Santec
Santec [sɑ̃tɛk] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Santec | |
L'île de Sieck vue de la plage du Dossen à Santec. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Morlaix |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut-Léon Communauté |
Maire Mandat |
Bernard Le Pors 2020-2026 |
Code postal | 29250 |
Code commune | 29273 |
Démographie | |
Gentilé | Santécois |
Population municipale |
2 393 hab. (2019 en augmentation de 2,48 % par rapport à 2013) |
Densité | 297 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ nord, 4° 02′ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 40 m |
Superficie | 8,06 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Saint-Pol-de-Léon (banlieue) |
Aire d'attraction | Roscoff - Saint-Pol-de-Léon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pol-de-Léon |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-santec.fr |
Géographie
Santec (ou Santeg en breton) faisait autrefois partie du Minihy de Saint Pol de Léon unité administrative et religieuse constituée des communes qui sont aujourd'hui : Saint-Pol-de-Léon, Roscoff et Santec.
Santec et ses 17 km de côtes dont 14 km de plages présente un panorama où alternent des roches granitiques et des plages de sable fin et blanc. Les nombreuses criques abritées offrent un refuge aux nombreux bateaux de plaisance mais aussi aux amoureux du farniente et du bronzage[style à revoir]. À la pointe de « Korn Al Loa » on peut embrasser du regard : la plage du Thevenn (où furent découvertes sur l'îlot de Roc'h-Kroum des tombes datant de l'âge de bronze), l'île de Batz et son phare caractéristique, le chenal et ses nombreux îlots puis la pointe de Perharidy et une partie de Roscoff.
L'île de Sieck (qui est privée) se visite à pied et à marée basse par un chemin qui serpente le long de la côte pour aboutir au seul port existant sur la commune et qui fut jadis un des hauts lieux de la pêche à la sardine. La ferme présente sur l'île date du XVIIe et la guérite et les vestiges du corps de garde du XVIIIe.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 12 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Santec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pol-de-Léon, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 12 409 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-Léon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33 %), zones urbanisées (26,4 %), terres arables (20,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), forêts (8,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), prairies (0,3 %), zones humides côtières (0,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Toponymie
Attesté sous sa forme bretonne, Santeg, en 1542 .
De multiples mutations à travers les siècles passent de San Hiec à San Yec, puis San iec, pour finalement devenir Santec.
Santec viendrait du breton Sant (saint) et de Ec ou Tec de Decamus, disciple de saint Pol-Aurélien.
Le toponyme dont la première mention tardive est Sant Hiec est le nom donné à une chapelle maintenant disparue, (le lieu de culte existait encore en 1625).
Histoire
Préhistoire
Dès l'époque préhistorique (paléolithique, mésolithique et néolithique), cette portion du littoral était habitée comme l'attestent de nombreuses fouilles effectuées sur la commune et qui ont mis au jour des outils (bifaces en silex vieux de 50 000 ans, haches, pierres polies, etc). À l'âge de bronze, ce sont des tombeaux maçonnés de pierres sèches recouvertes par des dalles dolméniques qui sont le signe d'une civilisation évoluée cultivant le rituel des morts.
À Santec, Daniel Roué et Jean-Claude Le Goff ont recensé 34 barrages de pêcheries anciennes, servant de pièges à poissons, certains étant en permanence sous l’eau de nos jours, ce qui prouve qu’ils datent probablement de la Préhistoire, même si la plupart datent du Moyen Âge. Les noms de certains d’entre eux ont été retrouvés : Gored Levran, Gored Kamm, Gorbont ar Staol, ar Gored kozh, Gorbont Pekud, Gorbont Enez Rouz, Gorbont ar Staol, etc. (en breton, un piège à poisson s’appelle un gored)[27].
Époque gauloise
Ensuite, c'est certainement une tribu gauloise qui habita la région : les « Osismii » qui détenaient un vaste territoire depuis Bréhat jusqu’à la rivière de Landerneau. Sept sites de « bouilleurs » de sel gaulois attestent de la pratique de la récolte du sel et certainement de son commerce. Les « Osismii » étaient les alliés des Vénètes qui luttèrent conjointement contre l'invasion romaine.
