Sakiet Sidi Youssef

Sakiet Sidi Youssef (arabe : ساقية سيدي يوسف) est une petite ville du Nord-Ouest de la Tunisie située à quelques kilomètres de la frontière algéro-tunisienne, sur la route RN5, entre la ville tunisienne du Kef et la ville algérienne de Souk Ahras.

Sakiet Sidi Youssef

Réfugiés algériens près de Sakiet Sidi Youssef en 1952
Administration
Pays Tunisie
Gouvernorat Le Kef
Délégation(s) Sakiet Sidi Youssef
Maire Mohamed Ouled Karia (Ennahdha)[1]
Code postal 7120
Démographie
Population 6 335 hab. (2014[2])
Géographie
Coordonnées 36° 13′ 20″ nord, 8° 21′ 17″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
Sakiet Sidi Youssef
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
Sakiet Sidi Youssef
Liens
Site web www.commune-sakietsidiyoussef.gov.tn

    Administration

    Rattachée au gouvernorat du Kef, elle constitue une municipalité comptant 6 335 habitants en 2014[2] ; elle est aussi le chef-lieu d'une délégation.

    Histoire

    Cette localité, nommée Naraggara par Ptolémée[3] à l'époque romaine[4], faisait partie de la province romaine d'Afrique proconsulaire. L'historien Polybe l'écrivait Margaron[5]. En 202 av. J.-C., lors de la bataille de Zama, Scipion l'Africain et Massinissa y affrontent Hannibal Barca. Son nom apparaît sur la Table de Peutinger[6].

    Le , le village est victime d'un bombardement de l'armée française[7].

    Personnalités

    Notes et références

    1. « Régions-Municipales 2018 : des nouveaux Conseils municipaux installés », Nessma, 28 juin 2018
    2. Recensement de 2014 (Institut national de la statistique)
    3. Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol. 22, par Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert : NARAGGARITANUS, (Géog. anc.), siège épiscopal d'Afrique, dans la province proconsulaire. Dans une lettre synodale des évêques de cette province au concile de Latran, on lit entre les souscriptions, Benenatus episcop. ecclesioe Naraggaritanoe. C'est la bonne orthographe, car Ptolémée lib. IV. chap. iij. nomme la ville Naraggara. Tite-Live, lib. XXX. chap. xxix. l'appelle Nadagara. Antonin la met entre Tagaste & Sica veneria, à vingt-cinq mille pas de la première, & à trente-deux mille de la seconde.
    4. Paul Monceaux, « Une inscription chrétienne d'Algérie », CRAI, vol. 63, n°3, 1919, p. 248-251
    5. Ridha Alghaddhab, « Zama Regia (Henchir Jama, Tunisie), Proconsulaire », Jeunes Tunisiens, 10 février 2008
    6. [image] Table de Peutinger (section 3 : Afrique et Numidie)
    7. André Urban, États-Unis, tiers-monde et crises internationales (1953-1960) : aux origines d'un affrontement, éd. L'Harmattan, Paris, 2005, p. 119
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