ouest[3].

    Géologie et relief

    La commune est bordée par deux forêts, celle de Saint-Évroult[4] au nord et celle de Moulins-Bonsmoulins[5] au sud-est, laquelle fait partiellement partie de la commune de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité 2[6].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe est arrosée par la Risle, rivière de Normandie prenant sa source à Planches à km à l'ouest de la commune et se jetant dans l’estuaire de la Seine après avoir parcouru le pays d'Ouche et le nord-ouest du département de l'Eure. La commune appartient donc au bassin versant de la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 9,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 842 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Échauffour », sur la commune d'Échauffour, mise en service en 1968[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,4 °C et la hauteur de précipitations de 828,1 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 40 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,9 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[19].

    Voies routières

    Liaison routière : Le centre de la commune est traversé par la RD 926[20]. Un projet de mise en voie rapide est à l'étude pour cette chaussée, en vue de raccorder la ville d'Argentan et l'Aigle à Verneuil-sur-Avre, où la RN 12, en 2×2 voies, mène à Paris. Le bourg est également traversé par la RD 932, puisqu'il est le carrefour entre ces deux anciennes nationales. Cette dernière route met le bourg de Sainte-Gauburge Sainte-Colombe à environ 10 km de l'A 28 (également E 402) reliant notamment Rouen au Mans, par l'échangeur de Gacé.

    Transports en commun

    Train en gare de Sainte-Gauburge direction Argentan.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Sancte Waldeburgis et ecclesia Sancte Columbe en 1113[23].

    Gauburge est une des variantes du nom de Walburge, sainte d'origine saxonne, vénérée notamment pour la guérison du carreau[Note 7] et de l'eczéma[24].

    Sainte-Colombe tiendrait son nom de Sancta Columba, vierge et martyre à Sens au IIIe siècle.

    Le gentilé est Valburgeois[25].

    Histoire

    Sainte-Gauburge était connue pour ses laiteries fabriquant du camembert.

    La présence d'un moulin, dit « moulin de Feugeroux » est rapportée en 1809, dont la production s'élevait à près de 1,25 quintal de farine. Transformé ultérieurement en tréfilerie, celle-ci cessera son activité en 1910[26].

    En 1864, les communes et les paroisses de Sainte-Gauburge-sur-Risle et de Sainte-Colombe-sur-Risle sont réunies. La nouvelle entité prend alors le nom de Sainte-Gauburge Sainte-Colombe. Une nouvelle église est édifiée cinq ans plus tard, après la destruction des églises de chacun des villages fusionnés.

    Treize ans plus tard, en 1877, la gare de la ville est construite sur la ligne Paris - Granville. Sainte-Gauburge devient un dépôt SNCF important.

    Il est rapporté que Napoléon Bonaparte est passé près de la commune de Sainte-Gauburge.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Avant sa fusion au sein de la communauté de communes des Vallées du Merlerault le 1er janvier 2013, le siège de la communauté de communes de la Vallée de la Risle se situait à Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1864 1870 M. Daupley    
    1870 1878 M. Tirard    
    1878 1897 M. Chapelle    
    1897 1909 M. Coisel    
    1909 1940 M. Dubu    
    1940 1944 M. Lemuet    
    1944 1945 M. Aulnette    
    1945 1955 M. Touchard    
    1955 1958 M. Perret    
    1958 1963 M. Le Brethon    
    1963 1967 Mme Lerosier    
    1967 mars 1983 Albert Desloges    
    mars 1983 juin 1995 Marcel Vanoverbeke    
    juin 1995[27] En cours Philippe Bigot[28] UMP Responsable secteur immobilier
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres, dont le maire et trois adjoints[28].

    Budget et fiscalité 2018

    Mairie de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.

    En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

    • total des produits de fonctionnement : 438 000 , soit 404  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 245 000 , soit 226  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 108 000 , soit 180  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 42 000 , soit 39  par habitant ;
    • endettement : 194 000 , soit 179  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 2,70 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 2,38 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 3,32 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 423 [30].

