Salmane ben Abdelaziz Al Saoud
Salmane ben Abdelaziz Al Saoud (arabe : سلمان بن عبد العزيز آل سعود, Salmān bin ʻAbd al-ʻAzīz Āl Saʻūd) ou, de manière plus courte, Salmane, né le [1] à Riyad, est roi d'Arabie saoudite depuis le . Il est membre de la dynastie saoudienne et l'un des fils d'Ibn Séoud, le fondateur de l'Arabie saoudite, en 1932. Gouverneur de Riyad pendant plus de cinquante ans, il est nommé ministre de la Défense d’Arabie saoudite le [2], et prince héritier le . Il succède à son demi-frère Abdallah, en tant que roi, en 2015.
Salmane ben Abdelaziz Al Saoud (ar) سلمان بن عبد العزيز آل سعود | |
Le roi Salmane en février 2020. | |
Titre | |
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Roi d'Arabie saoudite Premier ministre d'Arabie saoudite | |
En fonction depuis le (7 ans, 7 mois et 12 jours) |
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Premier ministre | Lui-même |
Prédécesseur | Abdallah |
Prince héritier d'Arabie saoudite Premier vice-Premier ministre | |
– (2 ans, 7 mois et 4 jours) |
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Prédécesseur | Nayef ben Abdelaziz Al Saoud |
Successeur | Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud |
Ministre de la Défense saoudien | |
– (3 ans, 2 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Sultan ben Abdelaziz Al Saoud |
Successeur | Mohammed ben Salmane Al Saoud |
Gouverneur de la province de Riyad | |
– (environ 56 ans) |
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Prédécesseur | Sultan ben Abdelaziz Al Saoud et Nayef ben Abdelaziz Al Saoud |
Successeur | Soutam ben Abdelaziz Al Saoud |
Biographie | |
Dynastie | Saoud |
Nom de naissance | Salmane ben Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed Al Saoud |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Riyad (Arabie saoudite) |
Nationalité | saoudienne |
Père | Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud |
Mère | Hassa bint Ahmed Al Soudayri |
Conjoint | Sultana bint Turki Al Sudairi (décédée en 2011) Sarah bint Faisal Al Subai'ai (divorcée) Fahda bint Falah Al Hathleen |
Enfants | 13 enfants dont : Sultan ben Salmane Al Saoud Mohammed ben Salmane Al Saoud |
Héritier | Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud (janv.-avril 2015) Mohammed ben Nayef Al Saoud (2015-2017) Mohammed ben Salmane Al Saoud (depuis 2017) |
Religion | islam sunnite |
Résidence | palais d'Al-Yamamah (Riyad) |
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Monarques d'Arabie saoudite Premiers ministres d'Arabie saoudite |
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Situation personnelle
Origines et famille
Salmane est le vingt-cinquième fils d'Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud[3] et le sixième des sept Soudayris, les fils de Hassa bint Ahmed Al Soudayri[4], dont font également partie le roi Fahd ainsi que les princes héritiers Sultan et Nayef. Les Soudayris sont considérés comme l'aile dure de la famille royale, alors que le clan du défunt roi Abdallah, leur demi-frère, est relativement plus modéré[5].
Études et formation
Éduqué à l'École des princes (en) de Riyad, il étudie la religion et les sciences. Il a été très proche de son frère Sultan qu'il a accompagné aux États-Unis lors de ses séjours médicaux, jusqu'à son décès.
Mariages et descendance
Salmane a eu trois épouses et est le père de douze fils (dont deux sont morts) et d'une fille :
- Sultana bint Tourki Al Soudayri (1940-2011), mère de :
- Fahd ben Salmane (en) (1955-2001) ;
- Sultan ben Salmane (né en 1956), le premier astronaute des pays arabes, est le ministre du tourisme officieux (en) puis président de l'Agence saoudienne de l'espace depuis 2018 ;
- Ahmed ben Salmane (en) (1958-2002) ;
- Abdelaziz ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud (en) (né en 1960), vice-ministre aux Affaires pétrolières[6] ;
- Fayçal ben Salmane (en), (né en 1970), gouverneur de la province de Médine ;
- la princesse Hassa bint Salmane (née en 1974).
- Sarah bint Faisal Al Subai'ai, mère de :
- Saoud.
- Fahda bint Falah ben Sultan Al Hithalayn, mère de :
- Mohammed ben Salmane (né en 1985) ministre de la Défense (depuis ), vice-prince héritier (-) puis prince héritier et vice-Premier ministre (depuis le ) ;
- Turki ben Salmane (en), président de la société Saudi Research and Marketing Group qui édite l'influent journal panarabe Asharq al-Awsat qu'on dit directement contrôlé par Salmane[7] ;
- Khaled ben Salmane (en), ambassadeur d'Arabie saoudite auprès des États-Unis depuis [8] ;
- Nayef ben Salmane ;
- Bandar ben Salmane ;
- Rakan ben Salmane.
