Sarinia

La Sarinia est une société d'étudiants suisse, fondée le à Fribourg. Elle fait partie de la Société des étudiants suisses (SES/SchwStv), de l'EKV et de la Fédération romande de la société des étudiants suisses. Elle porte les couleurs bordeaux-blanc-vert, est chrétienne et apolitique. Elle ne connait pas de duel entre ses membres. Ses principes sont l'amitié, la science et la vertu.

S.A. Sarinia


Armes


Zirkel
Cadre
Nom S.A. Sarinia
Devise « Sarinia Serenat Frontes »
Faîtière SES
Histoire
Création
Statut active
Identité
Couleurs bordeaux-blanc-vert
Membres 300
Actifs 30

Histoire

Membres de la Sarinia lors de la Fête-Dieu, en 2018.

En bref

  • 1889 : Fondation de la Romania
  • 1895 : À cause des différences de langues et de mentalités, les membres de la Romania se divisent en partie romande (S.A. Sarinia) et allemande (AKV Alemannia)
  •  : Premier président : Aloys von der Weid
    • Introduction de „La Meule“, journal humoristique
    • Adoption de « Sarinia serenat frontes »
  • 1897 : Premier drapeau : parrain : Georges Python, marraine : la baronne Georges de Montenach
  • 1902 : Fondation de l'ancienne Sarinia
  • 1914 : Nouveau drapeau
  • 1915 : Fondation de la Lepontia Fribourgensis (membres tessinoises)
  • 1919 : Jean-Marie Musy devient Conseiller Fédéral
  • 1930 : Aumônier : Père Pilloud, Vereinspapa : Pierre Aeby
  • 1938 : Fête Centrale à Fribourg : Aloys Sallin devient Président Centrale de la SES
  • 1940 : Enrico Celio devient Conseiller Fédéral
  •  : fête du cinquantenaire
  • 1948 : Fête Centrale à Fribourg
  • 1952 : Nouveau drapeau
  • 1959 : Jean Bourgknecht devient Conseiller Fédéral
  • 1963 : Dames acceptées comme hospes
  • 1967 : Dames acceptées comme membres à part entière
  • 1969 : Paul Torche devient Président du Conseil des États
  • 2008 : Emmanuel Kilchenmann v/o Décathlon devient Président Centrale de la SES
  • 2015 : Christophe Aeby v/o Archimède devient Président Centrale de la SES
  • 14 - 16 février 2020 : Jubilé du 125e[1]

La Romania

L'université de Fribourg fut fondée en 1889, en même temps la première société académique, la Romania, a été fondée par des anciens étudiants du Collège St. Michel.

Fondation de la Sarinia, 1895

Au début du semestre d’hiver 1895-1896, vu les différences de langues et de mentalités, les membres de la Romania, fondée 6 ans auparavant, lors de l’ouverture de l’Université de Fribourg, décident que les Suisses alémaniques d’une part, les Romands de l’autre, formeront deux sections distinctes. Le , ces derniers, réunis au pavillon des Arcades, constituent la Sarinia, et mettent Aloys von der Weid à leur tête. Bientôt, ils élaborent leurs statuts, remplacent la rigide casquette, alors en honneur, par un seyant béret de velours rouge, orné d’une croix blanche. Au cours de leurs séances officielles, ils abordent les sujets les plus divers : religieux, politiques, littéraires, voire artistiques; parfois, un spécialiste de tel ou tel domaine de la culture les régale d’une conférence. Au travail s’allie une vive exubérance, comme le prouvent les moments de détente au Stamm, les officieuses, et le journal humoristique, "La Meule". Souvent, ils égayent la cité de leurs airs joyeux, car ils ne tardent pas à avoir leur chansonnier. "Oh! ce premier chansonnier, délicieux mélange de romances légères, de tendres couplets, de refrains graves ou martiaux, comme il est révélateur de l’âme sarinienne d’alors!" (B. de Weck). Vraiment, comme le dit la devise qu’ils adoptent alors, "Sarinia serenat frontes". Comme les Nuithoniens leur en donnent l’exemple, ils se vouent aussi à l’art dramatique: en déjà, ils jouent "La Berline de l’Emigré", mélodrame qui remporte un vif succès. L’année suivante, c’est le baptême de leur première bannière, dont le grand homme d’État, Georges Python, et la baronne Georges de Montenach sont les parrain et marraine. Dès 1902, ils se sentent soutenus moralement et financièrement par leurs aînés qui viennent de se grouper dans l’Ancienne Sarinia. En , d’entente avec les deux autres sections académiques, l’Alémannia et la Léonina (réservée aux étudiants en théologie), les sariniens célèbrent fort joyeusement le 25e anniversaire de la fondation de la Romania. Peu après éclate la première guerre mondiale. Au cours des quatre années que dure ce sanglant conflit, ils sont à tour de rôle sous les drapeaux; une fois revenus sur les bords de la libre Sarine, ils se passionnent pour la cause des Alliés, et fraternisent avec les internes français et belges qui étudient à l’Université. En automne 1915, les membres d’origine tessinoise s’estiment assez nombreux pour constituer la Lépontia (les deux sections sont toujours restées en excellents termes)[2].