    Tendances politiques et résultats

    Politiquement, Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe est une commune plutôt orientée à droite. Cette tendance se confirme à l'élection présidentielle de 2012, à laquelle Nicolas Sarkozy a remporté 59,04 % des voix exprimées alors que la moyenne nationale était de 48,36 %. Lors des élections législatives de 2012, Véronique Louwagie (UMP) fait même mieux avec 65,81 % des voix dans la commune au second tour[31].

    Élections présidentielles, résultats des seconds tours :

    76,49 % pour Jacques Chirac (RPR), 23,51 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 77,89 % de participation soit 747 votes.

    62,38 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 37,62 % pour Ségolène Royal (PS), 81,06 % de participation soit 779 votes.

    59,04 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 40,96 % pour François Hollande (PS), 81,81 % de participation soit 724 votes.

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].

    Plan local d'urbanisme intercommunal en cours d'instruction[40].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,9 %), terres arables (24,7 %), forêts (14,4 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[42].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

    En 2019, la commune comptait 1 041 habitants[Note 9], en diminution de 5,54 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe a compté jusqu'à 1 556 habitants en 1931.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    580588671663784754763752743
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    7351 1741 1381 2031 1721 2781 2801 2521 212
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2541 3731 4971 5291 5561 5181 5401 4051 319
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    1 3171 2941 2331 1941 2451 1691 1651 1351 060
    2019 - - - - - - - -
    1 041--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,6 % la même année, alors qu'il est de 33,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 505 hommes pour 554 femmes, soit un taux de 52,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,31 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,3 
    90 ou +
    1,9 
    10,5 
    75-89 ans
    17,8 
    29,0 
    60-74 ans
    25,8 
    19,9 
    45-59 ans
    16,3 
    10,9 
    30-44 ans
    12,3 
    14,8 
    15-29 ans
    11,8 
    12,7 
    0-14 ans
    14,2 
    Pyramide des âges du département de l'Orne en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,7 
    9 
    75-89 ans
    12,5 
    20,2 
    60-74 ans
    20,4 
    20,8 
    45-59 ans
    19,8 
    16,1 
    30-44 ans
    15,4 
    15,5 
    15-29 ans
    13,7 
    17,3 
    0-14 ans
    15,5 

    Économie

    Profil de la population

    En 1999, le taux de chômage était légèrement supérieur à la moyenne nationale, soit 13,1 % contre 12,9 % au plan national. Le taux d'activité des personnes comprises dans la tranche d'âge 20-59 ans était de 77 %. Les actifs formaient 36,3 % de la population, suivis par les retraités (29,9 %) et les jeunes scolarisés (18,8 %).

    Parmi les actifs, on note une forte proportion d'ouvriers (42,1 %), suivis par les employés (21,1 %), les professions intermédiaires (17,5 %), les artisans et chefs d'entreprise (7 %), à égalité avec les agriculteurs (7 % également). Enfin, cadres et professions intellectuelles représentent 5,3 % de la population active[49].

    Entreprises et commerces

    Agriculture

    • Moulins (moulins à blé, moulins à tan)[50].
    • Moulin à farine, moulin à huile[51].
    • Moulin à farine[52].
    • Manoir[53].

    Tourisme

    • Hôtel de voyageurs[54].

    Commerces-industrie-services

    • Tréfilerie de Sainte-Colombe, puis S.A. le Domaine du Tremblay, puis fromagerie et laiterie industrielle dite Société Laitière et Fromagère de Sainte-Gauburge, puis S.A. la Normandie Centrale, puis Société Coopérative Agricole Groupement Laitier du Perche[55].
    • En 2008, la plus grande entreprise de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe est l'usine SNWM, anciennement Wagon Automotive[56], anciennement Le Profil.
    • D'autres domaines économiques sont présents dans la commune : l'artisanat d'art (ébéniste-restaurateur, tapissier-décorateur), l'artisanat traditionnel (garagiste, charpentier…), le commerce (boulangeries-pâtisseries, boucherie, supérette, coiffeurs, fleuriste…), l'agriculture, la restauration (bars et restaurants en centre-bourg), ainsi que le tourisme (hôtels en centre-bourg, hébergement en yourtes à la Ferme des Ânes au lieu-dit le Ménil-Géru).
    • La commune compte également une banque, un agent d'assurances, un cabinet d'architecte et un office notarial.
    • Le marché hebdomadaire, autrefois d'envergure, ne compte désormais que quelques exposants les mercredis et samedis matin.

