Montesquieu (Tarn-et-Garonne)

Montesquieu est une commune française, située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie, à 12 kilomètres environ au nord de Moissac. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Pour les articles homonymes, voir Montesquieu (homonymie).

Montesquieu
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Annie Feau
2020-2026
Code postal 82200
Code commune 82127
Démographie
Population
municipale
758 hab. (2019 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 13″ nord, 1° 04′ 48″ est
Altitude 194 m
Min. 72 m
Max. 197 m
Superficie 28,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Moissac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moissac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montesquieu
Géolocalisation sur la carte : France
Montesquieu

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne, la Petite Barguelonne, le ruisseau de Cabarieu et par divers autres petits cours d'eau.

    Montesquieu est une commune rurale qui compte 758 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Moissac. Ses habitants sont appelés les Montesquivois ou Montesquivoises.

    Ses habitants sont appelés les Montesquivois, ou Montesquiviens.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le Quercy et plus précisément dans le Quercy Blanc, où la Barguelonnette va se confondre avec la Barguelonne.

    Montesquieu s'étend sur 2 865 hectares. Elle se situe à environ 12 kilomètres au nord de Moissac.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    Montesquieu compte trois hameaux : Sainte-Thècle, hameau principal, où se trouve la mairie ; Esmes, petit hameau surplombant la Barguelonne ; Montesquieu où se trouve le château.

    Géologie et relief

    Son altitude varie entre 72 et 197 mètres (au lieu-dit Sécot). Le territoire communal est composé d’une succession de vallons entre lesquels serpentent une quinzaine de ruisseaux qui se jettent dans la rivière Barguelonne au nord. Les collines offrent de grandes parcelles vouées à l’agriculture qui est dominée par l'élevage et la polyculture. La commune se trouve notamment sur le territoire de l'appellation d'origine contrôlée du chasselas de Moissac. Au recensement agricole de 2000, la superficie agricole utilisée (SAU) était de 1 726 hectares (60,2 % de la surface totale).

    Végétation

    La commune de Montesquieu présente un important taux de boisement, avec plusieurs bois et bosquets dont l’essence dominante est le chêne. Ce territoire est donc propice au développement de nombreuses espèces animales ; des mammifères (chevreuil, sanglier, écureuils, hérisson…), oiseaux (buse variable, pic-vert, guêpier d’Europe…) insectes (libellules, papillons, lucane cerf-volant…).

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Barguelonne, la Petite Barguelonne, le ruisseau de Cabarieu, un bras de la Barguelonne, le Marchet, le Ricot, le ruisseau de Buffevent, le ruisseau de Capel, le ruisseau de Cédar, le ruisseau de Cigalou, le ruisseau de Claveillé, le ruisseau de Fontpeyre, le ruisseau de Guillalmou, le ruisseau de Labruguède, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[3],[Carte 1].

    La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[4].

    La Petite Barguelonne, d'une longueur totale de 35,1 km, prend sa source dans la commune de Villesèque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Barguelonne sur le territoire communal, après avoir traversé 11 communes[5].

    Réseaux hydrographique et routier de Montesquieu.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 784 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durfort », sur la commune de Durfort-Lacapelette, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 765,6 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 29 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Montesquieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 1],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (72,9 %), forêts (15,7 %), terres arables (9,9 %), zones urbanisées (1,3 %), prairies (0,2 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    La présence gauloise est attestée par un tombeau (tumulus) à Esmes. Le paysage en garde la trace juste en dessous de l’église actuelle. Montesquieu était alors située sur le territoire du peuple gaulois des Cadurques, dont la capitale était Cahors. À Esmes également passait une voie romaine qui reliait Penne d’Agenais à Moissac. Ce « Chemin Moissagais » traversait la Barguelonne sur le site de l’actuel moulin de Cayrou.

    Après les invasions barbares des Ve et VIe siècles, puis les temps difficiles du Haut Moyen Âge, il faut attendre 1125 pour trouver la toute première mention de Montesquieu. Une charte parle en effet pour la première fois le seigneur de Montesquieu (« …é aquel de Montesquio »). Montesquieu (Monte Esquivo) semble désigner le mamelon bien isolé (esquivé) sur lequel fut bâti le château par la puissante famille des Durfort. Cependant les premiers seigneurs appartenaient à la maison de Fumel, vassale des Durfort à Montesquieu. Au cours des siècles la seigneurie changea plusieurs fois de main, passant aux familles De La Barthe, D’Arvieu, De Jehan, De Cazals. La seigneurie de Montesquieu connut une histoire mouvementée, en lien avec les péripéties de son temps. Ainsi le château fut détruit en 1214 par les troupes de Guy de Montfort durant la croisade des Albigeois.

    La guerre de Cent Ans fut également éprouvante car Montesquieu était situé sur une zone de frontière entre les royaumes de France et d'Angleterre, le lieu-dit Gal de l’Inglés (gué de l’anglais ») sur la Barguelonne à Esmes fut le lieu d’une bataille. On a même retrouvé au XIXe siècle dans le village d’Esmes les restes d’hommes et de chevaux emmêlés. Des découvertes identiques eurent lieu à Sainte-Thècle.