Des temps troublés, 1918

Au sortir des hostilités et au moment de la sérieuse alerte qu’a été pour la Suisse la grève générale de , les sariniens s’intéressent avantage à l’action catholique et aux problèmes sociaux. Ils collaborent ainsi au mouvement des jeunes conservateurs et à la création de l’Union internationale des étudiants catholiques, dite Pax Romana. Les magnifiques espoirs d’une reprise des affaires et d’une paix durable qu’a fait naître la Société des Nations s’évanouissent rapidement; la crise économique va en s’aggravant jusqu'en 1939; le communisme, le fascisme et le nazisme tentent de gagner la jeunesse, et en particulier l’élite intellectuelle de l’Europe entière. Les universitaires, quelque peu désorientés, ont besoin de guides sûrs et prudents. Aussi, à partir des années 1930, comme la plupart des sections académiques, la Sarinia a son aumônier et son Vereinspapa. L’aumônier s’efforce de gagner l’amitié et la confiance de chaque membre; en cas de difficultés au sein de la section (inévitablement, il en surgit de temps à autre), il tente de les aplanir. Dans les discussions d’ordre philosophiques ou religieux, il a le talent de mettre tout au point, et ranime enfin sans cesse la flamme de l’apostolat; le premier à remplir cette charge fut le Père Pilloud, dominicain. Quant au Vereinspapa, comme le terme mi-allemand mi-français l’indique, il est en quelque sorte le père de la section. S’efforçant d’être jeune avec les jeunes, il y met tout son cœur, tout son entrain. Le plus souvent qu’il le peut, il assiste à leurs séances et participe à leurs divertissements. Sans en avoir l’air, il leur prodigue ses conseils et les fait bénéficier de son expérience de la vie. Pierre Aeby, professeur de droit à l’Université, dont le souvenir est resté bien vivant en Sarinia, remplit cette mission avec beaucoup de dévouement durant plus de quinze ans[2].

Ciel assombri, 1938

Fin , bien qu’elle se déroule dans une atmosphère internationale lourde et orageuse, la Fête centrale de Fribourg met un peu de gaieté et d’enthousiasme au cœur des Sariniens ; l’un d’eux, Aloys Sallin, accède à la haute charge de CP (Président central de la Société des Étudiants Suisses). Loin de se rasséréner, le ciel s’assombrit toujours davantage; au début de éclate la deuxième guerre mondiale. En Suisse, on vit dans l’incertitude, et parfois l’angoisse, comme ce fut le cas en été 1940. À l’appel du général Guisan, militaires et civils ramassent leur énergie pour tenir coûte que coûte. À tour de rôle, nombre d’étudiants sont sous les drapeaux. Néanmoins, c’est avec confiance, voire avec optimisme, que les membres de la section regardent l’avenir; deux d’entre eux secondent le Comité dans sa tâche: le commissaire politique et social, ainsi que le commissaire aux sports. À maintes reprises, les équipes sariniennes se distinguent dans les championnats universitaires. Les Sariniens déploient une activité culturelle intense et ne manquent pas d’audace. Un soir de l’hiver 1943-1944, François Mauriac est leur hôte. Ce fut une conférence inoubliable. Le tout Fribourg ovationne les grand écrivain. Puis c’est "la Comédie du théâtre" de Sheridan qu’interprètent les Sariniens. Les fribourgeois et valaisans n’ont pas peur de s’engager, sous la houlette des Pierre Aeby, Ernest Lorson et Bernard de Weck. Ils participent à la vie de la cité, heureux et fiers de s’intégrer à la communauté fribourgeoise. Les présidents valaisans succèdent aux présidents fribourgeois, dans une parfaite harmonie, ce qui n’empêche pas les discussions passionnées, lors de séances mémorables. L’été 1944 voit, à Bremgarten, Henri Fragnière, déjà alors brillant juriste, accéder à la présidence centrale; ce 38 n’était que le début de la prestigieuse carrière du juge fédéral valaisan, parrain du drapeau du 75e anniversaire. Le , à la fin des hostilités, les Sariniens descendent dans la rue avec leurs camarades de l’Alma mater et toute la jeunesse de la capitale; ils y manifestent leur joie à leur manière[2].