    Infrastructures

    Enseignement

    Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe est regroupée en pôle scolaire de la Vallée de la Risle avec la commune voisine d'Échauffour. Les affaires scolaires sont du ressort de la communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault.

    Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe comporte deux bâtiments scolaires :

    L'école primaire de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.

    Les élèves de grande section, cours préparatoire et de cours élémentaire 1re année suivent leurs cours dans les locaux de l'école d'Échauffour.

    Le collège public le plus proche est le collège André-Collet, situé à Moulins-la-Marche.

    Le lycée public le plus proche est le lycée Napoléon, localisé à L'Aigle à 20 km environ de la commune.

    Santé

    Les structures médicales comprennent une pharmacie, ainsi qu'un pôle médical privé comprenant deux médecins généralistes, des infirmiers et un dentiste. Une société d'ambulances est également installée dans le bourg.

    Cultes

    L'église fait partie de la paroisse de Saint Godegrand, dans le diocèse de Séez[57].

    Équipements publics

    • Recyclage : Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe possède sa propre déchèterie au lieu-dit le Boulai.
    • Centre de tri postal : Une plate-forme de distribution de La Poste du courrier a ouvert en février 2007 au lieu-dit le Boulai[58].

    Lieux et monuments

    La commune possède vingt-cinq bâtiments inventoriés à l'Inventaire général du Patrimoine culturel de Basse-Normandie, mais aucun n'est classé Monument Historique [59].

    L'église de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe

    Église de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.
    Calvaire.

    La nouvelle église Sainte-Gauburge[60] a été construite afin de remplacer les deux anciens sanctuaires, préalablement détruits. La première pierre du nouvel édifice est posée en 1869. En 1875, la nouvelle église est consacrée.
    D'un point de vue architectural, la nouvelle église est basée sur un plan en croix latine. À une nef unique de quatre travées succède une abside, l'ensemble possédant des voûtes lambrissées en plein cintre. Unique exception, la croisée du transept, garnie d'une fausse voûte en ogives[61]. À l'intérieur de l'église se trouvent un tableau de saint Ignace (XVIIe siècle) et un christ en bois du XVIIIe siècle.

    Un clocher-porche néo-roman, coiffé d'une flèche polygonale en ardoise, précède la nef.

    Le calvaire

    Un calvaire est visible au bord de la route départementale 926, sur la droite dans un virage à l'entrée du bourg en venant de Paris.

    Le monument aux morts

    Monument commémoratif, initialement inauguré le 16 octobre 1921 à la mémoire des quarante-quatre enfants du village, morts pour la France, lors de cette Première Guerre mondiale. Il porte également les noms des victimes des autres conflits[62].

    La gare

    La gare de Sainte-Gauburge, à l'état d'abandon, comporte un parking servant à entreposer des containers de déchets recyclables.

    La gare apparait dans le film Ripoux contre ripoux, de Claude Zidi (1989).

    Loisirs

    • Manifestations : Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe tient sa fête communale chaque troisième week-end de juin.
    • Jumelage : Sainte-Gauburge Sainte-Colombe fait partie du comité de jumelage associant deux autres communes (Courtomer et Moulins-la-Marche) avec la ville allemande de Schmitten depuis 1981[63]. Schmitten est une commune de 8 857 habitants située près de Darmstadt (31 décembre 2007).

    Sports

    • Football : l'Association sportive valburgeoise (ASV) propose essentiellement du football.
    • Équitation : un centre équestre est situé au lieu-dit la Mare-Plate.
    • Pétanque : un club de pétanque propose des activités depuis 2013.
    • VTT : un club de VTT a été créé en 2013.

