Savigna
Savigna est une ancienne commune française située dans le sud du département du Jura et donc dans la partie la plus méridionale de la région Bourgogne-Franche-Comté.
Savigna | |
Église Saint-Didier. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Lons-le-Saunier |
Commune | Valzin en Petite Montagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Petite Montagne (Jura) |
Maire délégué | Cyrille Journeaux |
Code postal | 39240 |
Code commune | 39506 |
Démographie | |
Population | 132 hab. (2014 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 26′ 29″ nord, 5° 34′ 40″ est |
Altitude | Min. 349 m Max. 571 m |
Superficie | 9,96 km2 |
Élections | |
Départementales | Moirans-en-Montagne |
Historique | |
Date de fusion | |
Localisation | |
Le , elle fusionne avec Chatonnay, Fétigny et Légna pour former la commune nouvelle de Valzin en Petite Montagne.
Géographie
La commune rurale de Savigna est située dans le pays de la Petite Montagne, dans le bassin de la Valouse, à mi-chemin entre Orgelet et Arinthod. Elle est composée de 3 hameaux : Savigna, Ugna et Givria.
Près de 100 ha de forêts, en majorité des feuillus, occupent son territoire.
- Hydrologie
Outre la Valouse, son principal affluent, le Valouson, traverse également cette commune, ce qui obligea à construire de nombreux petits ponts.
Le Valzin, autre affluent de la Valouse, traverse toutes les anciennes communes qui ont fusionné pour former la commune nouvelle de Valzin en Petite Montagne.
Communes limitrophes
Histoire
Le village était anciennement appelé Savigna-lez-Ugna. Le nom viendrait de l'anthroponyme latin Sabinus et du suffixe -i-acum d'origine gauloise (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme).
La première mention connue de l'existence du village date du XIIIe siècle. Il fut séparé de la seigneurie de Nancuise au XVIIIe siècle.
Les communes de Givria et Ugna ont été unies à Savigna respectivement en 1822 et 1823[1].
Le , un détachement du groupe FFI Pigeon du maquis de Beaufort attaque une colonne allemande sur la route entre Orgelet et Arinthod et tue un officier [2]. En représailles, 17 maisons du village d'Ugna sont brûlées. Elles seront reconstruites après la Guerre, de 1949 à 1953.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 132 habitants, en augmentation de 22,22 % par rapport à 2009 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- église avec beffroi de style gothique du XVe siècle, orné de quatre clochetons, et chapelle flamboyante voûtée d'ogives
- maison seigneuriale (en haut du village)
- statue de Madone (sur la côte dominant le village)
- ancienne gare d'Ugna-Savigna, vestige de la ligne des Chemins de fer vicinaux du Jura entre Lons-le-Saunier et Arinthod, active de 1901 à 1938
- lavoir à charpente originale (à Ugna, en direction de Marigna-sur-Valouse)
- stade du Martelet sur lequel ont été organisés les plus importants concerts du Festival de Bouche à Oreille
Voir aussi
Sources
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Résistance Jurassienne N°77 », sur www.anacr-jura.fr (consulté le )
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
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