Époque romaine
Les Romains ont campé au IIIe siècle dans la région comme l'indique des bronzes de Gallien, Claude II et Dioclétien découverts récemment. Une légion romaine « Pagus Légionensi », dont on tirerait Leonensis serait l'explication pour le « Léon » contemporain, a séjourné dans le pays. Les habitants se seraient alors appelés les Legionenses, puis les Leonenses ; cette origine est toutefois contestée.
VIe siècle
Vers 510 (518) arrivèrent Paul Aurélien, le moine cambrien, et ses compagnons venus de Grande-Bretagne qui fondèrent un monastère sur l'île de Batz. La légende parle du dragon de l'île de Batz que Saint-Pol Aurélien a lié avec son étole et précipité dans un gouffre. Venu pour évangéliser la région, Saint-Pol fut le fondateur du monastère de l'île de Batz et de l'évêché du Léon, c'est en son hommage que les habitants donnèrent son nom « Saint-Pol » auquel on associa « de Léon ». De petites agglomérations dépendantes de l'évêque de Saint-Pol se constituèrent principalement au bord du littoral.
IXe et Xe siècles
Les Normands, qui étaient retranchés sur l'île de Batz, mirent à sac la région en pillant et tuant de 810 à 939 date où ils furent chassés. Mais vers 960, ils revinrent encore et détruisirent le petit village de pêcheurs installés près de Roc'h Kroum.
XIIe siècle
Le XIIe siècle vit les guerres et les batailles incessantes avec les Anglais mais également la cession, à la suite de ses folles dépenses, par le comte de Léon de ses magnifiques domaines au profit du duc de Bretagne. Ce titre passa ensuite aux évêques qui, à partir de cette époque, reçurent le titre d'« Évêque - Comte ». Le Minihy du Léon qui était alors une unité administrative et religieuse devint donc une sorte de principauté ecclésiastique gouvernée par son évêque, situation qui devait durer jusqu'à la Révolution.
XIVe siècle
Vint ensuite la guerre de succession de Bretagne au XIVe siècle, période pendant laquelle Du Guesclin s'empara de Roscoff en 1363 pour le compte de Charles de Blois et y installa sa garnison au Bloscon. Mais en 1375, le vieux port de Roscoff (Rosko Goz) fut détruit par le comte d'Arundel, le capitaine anglais de Brest, puis reconstruit près de Kroaz-Baz.
Une trève du minihy de Léon
Santec, comme Roscoff, n'ont longtemps été que des simples trèves faisant partie de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive dénommé Minihy de Léon dont le chef-lieu était Saint-Pol-de-Léon. Santec n'est même devenue une trève de ce minihy qu'en 1624. Santec est ainsi restée une simple trève jusqu'à la création des communes pendant la Révolution française.
L'ensablement
En 1666, un début d'ensablement de la commune fut relaté à Santec, mais c'est surtout en 1699 qu'un vent de nord-ouest accompagné d'un ouragan souleva le sable de la grève et envahit en quelques jours près de 250 hectares de terres cultivées ainsi que des métairies et le manoir de Brigné. La force du vent fut telle que les sables menacèrent également de couvrir la ville de Saint-Pol. Les États de Bretagne remédièrent rapidement à cette situation en faisant construire sur la partie du rivage que la mer ne recouvrait que lors des grandes marées une digue de genêts repliés en demi-cercles. En 1760, les États de Bretagne allouèrent 1000 livres par an afin de lutter contre l'avancée des sables. Cette lutte se poursuivit ensuite en 1862 grâce à l'Office National des Forêts et l'entretien de la forêt domaniale de 100 hectares plantée au sud-ouest de Santec.
