Sarah Biffin

Sarah Biffin naît en 1784 dans une famille de fermiers du Somerset, domiciliée près de Bridgwater[1]. À cause d’une malformation, elle est dépourvue de bras et ses jambes sont atrophiées[2]. Douée pour le dessin et la peinture, son premier professeur est un certain Dukes, avec qui elle passe un contrat : elle s’engage à lui dédier son temps et à rester avec lui un certain nombre d’années[3]. À partir de 1812, elle est présentée dans des foires et expositions : les visiteurs peuvent payer pour la regarder peindre et acheter des autographes ou des miniatures sur ivoire[1]^,[4]. Dukes promet mille guinées à quiconque serait insatisfait des prouesses de Biffin ; l’artiste elle ne touche supposément que cinq livres par an de sa part[1].

Elle est remarquée par George Douglas, comte de Morton, qui lui fait donner des cours par William Marshall Craig (en)[2]^,[5]. Le comte la persuade de quitter la troupe de Dukes, elle s’installe en 1819 seule à Londres[6]. En 1821, la Society of Arts lui décerne un prix pour une de ses pièces, présentée par le duc de Sussex ; Biffin expose la même année quatre portraits à la Royal Academy[2]. À cette époque, elle compte parmi ses mécènes le roi George III et la reine Victoria[6].

Elle épouse en 1824 William Stephen Wright[7], un employé de banque, mais le mariage ne dure pas et Wright s’empare de ses richesses[6]. La mort de George Douglas en 1827 accentue la situation précaire de Biffin, qui se retire à Liverpool[1]. Elle meurt en octobre[6] ou novembre[3] 1850 à 66 ans[2].

Charles Dickens la mentionne au chapitre XVIII de La Petite Dorrit[8].

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• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • (en) Art UK
  • (en) Bénézit
  • (en) British Museum
  • (en) National Portrait Gallery
  • (en) Union List of Artist Names
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Oxford Dictionary of National Biography

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