    Personnalités liées à la commune

    • Marcel Brossier, né le 3 mars 1909 à Sainte-Gauburge est un des premiers fusillés français pour fait de résistance. Mécanicien habitant Rennes en 1940, il y est condamné à mort le 12 septembre et fusillé le 17 pour avoir sectionné un câble téléphonique militaire de l’armée allemande[64].
    • René et Hélène Bondoux, ainsi que leur fils Jean, sont reconnus Justes parmi les nations pour avoir recueilli et caché les quatre membres de la famille Schumacher[65] en 1944-1945[66]
    • Gilbert de Chambertrand, écrivain guadeloupéen vivant alors à Paris, a trouvé refuge chez sa fille à Sainte-Gauburge lors de l'invasion de la capitale par les troupes nazie en 1940. Il y restera pendant près de deux ans et endossera le rôle de préparateur de pharmacie durant cette période. Décédé en 1983, ses cendres reposent aujourd'hui dans le caveau familial de son gendre au cimetière de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.

    Annexes

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Maladie due à l’affection tuberculeuse des glandes du mésentère, et plus particulièrement à la péritonite tuberculeuse. Le ventre est alors dur comme un carreau.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Site du Pays d'Ouche - Cartographie du Pays d'Ouche » (consulté le ).
    2. Toutes les distances indiquées sont à vol d'oiseau.
    3. « Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe » sur Géoportail..
    4. Forêt de Saint-Évroult
    5. Forêt domaniale de Moulins-Bonsmoulins
    6. Zone sismique en aléa modéré, p.67
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Échauffour - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe et Échauffour », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Échauffour - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « GoogleMaps - tracé de la RN26 » (consulté le ).
    21. Guide des transports interurbains de l'Orne, édition 2005/2006 - page 9, « Les lignes du réseau cap Orne»
    22. Et non pas gare de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.
    23. Orderic Vital, Historiæ ecclesiasticæ, éd. Auguste Le Prévost et Léopold Delisle, Jules Renouard, Paris, t. V, 1855, p. 197, pièce jointe n° VIII.
    24. Hippolyte Gancel, Les Saints qui guérissent en Normandie, Rennes, Éditions Ouest-France, , 253 p. (ISBN 978-2-7373-4726-9), p. 47.
    25. « Site des habitants des communes françaises - Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe » (consulté le ).
    26. « Moulin à farine dit Moulin de Feugeroux, puis Tréfilerie Bigot », notice no IA00061081, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. « Les élections Municipales 2008 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. Réélection 2020 : « Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe. Philippe Bigot rempile pour un cinquième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. Les comptes de la commune
    30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    31. Site du ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2012 - Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe », (consulté le ).
    32. « Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur - Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe » (consulté le ).
    33. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur - Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe » (consulté le ).
    34. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur - Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe » (consulté le ).
    35. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    37. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    38. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. PLUi secteur Pays de camenber)
    41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    42. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe (61389) », (consulté le ).
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Orne (61) », (consulté le ).
    49. Sources : Journal du net.com, consulté le 12 décembre 2008
    50. Moulins
    51. Moulin à farine, moulin à huile
    52. Moulin à farine dit Moulin de Feugeroux, puis Tréfilerie Bigot
    53. Manoir
    54. Hôtel de voyageurs
    55. Tréfilerie, fromagerie industrielle, laiterie industrielle
    56. « Site de wagon automotive - Locations - Sainte Gauburge » (consulté le ).
    57. « Site du diocèse de séez- Paroisses Saint Godegrand » (consulté le ).
    58. « Le centre-courrier de Sainte-Gauburge ouvert - Orne », Ouest France, (consulté le ).
    59. « Œuvres architecturales à Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. Église paroissiale Sainte-Gauburge
    61. « Église Paroissiale Sainte-Gauburge », notice no IA00134868, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Le monument aux morts inauguré en 1921 est restauré
    63. « Site de Ouest France - Le maire de Schmitten a été reçu à la mairie de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe », Ouest France, (consulté le ).
    64. Françoise Lancelot, « La Maltière : Il y a cinquante-quatre ans, la barbarie nazie », L'Humanité, (consulté le ).
    65. Familles réfugiées à Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe
    66. « Bondoux Jean ; Bondoux Hélène ; Bondoux René », sur yadvashem-france.org, Yad Vashem France, (consulté le ).
    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Orne
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.