Sainte-Juliette

Sainte-Juliette est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Sainte-Juliette

Château de la Barathie à Sainte-Juliette.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy
Maire
Mandat
Agnès Palmié
2020-2026
Code postal 82110
Code commune 82164
Démographie
Gentilé Juliettiens
Population
municipale
126 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 17′ 15″ nord, 1° 10′ 12″ est
Altitude 100 m
Min. 115 m
Max. 243 m
Superficie 7,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres Sud-Quercy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Juliette
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Juliette
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Sainte-Juliette
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Sainte-Juliette

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Petite Barguelonne, le ruisseau de Tartuguié et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sainte-Juliette est une commune rurale qui compte 126 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 445 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Juliettiens ou Juliettiennes.

    Géographie

    Commune située dans le Quercy et plus précisément en Quercy blanc, près du confluent entre le Tartuguié et de la Barguelonne.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe du département du Lot.

    Communes limitrophes de Sainte-Juliette[1]
    Montcuq-en-Quercy-Blanc
    (Lot)
    Bouloc-en-Quercy Montlauzun
    (Lot)
    Lauzerte Tréjouls

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Petite Barguelonne, le ruisseau de Tartuguié, le ruisseau de Lafargue, le ruisseau de Saint-Caprais et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[3],[Carte 1].

    La Petite Barguelonne, d'une longueur totale de 35,1 km, prend sa source dans la commune de Villesèque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Barguelonne à Montesquieu, après avoir traversé 11 communes[4].

    Le ruisseau de Tartuguié, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de Lendou-en-Quercy et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans la Petite Barguelonne sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[5].

    Réseaux hydrographique et routier de Sainte-Juliette.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 835 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durfort », sur la commune de Durfort-Lacapelette, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 765,6 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[18] :

    • la « butte de Guitard » (62 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Lot et une dans le Tarn-et-Garonne[19] ;
    • le « pech de la Rode » (276 ha), couvrant 4 communes dont une dans le Lot et trois dans le Tarn-et-Garonne[20] ;
    • les « Penchants de Bouloc » (323 ha), couvrant 3 communes du département[21] ;

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Juliette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,6 %), forêts (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    L'époque gallo-romaine

    Avant l’ère actuelle, la vie est là mais laisse peu de traces.

    Le Haut Moyen Âge

    La vie s’organise, les seigneurs marquent leur territoire d’une colline à l’autre. C’est le temps des « mottes » féodales qui deviennent des places-fortes. Aux lieux-dits « Sainte-Juliette », « Naudy », « Fauré » ou ailleurs, quelques pierres sont érigées pour former des murs de défense. Plus en hauteur, une tour plus forte émerge de la verdure (elle prendra plus tard le nom de Baratie).

    Le XIIIe siècle

    Bertrand Barat, co-seigneur des lieux, donne son nom à la tour modeste devenue château de la Baratie. Le , le comte de Toulouse reçoit les honneurs de la seigneurie. Dépendant du diocèse de Cahors, le pays s’identifie à l’Occitanie.

    Les Anglais

    Au XIVe siècle, le pays occitan est envahi par des occupants qui ne parlent ni la langue d’oc, ni la langue d’oy ; ils passent souvent par un chemin qui deviendra le chemin des Anglais. Sur leur route, ils n’épargnent pas les châteaux dont les blessures sont très visibles à la Baratie, un peu moins à Sainte-Juliette où la chapelle du XIIIe reste debout ; une tour carrée viendra la renforcer au XVe siècle.

    Le XVIe siècle

    Après la guerre de Cent Ans, une église s’est affirmée à Sainte-Juliette, une autre est bâtie dans l’annexe de Saint Fort (aujourd’hui sur le territoire de la commune de Lauzerte). Mais les protestants ne sont pas loin et les guerres de religion laissent un petit souvenir : la voûte de l’église annexe est détruite.

    La Révolution française

    Les maisons, les places-fortes sont géographiquement dispersées, il n’y a pas de haut-lieu stratégique à détruire dans la région ; seul le château de la Baratie perd de la hauteur, voyant ses tours dévastées et décapitées. La paroisse Sainte-Juliette devient bourg principal et s’associe au hameau de Guitard pour créer la commune de Sainte-Juliette, département du Lot.