Révolution française
Jacques Cambry décrivit ainsi les Santécois à la fin du XVIIIe siècle :
« Battus par les vents et les orages, ils sont vêtus de toile au milieu des hivers ; leurs cheveux noirs flottans sur leurs épaules, tombent sur le front et leur couvrent les yeux ; une barbe épaisse ombrage leur menton ; des sillons à trente ans vieillissent leur figure ; ils vivent de quelques panais, de quelques choux ; leur demeure est un trou formé par des rochers que des goëmonds couvrent à peine (...) La nourriture insuffisante que leurs efforts arrachent à la terre naît sur des lieux que le sable couvroit[28]. »
Naissance de la commune
C'est sous la Révolution que les habitants de Santec s'appuyant sur le décret du 14 décembre 1789 se réunissaient, comme pour la ville de Roscoff, en assemblée pour former une municipalité. Cette commune éphémère de Santec fut dissoute et une partie de son territoire attribuée à Roscoff et l'autre à Saint-Pol.
Il faudra attendre 1840 pour que Santec soit érigée en paroisse, mais c'est en 1920, lors du démembrement de Roscoff et de Saint Pol de Léon qu'elle est devenue une commune à part entière.
Chronologie
- 518 - Arrivée sur l'Île de Batz du moine cambrien Paul Aurélien et de ses compagnons.
- 960 - Destruction par les Normands du village de pêcheurs près de Roc'h-Kroum.
- 1624 - Santec est érigée en trève de Saint-Pierre (-du-Minihy).
- 1666 - Ensablement progressif de Santec.
- 1681 - Réglementation sur le ramassage et la cueillette du goémon par Colbert (activité importante à Santec).
- 1699 - Une tempête noie sous 1 m à 1,50 m de sable 250 hectares de terre cultivée en quelques jours.
- 1731 - Débarquement entre Cléder et Santec de deux régiments allemands grâce à l'aide accordée par la France aux Stuarts.
- 1756 - Un ingénieur nantais permet d'endiguer l'ensablement de Santec.
- 1835 - Le 31 mai, les habitants de Santec demandent l'érection de leur section en commune indépendante.
- 1860 - Reconstruction de l'église Saint-Adrien.
- 1865 - Installation d'une conserverie sur l'Île de Sieck.
- 1883 - Construction de la voie ferrée Morlaix - Roscoff.
- 1885 - Fermeture de l'usine sur l'Île de Sieck.
- 1887 - Ouverture d'une école sur l'Île de Sieck.
- 1889 - Naufrage de la Vendée et de sa cargaison de barriques de vin échouée sur les plages.
- 1910 - Nouvelle demande d'indépendance de Santec, le 14 mai 1910.
- 1914-1917 - Détention sur l'Île de Sieck de 351 prisonniers : Allemands, Autrichiens et Hongrois.
- 1920 - Création de la commune de Santec.
- 1943 - Évacuation par les Allemands de l'Ile de Sieck et destruction de la conserverie.
- 1944 - Le 25 septembre, vers 10h30, pendant les opérations de déminage, explosion d'une charrette contenant des mines dévastant les hôtels et habitations du Dossen. L'explosion fit 16 victimes.
- 1962 - Édification de la chapelle Saint-Claude au Dossen (architecte morlaisien de Lafforest).
- 1974 - L'instituteur Jean-Claude Le Goff devient l'inventeur du site de Roc'h Kroum au hasard d'une promenade .
- 1978 - Première campagne de fouilles archéologiques sur Roc'h Kroum.
- 1989 - Déplacement de Michel Pleiber, Guy Miossec et Christian Henry en Haute-Savoie en vue d'un jumelage Mer/Montagne.
- 1990 - Les Foulées d'Aulps : des Jovanéciens ont couru en relais de Saint Jean d'Aulps à Santec.
- 1992 - Signature de la Charte du jumelage Santec/Saint-Jean-d'Aulps (Haute-Savoie) à Saint-Jean-d'Aulps.
- 2000 - Organisation de la Naish Wave Party au Dossen.
- 2003 - Réaménagement du Bourg.
- 2009 - Festival de la Plante Kastell-Lys.
- 2012 - Festival « Chapiteau des Fanfares » au Dossen.
- 2013 - Festival « Le Chapiteau Des Fanfares », 2e édition au Dossen.
Population et société
Évolution démographique
Évolution du rang démographique
selon la population municipale des années : | 1968[32] | 1975[32] | 1982[32] | 1990[32] | 1999[32] | 2006[33] | 2009[34] | 2013[35] |
Rang de la commune dans le département | 78 | 85 | 95 | 89 | 96 | 94 | 95 | 95 |
Nombre de communes du département | 286 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 |
En 2017, Santec était la 94e commune du département en population avec ses 2 409 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Plonéis (93e avec 2 425 habitants) et devant Treffiagat (95e avec 2 399 habitants).
