Samuel Schmid
Samuel Schmid, né le à Rüti bei Büren (originaire d'Attiswil), est un homme politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC), puis du Parti bourgeois-démocratique (PBD).
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Samuel Schmid | |
Photo officielle. | |
Fonctions | |
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Conseiller fédéral Département de la défense | |
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Élection | 6 décembre 2000 |
Réélection | 10 décembre 2003 12 décembre 2007 |
Prédécesseur | Adolf Ogi |
Successeur | Ueli Maurer |
Président de la Confédération | |
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Élection | 8 décembre 2004 |
Conseiller aux États | |
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Élection | 24 octobre 1999 |
Législature | 46e |
Conseiller national | |
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Législature | 44e et 45e |
Prédécesseur | Susanna Daepp-Heiniger |
Député au Grand Conseil du canton de Berne | |
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Législature | 1982-1986, 1986-1990, 1990-1994 |
Président de Rüti bei Büren | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rüti bei Büren |
Origine | Canton de Berne |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | UDC (jusqu'en 2008) PBD[1](2008-2021) |
Diplômé de | Université de Berne |
Profession | Avocat Notaire |
Député du canton de Berne au Conseil national de 1994 à 1999 puis au Conseil des États de 1999 à 2000, il est conseiller fédéral du au , à la tête du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), et président de la Confédération en 2005.
Biographie
Originaire d'Attiswil, Samuel Schmid naît le [2]. Il est le fils d'un instituteur et président de commune[3].
Après son gymnase à Soleure (il est aujourd'hui membre d'honneur de l'Alt-Wengia), il étudie le droit à l'Université de Berne, puis exerce la profession d'avocat et de notaire.
Il est marié depuis 1971[3] et père de trois enfants. Peter, son frère aîné, a été membre du Conseil exécutif du canton de Berne.
Parcours politique
Devenu maire de sa commune natale de Rüti bei Büren entre 1973 et 1982, il est ensuite élu député au Grand Conseil bernois de 1982 à 1993 puis conseiller national de 1994 à 1999 — période durant laquelle il préside le groupe UDC de l'Assemblée fédérale en 1998-1999 — et conseiller aux États de 1999 à 2000.
Appartenant alors à l'aile modérée de l'UDC, il est élu au Conseil fédéral le au sixième tour (105e conseiller fédéral de l'histoire[4]), après avoir éliminé les candidats officiels, Rita Fuhrer et Roland Eberle. Toutefois, par la suite, il est souvent vilipendé par son parti qui le qualifie de « demi-conseiller fédéral » jusqu'à la scission effectuée par une partie de la section bernoise au mois de , à laquelle Schmid se rallie[1].
Responsable à partir du du DDPS, il gagne, contre les milieux isolationnistes, une votation sur l'engagement de soldats à l'étranger dans des missions de promotion de la paix le et réussit à faire adopter la réforme Armée XXI par le peuple le .
Président de la Confédération en 2005, il effectue des visites surprise sur le terrain, ce qui lui permet de rencontrer différents milieux de la population (pompiers, douaniers, personnel des hôpitaux, etc.). En , il prononce un discours très applaudi à Tunis, lors du Sommet mondial sur la société de l'information, où il défend fermement la liberté d'expression. Son discours est immédiatement censuré par la télévision tunisienne[5].
En 2008, il rejoint le PBD et devient, dès lors, le premier conseiller fédéral de cette nouvelle formation politique.
Selon le sondage de L'Illustré paru en , Samuel Schmid serait le conseiller fédéral le moins apprécié des Romands, prenant la dernière place du classement à Pascal Couchepin, relégué au dernier rang depuis 2002[6]. Samuel Schmid annonce le au matin qu'il démissionne de ses fonctions de conseiller fédéral, avec effet au , en invoquant son état de santé[7],[8].
Activités après le Conseil fédéral
En 2009, il est membre du comité d'experts de la commission mise en place par l'Union européenne pour enquêter sur la deuxième guerre d'Ossétie du Sud[9].
Notes et références
- Le 21 juin 2008, 225 délégués de la section bernoise de l'UDC, dont Samuel Schmid est membre, décident de faire scission pour former le Bürgerlich-Demokratische Partei, formant ainsi la seconde section après celle des Grisons de ce qui devrait devenir le Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz. Samuel Schmid confirme dans une déclaration vouloir adhérer au nouveau parti (« article Swissinfo »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) consulté le 29 juin 2008), ce qui est fait le 5 juillet (article SF consulté le 19 juillet 2008).
- Le Conseil fédéral, « Samuel Schmid », sur www.admin.ch (consulté le )
- Diego Hättenschwiler (trad. Florence Piguet), « Schmid, Samuel in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) », sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le )
- Olivier Pauchard, « Le nouveau conseiller fédéral s´appelle Samuel Schmid », sur swissinfo.ch, (consulté le )
- « Samuel Schmid en Guillaume Tell de Tunisie », Swissinfo, 17 novembre 2005
- « Samuel Schmid : ministre le moins populaire », Télévision suisse romande, 1er octobre 2008
- « Communiqué de presse du 12 novembre 2008 du Conseil fédéral », sur admin.ch (consulté le )
- « Samuel Schmid, une démission dans l'aigreur », sur tsr.ch (consulté le )
- (en) « Schmid joins board probing Georgia conflict », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
Sources
- Informations sur Samuel Schmid avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à la vie publique :
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