Fête du cinquantenaire, 1945

Peu après, le , l’Alemannia et la Sarinia fêtent ensemble leur cinquantenaire. La solennité débute par un office pontifical à la cathédrale de St-Nicolas. Au sortir de la cérémonie, un cortège d’une rare magnificence parcourt les rues de Fribourg. Des demoiselles d’honneur de la section, fort ravissantes dans leurs longues robes blanches, attirent l’attention des nombreux spectateurs; quelques membres forment un charmant peloton de cavaliers; les autres entourent la calèche dans laquelle ont pris place le Conseiller fédéral Enrico Celio, Vieux-Sarinien, président du Comité d’honneur, le Conseiller d’État Joseph Piller, directeur de l’Instruction publique, et Maurice Berset, le seul des vétérans de 1895, alors encore en vie. À l’Hôtel-Suisse, au cours du banquet, les sariniens entonnent le Chant du cinquantenaire sous la direction de son auteur, le chanoine Bovet. Après avoir prononcé un remarquable discours, le président, M. Bernard de Torrenté, ceint du ruban d’honneur le P. Koller, aumônier de la section, Pierre Aeby, le dévoué Vereinspapa, le Conseiller d’État Bernard de Weck, auteur de Sarinia 1895-1945, le juge cantonal Marcel Gardian, si actif au sein de l’Ancienne-Sarinia, et M. René Binz, chancelier d’État[2].

Incertitude, 1945

Vers 1945, on se demande si l’on va bénéficier d’une paix juste et durable. Hélas! deux blocs se constituent, l’un communiste, l’autre anticommuniste, et c’est la guerre froide. L’Europe, épuisée, se relèvera-t-elle de ses ruines? Une nouvelle crise économique atteindra-t-elle derechef le monde entier? Heureusement, les États-Unis aident l’Occident à retrouver sa prospérité; le concours de la Suisse est aussi précieux, ses usines n’arrivent qu’à peine à exécuter les commandes du dehors; c’est la haute conjoncture, on voit apparaître une société de consommation. On a besoin d’un nombre toujours plus grand d’ouvriers, pour la plupart venus d’Italie et d’Espagne, d’architectes, d’ingénieurs, de physiciens, de chimistes, d’économistes. L’Université de Fribourg, comme toutes celles de l’Europe, accueille toujours plus d’étudiants. Les uns ont de l’argent plein les poches, tout naturellement, ils s’adonnent plus aux divertissements qu’à leurs études; d’autres, plus nombreux, se heurtent à de graves difficultés financières tant les chambres, les pensions, les livres, sont chers; la Confédération, les cantons et les communes en viennent à leur octroyer des bourses d’études. Au cours de ces dernières années (surtout depuis 1968), ils désirent avec plus ou moins de véhémence des réformes dans l’enseignement et les structures universitaires. Enfin, depuis le concile Vatican 11, grave crise au sein de l’Église catholique; certains "progressistes", tant dans le clergé que dans le laïcat, voudraient tout moderniser à leur fantaisie[2].

Vereinspapa et aumôniers

Plus que par le passé, l’influence du Vereinspapa et de l’aumônier s’avère nécessaire et salutaire. En 1950 Me Aloys Sallin succède à Pierre Aeby; il y met et son cœur de Vieux-Sarinien et son enthousiasme d’étudiant suisse. Souvent, il se retrouve avec les jeunes dans la chaude ambiance du Stamm, aux séances, quand une tension éclate, il parvient, pas sa modération, sa diplomatie, à calmer les esprits et à rétablir la bonne entente. Aussi gagne-t-il rapidement toutes les sympathies et bientôt on ne jure plus que par Aloys! Bien qu’il se voie obligé en 1964, pour raison de santé, de renoncer à sa charge, il reste encore en contact avec les étudiants, comme président de l’Ancienne Sarinia. Son successeur, M. Laurent Butty, préfet du district de la Sarine, ne peut consacrer autant de temps à la section, pris qu’il est par ses fonctions officielles; au bout de trois ans, il renonce à sa paternelle mission. Bientôt, la Sarinia trouve un excellent Vereinspapa en M. Jean Würsdörfer, sous-directeur de la Brasserie du Cardinal. Plusieurs Dominicains se succèdent comme aumônier: le P. Koller, le P. Emonet (à deux reprises), le P. Louis, le P. Conus, enfin le P. Bonvin. Malgré les velléités d’indépendance et l’esprit de contestation de quelques-uns, la plupart des membres répondent à son attente, participant à la messe qu’il célèbre chaque mois à leurs intentions, suivant une retraite spéciale pour universitaires, s’intéressant à l’action catholique, spécialement aux missions; tous l’entourent de leur sincère amitié. Au cours de ces six dernières années, certains en viennent à critiquer leur "grand druide", comme ils le surnomment, tentent même de limiter son action.

