Savorgnan de Brazza (aviso)
Le Savorgnan-de-Brazza est un aviso colonial français de la classe Bougainville mis en service en 1932 et désarmé le . Il fut construit à Bordeaux, aux Ateliers et chantiers Maritimes du Sud-Ouest et lancé le . Son nom lui a été donné en l’honneur du comte Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905) officier de marine et explorateur français, qui participa à plusieurs explorations en Afrique.
Savorgnan de Brazza | |
Le La Fayette en compagnie de l’aviso colonial Savorgnan de Brazza et des transports d’hydravions Paul Goffeny[2] et Commandant Robert Giraud au large de Nha Trang (alors en Indochine française) en avril 1953 | |
Type | Aviso colonial |
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Classe | Bougainville |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Ateliers et Chantiers Maritimes du Sud-Ouest, Bordeaux |
Quille posée | 6 décembre 1929 |
Lancement | 18 juin 1931 |
Mise en service | 21 février 1933 |
Statut | Réformé le 30 mars 1957. Démantelé |
Équipage | |
Équipage | 14 officiers, 121 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 103,70 m |
Maître-bau | 12,70 m |
Tirant d'eau | 4,5 m |
Déplacement | 1 970 tonnes |
Port en lourd | 2 600 t à pleine charge |
Propulsion | 2 moteurs Diesel Sulzer ou Burmeister & Wain |
Puissance | 3 200 ch |
Vitesse | 15,5 nœuds à 17 nd maximum |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 3 canons de 138 mm
4 canons de 37 mm anti-aérien 6 mitrailleuses de 13,2 mm 50 mines marine |
Rayon d'action | 13 000 nautiques(24 000 km) à 8,5 nd 10 000 nautiques à 10 nd (18 500 km) 7 600 nautiques (14 000 km) à 14 nd |
Conception
Le Savorgnan-de-Brazza embarque un hydravion. Ses aménagements sont spécialement conçus pour les pays chauds. Les deux moteurs Diesel-Sulzer ont été construits dans les ateliers du Havre de la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée.
Aux essais, le Savorgnan-de-Brazza a réalisé une vitesse moyenne voisine de 18,2 noeuds lors que le marché stipulait 15,5 noeuds Le premier commandant de cet aviso est le capitaine de frégate Joseph Rosati.
Carrière
Avec son sister-ship l'Amiral Charner, il fit partie des forces navales en Extrême-Orient jusqu’en février 1940. Il est en métropole au moment de l’évacuation de la poche de Dunkerque à laquelle il participe. Il s'est réfugié au Royaume-Uni lors de la saisie britannique des navires français, le (opération Catapult). Il est réarmé par les Forces navales françaises libres (FNFL) et commandé par le capitaine de corvette André Roux, futur contre-amiral. Dans les FNFL il participe notamment à la bataille de Dakar puis à celle de Libreville où lors d’un combat fratricide, il met hors de combat l'un de ses sister-ship, le Bougainville appartenant à la marine du régime de Vichy. Il continue ensuite la guerre dans la mer Rouge en participant au blocus de Djibouti entre juin 1941 et avril 1942. Il est ensuite affecté à l’escorte de convoi transatlantique. En juin 1943 on le retrouve du côté de Madagascar avant de passer le reste de la guerre avec l’Eastern Fleet britannique dans le Pacifique sud.
Ses dernières missions seront elles aussi dans le Pacifique puisqu’il participera à la guerre d'Indochine, notamment au bombardement de Haïphong le 23 novembre 1946, avant d’être désarmé en 1957.
Il reçut durant sa carrière deux citations, l’une à l’Ordre de la Division et l’autre à l’Ordre de l’armée.
Personnalités ayant servi sur le bâtiment
- Georges Rossignol (1911-1942), Compagnon de la Libération.
Notes et références
- Nommé en hommage à Paul Goffeny.
- Nommé en hommage à Paul Goffeny.
Voir aussi
Articles connexes
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