Saisons dans la culture japonaise

Les saisons ont un rôle important dans la culture japonaise.

Importance dans la culture japonaise

Peinture

Kanō Shōei et son fils Kanō Eitoku, Fleurs et oiseaux des quatre saisons (XVIe siècle). Encre sur papier, 2 paires de 16 fusuma, 2 x (176 × 142 cm). Daitoku-ji (大徳寺), Kyoto.

Les représentations de la nature au fil des saisons « ne sont pas dans la culture japonaise de simples motifs décoratifs, mais sont toujours associées à une symbolique établie par les poètes depuis le VIIIe siècle[1] ».

On peut citer Fleurs et oiseaux des quatre saisons par Kanō Shōei et son fils Kanō Eitoku au XVIe siècle et Paysages de printemps et d'automne par Hara Zaishō au XIXe siècle.

Nom des saisons en japonais

Le tableau ci-dessous présente les différentes façons d'écrire les saisons (kisetsu (季節)) en japonais.

Français Rōmaji Hiragana Kanji
éténatsuなつ
automneakiあき
hiverfuyuふゆ
printempsharuはる

Les quatre saisons se divisent traditionnellement en 24 périodes (sekki) et en 72 « micro-saisons » () inspirées des sources chinoises[2].

Le terme « shiki (四季, quatre saisons) est très souvent employé au Japon, pour accentuer le fait qu'il existe quatre saisons distinctes au niveau du climat, des coutumes, des catastrophes naturelles, de la gastronomie ou des évènements sociaux.

Par exemple, le hanami (花見) réfère au printemps, les feux d'artifice à l'été, la dégustation de sanma (秋刀魚 さんま) à l'automne et la cérémonie de passage à l'âge adulte se fait en plein hiver.

Références

  1. « Le Japon au fil des saisons », sur cernuschi.paris.fr (consulté le ).
  2. « Les 72 micro-saisons du Japon », sur nippon.com, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

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