Séances officielles

Les assemblées, quant à elles, se succèdent au même rythme que précédemment. Comme le laissent entrevoir les procès-verbaux, rien de plus gai et de plus animé. Après le protocole, plus ou moins pittoresque suivant la verve du secrétaire, vient le Billet sarinien, bref exposé d’un membre sur un sujet d’actualité (Le marché commun, la technique du lavage de cerveau, L’abus de l’alcool, etc.), suivi d’une discussion parfois fort intéressante. Oublié depuis quelques années, ce Billet sarinien mériterait d’être remis en honneur. Autrefois la Meule jetait un peu de gaieté avant les tractanda purement administratifs. Quand et pour quelles raisons a-t-elle cessé de paraître. Faute de documents à l’appui, on ne peut le préciser; en tout cas déjà avant 1960, puisque, en cette dernière année, on tente, mais sans succès, de la faire tourner à nouveau. En revanche, les langues sont bien pendues, bien aiguisées, et, parfois, le président a quelque peine à dominer la situation. À maintes reprises, l’élection de ce dernier s’accompagne d’intrigues, sinon de cabales; d’autres fois, le candidat s’impose par ses qualités personnelles; ainsi celui du semestre d’hiver 1960-1961. Chaque membre, ou presque, intervient dans les débats. "Après de multiples interventions, après des motions et des contre-motions par poignées, accompagnées ’applaudissements, d’invectives et de rires" (comme le relate un procès-verbal!), sonne l’heure de la clôture des débats. Malgré cet entrain, il arrive, en particulier au cours de cette dernière décennie, que nombre de membres, parfois un tiers, brillent par leur absence.

La société

Section

La section se fédère de l'Active et l'Ancienne.

Couleurs

Les couleurs du ruban de Bursch sont bordeaux-blanc-vert avec une percussion d'or. Les Füchse portent le ruban bordeaux-blanc. Ils ne peuvent porter en plus le ruban de la SES que durant la Fête Centrale au cours de laquelle ils sont reçus dans la SES.

Le ruban part de l'épaule droite en biais sur la poitrine, le rouge vers le haut, sous réserve de l'appartenance au Comité central.

Les sariniens portent un béret avachi de velours bordeaux, liseré d'or, orné d'une croix blanche au-dessus au centre. Il penche à droite. Les inactifs et les anciens peuvent porter un "Töneli", aussi orné d'une croix blanche au-dessus au centre.

Le Président porte ses insignes de Bursch, le ruban de l'Alemannia Fribourg (société sœur), croisé par-dessus le ruban de l'A.V. Cheruskia im CV zu Tübingen (société amie) et celui de la K.St.V. Ludovicia Augsburg et le ruban présidentiel qui porte l'inscription de la devise sarinienne.
Le Fuchsmajor porte ses insignes de Bursch et, croisé par-dessus, un ruban de Fuchs.

Membres

Les membres de la section sont les Anciens, les Burschen, les Füchse, les Inactifs, les Extra-locaux et les Hospites, de sexe masculin ou féminin.

Couleurstrophen

Ses membres montrent leur affection pour la Sarinia en chantant les couleurstrophen :

Ton nom doux comme les yeux d'amie, porte partout le bonheur,
Toi qui comme une amante jolie, Sarinia, fais vibrer nos cœurs,
A toi nos chansons légères que nous semons dans Fribourg,
A toi nous levons nos verres, à toi nos vœux, nos amours. [3]

Les Füchse chantent pour montrer leur fidélité à la société:

Nous Füchse nous sommes la phalange, l'espérance des anciens,
notre ardeur est sans mélange,nous serons votre soutiens,
amitié, vertu, science, serons pour nous mots sacrés,
nous saurons dans l'espérance, faire triompher la gaieté! (Bis)

Les Drapeaux

  • 1897, 1er drapeau, dont les parrain et marraine sont Georges Python et la baronne de Montenach
  • 1914, drapeau
  • 1952, drapeau, dont les parrain et marraine sont M. Paul de Courten et Mme Sallin
  • 1970, drapeau, dont le parrain est Henri Fragnière
  • depuis 2011: nouveau drapeau

Vereinspapa

  • 1930 Pierre Aeby, professeur de Droit
  • 1950 Aloys Sallin
  • 1964 Laurent Butty
  • 1967 Jean Würsdörfer
  • actuel: Christian Wicht v/o Chindâ

Aumôniers

  • 1930 Père Pilloud
  • Père Koller
  • Père Emonet
  • Père Louis
  • Père Conus
  • Père Bonvin
  • Jean Hervé Mas v/o Metua
  • Nicolas-Pierre Maillat v/o Torquemada
  • Abbé Dominique Rimaz v/o Pendolino
  • actuel : Abbé Jacques Papaux v/o Churchill

Présidents centraux de la SES

Membres célèbres

Notes et références

  1. « La Sarinia fête ses 125 ans », sur www.laliberte.ch (consulté le )
  2. « Histoire - SA Sarinia » (consulté le )
  3. « Couleurstrophen - SA Sarinia » (consulté le )

Lien externe

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