Courte carrière politique
Gouverneur de la province de Riyad
Salmane est gouverneur de la province de Riyad de 1955 à 1960 puis de 1963 à 2011[3].
Ministre de la Défense
Le , il est nommé ministre de la Défense par son demi-frère le roi Abdallah. Il y remplace son frère Sultan, mort peu avant[5],[9]. C'est le prince Fahd ben Abdallah ben Mohammed Al Saoud qui remplace Sultan au poste de ministre de l'Aviation.
Prince héritier d'Arabie Saoudite
Mort de son frère et nomination
Son frère Nayef, prince héritier, meurt le et le , le Conseil d'allégeance choisit Salmane comme nouveau prince héritier. Il est aussi nommé vice-premier ministre[10]. Son autre frère Ahmed est nommé ministre de l'Intérieur[11].
Proximité avec les conservateurs religieux
Dans le contexte politique saoudien, Salmane est généralement considéré comme traditionaliste, mais moins lié aux religieux ultraconservateurs que son frère Nayef[7].
Roi d'Arabie saoudite
Accession au trône
Il devient roi d'Arabie saoudite à 79 ans, à la suite du décès de son demi-frère Abdallah, le [12]. C'est le sixième fils du fondateur du Royaume, Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, décédé en 1953 à l'âge de 72 ans, à accéder au trône. Déjà âgé et souffrant de problèmes de santé multiples (il a été opéré en 2010 d'une hernie discale[13]) et notamment de la maladie d'Alzheimer au moment de son accession au pouvoir, les observateurs étrangers s'attendent à un règne de transition[14]. Il confère à son demi-frère Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud, plus jeune des fils d'Abdelaziz Al Saoud, le titre de prince héritier. Ce dernier ne lui succède cependant pas au ministère de la défense qui est attribué au fils de Salmane, Mohammed ben Salmane Al Saoud[15].
La prise de fonction de Salmane marque le regain d'influence du clan des Soudayri dont fait partie le nouveau roi ainsi que ses frères défunts, Fahd (1921-2005), roi de 1982 à sa mort, Sultan (1928-2011), prince héritier de 2005 à sa mort et Nayef (1933-2012), prince héritier de 2011 à sa mort. C'est le fils de ce dernier, Mohammed ben Nayef Al Saoud qui est nommé héritier en second par le nouveau roi[16]. Cette désignation marque le passage du pouvoir aux petits-fils d'Abdelaziz Al Saoud.
Purge au sein de son clan
Arrivé au pouvoir, le nouveau roi évince les proches de son prédécesseur, limogeant deux de ses fils, le prince Michaal (gouverneur de la région de La Mecque) et le prince Turki (gouverneur de Riyad) ainsi que Khaled al-Twaijri (ancien chambellan de la cour), Bandar Ben Sultan (secrétaire général du Conseil de sécurité nationale) et le prince Khaled Ben Bandar (chef des renseignements). Ces décisions sont commentées comme étant une revanche, alors que le roi Abdallah avait, en 2014, essayé d'écarter des proches de Salmane. D'importantes nouvelles nominations ont également eu lieu, notamment à la tête des ministères des Affaires sociales, de la Culture et de l'Information, à la tête de la Bourse ainsi qu'à celle de la police religieuse. Une prime équivalente à deux mois de salaire est également versée aux employés du gouvernement (et dans une moindre mesure aux étudiants et retraités) pour garantir la paix sociale[17].
Politique intérieure
En , il procède à un nouveau remaniement en nommant son neveu Mohammed ben Nayef Al Saoud prince héritier, relevant de fait l'ancien prince héritier Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud, un fait inédit dans l'histoire de la monarchie saoudienne. Son fils, Mohammed ben Salmane Al Saoud est nommé quant à lui héritier en second. À cette date, le roi et ses deux successeurs potentiels appartiennent donc au clan des Soudeyri. Le ministre des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal Al Saoud, en poste depuis 1975, est pour sa part remplacé par Adel al-Joubeir, alors ambassadeur du royaume aux États-Unis. Ces décisions sont analysées comme une volonté du roi de rajeunir l'équipe dirigeante du pays[18].
Il est cité dans l'affaire des Panama Papers en [19].
Le , à la surprise générale, le roi Salmane fait destituer son neveu Mohammed ben Nayef[20], prince héritier, pour le remplacer par son fils Mohammed ben Salmane (dit MBS), âgé de 31 ans, qui devrait donc succéder à son père, alors que depuis la destitution en 1964 de Saoud ben Abdelaziz, le trône était revenu successivement à l'un de ses frères[21].