    À l'époque moderne, les guerres de religions furent aussi une période troublée : Jacques De La Font de Jehan, seigneur de Montesquieu mourut pour la Ligue en 1589 à Sarlat. Les habitants durent aussi subir le passage des gens de guerre démobilisés qui vivaient de rapines et de brigandages. En 1625 la communauté doit par exemple verser des vivres à monseigneur d’Epernon pour éviter le logement de ses gens de guerre. En 1628-1632 l’épidémie de peste oblige la communauté à prendre des mesures anti-contagion comme des palissades autour du hameau de Montesquieu et le nettoyage des maisons.

    Mais les aléas climatiques furent sans doute les plus durs pour cette communauté paysanne. Les hivers très froids de 1693 et 1694 sont terribles. Au XVIIIe siècle, les habitants sont frappés à de nombreuses reprises par des orages dévastateurs et la grêle, ainsi que des inondations de la Barguelonne. Montesquieu est touchée en 1760, 1765, 1772, et surtout 1787 où le les consuls notent que « survint un ouragan accompagné de grêle et de pluie dont les effets ont été si funestes que les arbres ont été arrachés ou rompus, les récoltes détruites, broyées ou ensevelies dans le limon ou entraînées par des torrents, les maisons ébranlées ». La même source dit que des habitants surpris dans les champs sont morts et que « les habitants sont sans ressources pour leur subsistance ».
    Pourtant, les deux siècles qui précédèrent la Révolution virent aussi l’émergence d’une société villageoise qui se développa et sut défendre ses intérêts. Les paysans d’Esmes s’opposèrent avec succès à leur curé et à la seigneuresse de Montesquieu en 1551 qui prélevaient des impôts exagérés. Après un incident en 1739, les consuls issus de la communauté villageoise obtinrent du seigneur qu’ils se réunissent désormais à Sainte Thècle et non au château de Montesquieu.
    La communauté villageoise ne se réduisait pas seulement aux paysans. On y trouvait de nombreux métiers, et surtout des artisans comme des tailleurs (dix à la fin du XVIIe siècle), charpentiers, maçons, forgerons, cordonniers, menuisiers… On trouvait également des briqueteries et tuileries dont il reste encore quelques vagues vestiges. La Barguelonne à Montesquieu comptait au début du XVIIIe siècle quatre moulins.

    Au cours de la Révolution, le château fut assiégé le et échappa de peu à l’incendie. Les terres seigneuriales furent vendues comme biens nationaux vers 1792-93. 

    Le XIXe siècle fut marqué par un essor économique et agricole, surtout lié à la culture du chasselas. La nouvelle église de Sainte-Thècle, inaugurée en 1862, fut définitivement achevée en 1873. Une école fut ouverte à Sainte-Thècle en 1833, et à Esmes en 1880. 

    Pourtant l’exode rural commença à vider peu à peu la commune. La population qui dépassait les 1 300 habitants en 1850 est passée en 1920 à 770 habitants. La commune est aussi durement touchée par la Grande Guerre, plus de quarante de ses jeunes gens y laissèrent la vie. Durant l’occupation, elle est un relais vers les maquis du Lot. Après la guerre, l’exode rural s’est poursuivi, avec un minimum de 631 habitants au recensement de 1999. Depuis, un renouveau démographique s’est opéré grâce à de nouveaux arrivants, la population au dernier recensement était de 796 habitants.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2014 Denis Benech    
    2014 En cours Annie Feau UMP  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2019, la commune comptait 758 habitants[Note 7], en diminution de 1,94 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7131 2151 4411 2931 4371 4851 4771 4021 327
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3201 2751 2261 1761 1111 0411 0731 013931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    989941896770788738782758769
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    713711651670662632730759773
    2018 2019 - - - - - - -
    751758-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 326 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 750 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 190 [I 4] (20 140  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]5,5 %10,7 %10,1 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 445 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Moissac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 173 emplois en 2018, contre 180 en 2013 et 232 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,6 %[I 10].

    Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 113 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    56 établissements[Note 10] sont implantés à Montesquieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble56
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    47,1 %(9,6 %)
    Construction916,1 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1832,1 %(29,7 %)
    Activités immobilières47,1 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    58,9 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    814,3 %(13,6 %)
    Autres activités de services814,3 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 56 entreprises implantées à Montesquieu), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[28] :

    • Frejabise Groupe Gay, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (17 222 k€)
    • JMD Antenne, travaux d'installation électrique dans tous locaux (62 k€)
    • Montesquieu Equipement Autos, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations90855742
    SAU[Note 13] (ha)1 7031 6941 5141 602

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 90 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 85 en 2000 puis à 57 en 2010[31] et enfin à 42 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[32],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 703 ha en 1988 à 1 602 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 38 ha[31].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Joseph Cayrou, Les Seigneurs et la Communauté de Montesquieu, p. 19-51, 259-274, Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne, 1903, tome 31 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Montesquieu » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moissac » (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montesquieu » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montesquieu » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montesquieu » (consulté le ).
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