    Napoléon en 1808

    Pour être agréable à l’épouse du consul de Montauban, Napoléon (dit-on) aurait créé le département de Tarn-et-Garonne, en « empruntant » des terres aux départements du Lot, du Tarn, de l’Aveyron et de Lot-et-Garonne. À cette occasion, la commune de Sainte-Juliette quitte le département du Lot pour s’intégrer dans le nouveau département. À cette époque, plus de 400 habitants s’activent dans les champs et l’école publique accueille beaucoup d’enfants, en 1845. L’église sera restaurée entièrement 43 ans plus tard, avec sa façade actuelle en briques roses (unique dans la région) et son corps de bâtiment en pierres calcaires du Lot. Ces bâtiments ont été consolidés après 1945 et les façades extérieures ont été rénovées, décapées et rejointoyées en 2002.

    Hier

    De la terre…

    Au début du XXe siècle, l'activité est essentiellement liée au travail de la terre. Polyculture, élevage et raisin de table chasselas avec quelques prunes d’ente (pour faire les « pruneaux d’Agen »). En 1920, un projet de ligne de chemin de fer fait rêver, il y a espoir de désenclaver le village et la région pour les développer. Le terrassement de la ligne est réalisé, depuis Cahors jusqu’à Valence-d’Agen, au prix de travaux considérables dont les vestiges sont encore visibles de nos jours, mais les rails ne seront jamais posés et la ligne tant espérée ne verra jamais le jour. Au village de Sainte-Juliette, l’école est animée et les boutiques sentent bon la vie avec une épicerie, un café, une minoterie, une forge. Un maçon est aussi occupé au pays, tout comme le forgeron qui sait tout faire. Mais tout change vers 1950.

    …À la pierre

    1948 : fin des activités de la minoterie. 1950 : après un court essai de production d’emballages, tout s’arrête. Au début des Trente Glorieuses, tous les artisans commerçants ferment leurs portes. 1971 : l’école ferme ses portes, elle aussi. 1972 : un négoce ouvre ! au bord de la route départementale, un négociant en matériaux s’installe ; il propose également des travaux de terrassements. 1986 : une marbrerie ouvre ! sur le coteau, entouré de chasselas et de tournesols, le travail du marbre et du granit emploie une dizaine de personnes du pays. Et d’autres artisans suivent : un atelier d’emballages spéciaux, de containers pour objets fragiles ; une entreprise nationale de production de plants de melons ; une agence de conseil en publicité ; une traductrice d’anglais.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[25].

    Liste des maires

    Mairie de Sainte-Juliette.
    Liste des maires successifs[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1794 Paul Albugues    
    1794 1798 Jean Sales    
    1798 1803 Jean-Pierre Momayou    
    1803 1816 Guillaume Albiac    
    1816 1821 Pierre Mauroux    
    1821 1841 Jean Albugues    
    1841 1862 Antoine Albiac    
    1862 1881 Jean-Ambroise Chaule    
    1881 1909 Barthélémy Albugues    
    1909 1914 Jean-Paul Albugues    
    1914 1918 Bernard Gausseres    
    1918 1919 Albert Rolland    
    1919 1925 Jean-Paul Albugues    
    1925 1935 Louis Libeau    
    1919 1925 Jean-Paul Albugues    
    1925 1935 Louis Libeau    
    1935 1944 Camille Crispel    
    1944 1946 Edourd Meyer    
    1946 1954 Louis Libeau    
    1954 1955 Auguste Lacombe    
    1955 1959 Louis Chaule    
    1959 1971 Camille Crispel    
    1971 1989 Michel Gibert    
    1989 2001 Maurice Flourens    
    mars 2001 En cours
    (au 16 juillet 2014[27])
    Agnès Palmié    

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Juliettiens.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29]. En 2019, la commune comptait 126 habitants[Note 7], en diminution de 11,27 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    363405445312383368357339337
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    329335328303295268247239217
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    209217218165188180196180165
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    138127107103102101113117142
    2018 2019 - - - - - - -
    128126-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 4]10,7 %6 %7,8 %
    Département[I 5]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 64 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 55 en 2013 et 53 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 44, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,1 %[I 8].

    Sur ces 44 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    10 établissements[Note 9] sont implantés à Sainte-Juliette au [I 11]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 10 entreprises implantées à Sainte-Juliette), contre 14,1 % au niveau départemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans le Quercy Blanc, une petite région agricole ne concernant qu'une commune du département de Tarn-et-Garonne[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations1811810
    SAU[Note 11] (ha)460544615744

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 11 en 2000 puis à 8 en 2010[34] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[35],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 460 ha en 1988 à 744 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 74 ha[34].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Sainte-Juliette » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sainte-Juliette » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sainte-Juliette » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sainte-Juliette » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Fiche communale de Sainte-Juliette », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « la Barguelonnette »
    5. Sandre, « le Ruisseau de Tartuguié »
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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