Le , le roi Salmane crée une commission anti-corruption dirigée par son fils Mohammed et déclenche une purge sans précédent qui voit l'arrestation de dizaines de princes, ministres et hommes d'affaires, officiellement pour renforcer la confiance dans l'État de droit et promouvoir les futurs investissements, mais qui concentre les principaux pouvoirs aux mains de son fils[22].
Politique étrangère
La guerre menée par les troupes saoudiennes au Yémen, entre bombardements aériens et blocage des voies de ravitaillement, conduit à une épidémie de choléra et à une famine qui pourrait atteindre des « proportions bibliques »[23]. D'après l'Organisation mondiale de la santé, pour le seul mois de , plus de 500 personnes sont mortes du choléra et 65 000 autres infectées par l’épidémie[24]. La famine aurait, quant à elle, laissée plus de 10 000 morts derrière elle et pourrait à terme concerner jusqu'à 19 des 27 millions d'habitants du pays, selon le secrétaire général adjoint des Nations unies Jan Egeland[25]. Des ONG accusent par ailleurs l'Arabie saoudite de frapper leurs établissements[26].
En , l'Arabie saoudite rompt ses relations diplomatiques et accords commerciaux avec le Qatar, qu'elle accuse de « soutien au terrorisme », notamment à Al-Qaida, à l’État islamique et aux Frères musulmans[27].
Problèmes de santé
Le , il subit une ablation de la vésicule biliaire, après avoir passé 10 jours à l'hôpital Roi-Fayçal de Riyad[28],[29]. Le 8 mai 2022, le palais annonce dans un communiqué que le roi a été de nouveau hospitalisé à Riyad pour des « examens médicaux », sans préciser la nature de ces derniers[30].
Succession
Le roi Salmane, monté sur le trône à la mort de son frère en 2015, règne désormais depuis plus de sept ans. Après sa mort, c’est son fils Mohammed ben Salmane qui lui succèdera. Depuis quelques années, ce dernier remplace fréquemment son père lors d’évènements publics en raison des problèmes de santé du roi, mais aussi de son grand âge.
Polémiques
Il possède le château de l'Horizon, situé à Vallauris en France. À l'été 2015, sa venue sur place donne lieu à une polémique car ses services ont fait couler une dalle de béton sur la plage de la Mirandole afin d'installer un ascenseur. Une grille est par ailleurs posée afin d'interdire l'accès à la plage, avant que la mairie n'intervienne et arrête les travaux. Une rénovation du château est effectuée. La maire de Vallauris et un élu écologiste s'opposent aux restrictions demandées par le roi. La polémique prend une envergure nationale en France, alors qu'est révélé qu'une femme CRS aurait été écartée du dispositif de sécurité à la demande des Saoudiens, ce que le préfet dément. Un policier en faction est renversé par une voiture de la délégation saoudienne[31].
Décorations et distinctions
Salmane ben Abdelaziz Al Saoud possède de nombreux titres et grades militaires honoraires, est le souverain de nombreux ordres dans son royaume et a reçu des distinctions et des honneurs dans le monde entier dont[32]
- Grand-croix de l'e l'Ordre de Bonne Espérance (2016)[33] Afrique du Sud
- Collier de l'Ordre du Cheikh Issa ben Salmane Al Khalifa (en) (2016)[34] Bahreïn
- Collier de l'Ordre de Bangladesh (2018)[35] Bangladesh
- Collier de l'Ordre de la Couronne (2017)[36] Brunéi
- Grand-cordon de l'Ordre de la Grande Étoile de Djibouti (2015)[37] Djibouti
- Collier de l'Ordre du Nil (2016)[38] Égypte
- Collier de l'Ordre de Zayed (2016)[39] Émirats arabes unis
- Grand-croix de l’Ordre du Mérite civil (1974)[40] Espagne
- Grand-croix de l'Ordre de national du Mérite (2016)[41] Guinée
- Grand-cordon de l'Ordre de l'Étoile de la République d'Indonésie (en) (2017)[42] Indonésie
- Grand-cordon de l'Ordre du Chrysanthème (2017)[43] Japon
- Collier de l'Ordre d'Hussein (en) (2017)[44] Jordanie
- Collier de l'Ordre de l'Aigle d'Or de Kazakhstan (en) (2022) Kazakhstan
- Collier de l'Ordre de Mubarak le Grand (en) (2017) Koweït
- Collier de l'Ordre du Kuwait (en) (2016)[45] Koweït
- Collier de l'Ordre de la Couronne de Realm (2017) Malaisie
- Grand-cordon de l'Ordre national de Malaisie (en) (1982)[46] Malaisie
- Grand-croix l'Ordre du Ouissam alaouite (1987)[32] Maroc
