Sainte-Lheurine

Sainte-Lheurine est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Sainte-Lheurine

L'église de Sainte-Lheurine.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Jean-Pierre Mariau
2020-2026
Code postal 17520
Code commune 17355
Démographie
Gentilé Sainte-Lheurinois
Population
municipale
503 hab. (2019 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 56″ nord, 0° 21′ 51″ ouest
Altitude Min. 36 m
Max. 109 m
Superficie 17,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Lheurine
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Lheurine
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Sainte-Lheurine
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Sainte-Lheurine
Liens
Site web www.saintelheurine.fr

    Ses habitants sont appelés les Sainte-Lheurinois et les Sainte-Lheurinoises[1].

    Géographie

    La commune de Sainte-Lheurine se situe dans le sud du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Deux cours d'eau traversent la commune, le Noblat et le Villier.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Lheurine est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (41,9 %), terres arables (40,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), forêts (4,3 %), prairies (2,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à Leverina, vierge et martyre de Grande-Bretagne au Ve siècle.

    Pendant la Révolution française, elle prend le nom de Lheurine-la-Montagne, puis Lheurine en 1793, et enfin dans le Bulletin des Lois de 1801 Sainte-L'Heurine, puis Sainte-Lheurine.

    Histoire

    Au lieu-dit le Cruchaud, une nécropole préhistorique qui a livré au XIXe siècle quelques objets a été sondée en 1998. Il pourrait s'agir d'un lieu d'inhumation de la civilisation de Peu-Richard ou des Matignons (entre 3 000 et 2 000 av. J.-C.). Des traces d'enclos et de vases de verre gallo-romains ont été découvertes aux Billionnelles et aux Maines. La Fontaine proche du hameau d'Herbeaud, qui avait la réputation d'être miraculeuse, a inspiré quelques lignes à Agrippa d'Aubigné, dans lesquelles l'écrivain se moque de ses prétendues vertus.

    La seigneurie de Sainte-Lheurine qui relevait d'Archiac a appartenu aux Poussard et du Chilleau. La paroisse comptait plusieurs logis nobles à la Motte, la Laigne et à Cruc. Au cours de la Révolution, lors de la Terreur et de la réaction anti-catholique, Sainte-Lheurine a choisi le nom de Lheurine-la-Montagne. Le village comptait 1 084 habitants en 1826.

    De nos jours, Sainte-Lheurine est l'une des communes les plus viticoles du canton de Jonzac.[9]

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’azur à l’écusson d’argent chargé d’une croisette de sable, accompagné de trois étoiles de dix rais d’or.
    Commentaires : Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Administration

    Liste des maires

    Mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 en cours Jean-Pierre Mariau DVD Viticulteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 503 habitants[Note 2], en diminution de 3,08 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    782806808791885836835826845
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    867877865843819710645592551
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    540603580561549535539493521
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    569549510473476455460515519
    2019 - - - - - - - -
    503--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    La viticulture est une ressource économique importante. La commune est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[14].

    Lieux et monuments

    Église Sainte-Lheurine

    L'église Sainte-Lheurine.

    L'église Sainte-Lheurine s'apparente à celle de Saint-Martin d'Arthenac : en effet, elle présente une façade asymétrique due à un agrandissement latéral de l'édifice caractéristique du XVe au début du XVIe siècle. Le monument, de dimensions imposantes, est situé sur une colline et domine la plaine alentour.

    Seul le mur sud conserve des éléments romans, notamment des fenêtres étroites en plein cintre. Le clocher carré à niveau unique porte que chaque face à deux fenêtres jumelées, séparées par un pilastre à nervures. À l'intérieur, la nef est voûtée sur croisée d'ogives du XVe siècle tandis que le carré du clocher et le chevet ont été voûtés au XIXe siècle.

    La nef et le carré sont séparés par un arc Renaissance. Une main, peut-être d'origine médiévale, est gravée sur le mur sud de la nef. La cloche date de 1753.

    Ancienne croix

    L'origine de nom de la Pierre-Percée est inconnu. Il inspira toutefois vers 1760 Simon Bouchet, Olivier Benoît, Pierre Biné et Jean Pelletan qui creusèrent une pierre bientôt surmontée d'une croix aujourd'hui disparue et qu'ils dressèrent au bord du chemin. La tradition locale veut que les jeunes gens qui passent par le trou se marient dans l'année.

    Moulin à vent d'Artus

    Moulin d'Arthus

    L'ancien moulin à vent d'Arthus est en pierre de taille. C'est seulement au XIXe siècle que ce type de maçonnerie est apparu. Des moulins plus anciens et endommagés ont souvent été réparés en partie avec cette technique. L'escalier traditionnel en bois a également souvent été remplacé par un escalier en pierre accroché au mur. Ici, la construction de la "tonnelle" sur trois niveaux est d'un seul jet. Le point de vue sur le vignoble et la campagne environnante offert par le site a justifié l'installation de tables d'orientation au pied du moulin.

    • Référence : archives départementales et "Le patrimoine des communes de Charente-Maritime", édition Flohic.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes et références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Archives départementales et "Le patrimoine des communes de Charente-Maritime", édition Flohic.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le ).

    Voir aussi

    Liens externes

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