Enseignement
École privée (maternelle et primaire) : Notre-Dame-de-Lourdes.
École publique (maternelle et primaire) : Tanguy-Prigent.
Sports
- Nautiques
La plage du Dossen est un excellent spot réputé de planche à voile, plus spécifiquement pour le slalom ou le freeride quelles que soient les expositions de vent avec la présence fréquente de vagues. C'est pourquoi la plage du Dossen a accueilli la Naish Wave Party en 2000.
Mais on y pratique également : le surf, le bodyboard, le wave-ski, le kite-surf, au Beg ar Billou on pratique le kayak de mer.
- Les autres activités
- le char à voile, le golf de plage, le cerf-volant, le VTT, le tennis, la pêche à pied ;
- la promenade à cheval ;
- les sorties découverte nature, la randonnée sur les nombreux sentiers de la côte (GR 34).
Culture et patrimoine
Monuments
L'îlot de Roc'h-Kroum : situé sur la plage du Theven, un site de fouilles archéologiques a été initié en 1978, à la suite de la découverte d'indices (dalles funéraires) indiquant un peuplement ancien de l'îlot. Un cimetière y a été découvert, comprenant un peu plus d'une trentaine de tombes. Les fouilles effectuées ont permis de découvrir des tombes en coffres, quelques ossements, ainsi que des morceaux de poteries. Les coffres et structures de ces tombes ont permis de dater ce site de l'âge de bronze.
L'église Saint-Adrien : ou Saint-Drien (XVIIe siècle) a été construite sur les plans de Pol de Courcy en 1851 en remplacement d'un édifice du XVe siècle à trois nefs. Elle se distingue par son clocher Néo-Beaumanoir à galerie, ses trois chambres de cloches et sa tourelle d'escalier cylindrique, son clocher date de 1893.
Chapelle Saint-Claude au Dossen, construite en 1962.
Les Croix : la Croix-du-Ty-Coz (Haut Moyen Âge) et la Croix de Kerradénec (Moyen Âge). Croix Celtique sculptée par Patrice Le Guen à l'occasion du Jubilé de l'an 2000.
Sur l'Île de Sieck (attention propriété privée) :
- La ferme (XVIIe siècle) ;
- La guérite (XVIIIe siècle) ;
- Le corps de garde vestiges du XVIIIe siècle ;
- la batterie à barbette et le magasin à poudre (1735) ;
- Le pavillon (en ruine) au centre de l'île.
Bunkers : de nombreux bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale sont disséminés sur la côte.
Tourisme
Parmi les 14 km de plages de Santec se trouvent :
Personnalités liées à la commune
- Michel Morphy (1863-1928), romancier populaire, ancien propriétaire de l'îlot et du fort de Perharidy qu'il transforma en résidence d'été[36] ;
- Denez Prigent, chanteur originaire de Santec ;
- Hervé Leroux[37], véliplanchiste né à Santec. Fait partie du top ten français de planche à voile ;
- Patrice Le Guen, sculpteur né à Santec.
- Philémon Le Guyader, éditeur et écrivain, réside à Santec.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Santec et Sibiril », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Sibiril S A - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Santec et Plounéour-Brignogan-plages », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Brignogan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Nicolas Guillou, Les pêcheries refont surface, revue ArMen n°201, juillet-août 2014
- Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome premier, pages 139-140, librairie du Cercle social, Paris, 1798
- http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article139053
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Officiers ministériels. Vente (...) ancien fort de Per-Haridy. L'Ouest-Éclair, 16 août 1925, p. 9, lire en ligne sur Gallica.
- Site internet de Hervé Leroux
Voir aussi
Liens externes
- www.ville-santec.fr
- Histoire de Santec - Dossen - Sieck
- Histoire de l'ile de Sieck
- Le journal de l'école Tanguy-Prigent
- Portail des communes de France
- Portail du Finistère