- avec collier de l'Ordre de Souveraineté (en) (2016)[47] Maroc
- Collier de l'Ordre de l'Aigle aztèque (2016)[48] Mexique
- Gand-croix de l’Ordre du Niger (2015)[49] Niger
- Collier de l'Ordre du Nishan-e-Pakistan (en) (2015)[50] Pakistan
- Collier de l'Ordre de l'État de Palestine (2015)[51] Palestine
- Grand-croix de l’Ordre national du Lion (2015)[52] Sénégal
- Grand-cordon de l'Ordre National du Mérite (1999)[32] Sénégal
- Collier de l'Ordre de la République de Sierra Leone (en) (2017)[53] Sierra Leone
- Grand-cordon de l'Ordre de la République tunisienne (2019)[54] Tunisie
- Collier l'Ordre de la République (2016)[55] Turquie
- Grand-cordon de l'Ordre de la République (2001)[32] Yémen
- Collier de l'Ordre du Prince Iaroslav le Sage (2017)[56] Ukraine
Notes et références
- « The Custodian of the Two Holy Mosques King Salman bin Abdulaziz Al Saud | kingdom of Saudi Arabia - Ministry of Foreign Affairs », sur www.mofa.gov.sa (consulté le )
- « Arabie saoudite : la nomination du prince Salmane au ministère de la Défense confirme la promotion des "faucons" », MediArabe.info,
- Saudi king names Prince Salman to defence post, AFP, 5 novembre 2011
- Royal Family Directory
- (en) « Saudi King Appoints Brother as Defense Minister », The New York Times,
- « Saudi Arabia names Naif Al-Otaibi Deputy Oil Minister », sur worldoil.com (consulté le ).
- (en) « Saudi Arabia names Defense Minister Prince Salman new heir to throne », Washington Post,
- (en) « Saudi Arabia’s young prince U-turns on reform », The Economist,
- « Le roi d'Arabie saoudite nomme son demi-frère ministre de la défense », Le Monde,
- « Le prince Salmane désigné prince héritier », France 24,
- (en) « Saudi Arabia names Prince Salman as heir apparent », BBC,
- Gilles Paris, « La mort d’Abdallah, monarque équilibriste », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Salmane, 79 ans, nouveau roi d'Arabie saoudite », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Benjamin Barthe, « Arabie saoudite : « A 79 ans, avec la maladie et l’âge, Salman sera un roi de transition » », Le Monde, (lire en ligne).
- Le roi Salmane réaffirme l’influence des sept Soudayris, écarte un proche conseiller d'Abdallah - Middle East Eye (en), 24 janvier 2015.
- Benjamin Barthe, « Mohamed Ben Nayef, nouvel homme fort en Arabie saoudite », Le Monde, (lire en ligne).
- Georges Mabrunot, « Arabie : le roi Salmane évince les proches d'Abdallah », Le Figaro, samedi 31 janvier / dimanche 1er février 2015, page 7.
- Ian Geoffrey Timberlake, « Remaniement en Arabie: le roi nomme un nouveau prince héritier, promeut son fils », yahoo.com, 29 avril 2015.
- « The Power Players », sur panamapapers.icij.org (consulté le )
- Le roi d'Arabie saoudite nomme son fils prince héritier, AFP, 21 juin 2017.
- « Arabie SaouditeLes règles de succession d’une monarchie », L'Economiste, (lire en ligne, consulté le )
- « Arrestations de princes et ministres, limogeages dans les forces armées... Une purge "sans précédent" en Arabie saoudite », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
- « Egeland craint "une famine aux proportions bibliques" au Yémen », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne)
- « Le Yémen en proie à une épidémie de choléra et menacé de famine », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « Yémen. Famine, choléra, mortalité maternelle, dizaines de milliers de civils tués. Une guerre oubliée », sur Alencontre.org
- « Au Yémen, un hôpital de Médecins sans frontières visé par des frappes aériennes », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « Qatar : l'hypocrisie de l'Arabie saoudite sur le financement du terrorisme », La Tribune, (lire en ligne, consulté le )
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- « Macky Sall reçu et décoré par le Roi Salman d'Arabie Saoudite », sur dakaractu.com, .
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- « Colloqui ufficiali tra il Custode delle Due Sacre Moschee e il Presidente Erdogan, nel corso della visita di Stato di Re Salman in Turchia », sur arabia-saudita.it, .
- « Riyadh, Kiev cement relations with President Poroshenko’s Saudi visit », sur arabnews.com,
Voir aussi
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