Sauvoy
Sauvoy est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Sarcados.
Sauvoy | |
Tunnel de la ligne de chemin de fer désaffectée de Sorcy à Montier-en-Der. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Michelle Thiriet 2020-2026 |
Code postal | 55190 |
Code commune | 55475 |
Démographie | |
Gentilé | Sarcados |
Population municipale |
60 hab. (2019 ) |
Densité | 7,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 17″ nord, 5° 36′ 16″ est |
Altitude | 275 m Min. 252 m Max. 363 m |
Superficie | 7,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Sauvoy est une commune rurale meusienne, située dans le sud du département, à une demi-heure de route de Nancy, dans la vallée de la Méholle. Le village est construit le long de la route départementale 10.
La commune est également traversée par le canal de la Marne au Rhin, et par la ligne de chemin de fer Jessains - Sorcy aujourd'hui désaffectée, mais dont il subsiste des tunnels et remblais.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Sauvoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42 %), terres arables (30,9 %), prairies (13,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Salviaco à l'époque mérovingienne (sans date), puis Sauvoy dès 1402[8].
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane ou mérovingienne précoce en (i)-acum, suffixe d'origine gauloise marquant la propriété, qui a généralement abouti aux terminaisons -y et -ey dans la région. Le passage de -ey à -oy s'explique vraisemblablement par l'attraction de formes issues du suffixe *-ETU, désignant généralement un ensemble d'arbres, qui a régulièrement donné -oy dans la région[8].
Le premier élément est un anthroponyme latin Salvĭus[8] (porté par un autochtone).
Homonymie avec Saugy et les nombreux Salviac, Sauviac de langue d'oc.
Histoire
De nombreuses ruines gallo-romaines (forge, villa, poterie, monnaie) ont été mises au jour dans ce village, car il s'est développé à proximité de l'ancienne route gallo-romaine reliant Toul à Reims.
À l'époque mérovingienne, le village a appartenu au premier roi de France, les monarques l'utilisaient comme rendez-vous de chasse. D'ailleurs Charles II le Chauve invita l'archevêque de Reims Himcar dans son palais de Salviacus (autre nom de Sauvoy).
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 60 habitants[Note 2], en diminution de 6,25 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Sauvoy renferme d'innombrables pièces. Au Moyen Âge, il aurait accueilli régulièrement des personnes de la cour du roi, les grandes terres de chasse aux alentours attirant les nobles.
- Église Saint-Aubin.
Héraldique
Blason | Tranché d'azur à la tour d'argent maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, et d'or au cor de chasse de gueules posé en bande. |
|
---|---|---|
Détails | Création de R.A. Louis avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL. Adopté en janvier 2016. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Portail de la Meuse
- Portail des communes de France