Histoire de Djibouti

L'histoire de Djibouti commence avec la ville de Tadjourah sur le golfe du même nom, qui paraît avoir constitué assez tôt une des rares agglomérations permanentes sans doute liée au sultanat d'Ifat puis d'Adal entre les XIIIe et XVIe siècles. Mais le territoire correspondant à l'actuelle République de Djibouti s'est surtout constitué au fil de l'extension de l'occupation française à partir de 1885 : Territoire d'Obock et dépendances jusqu'en 1896, puis Côte française des Somalis jusqu'en 1967, puis Territoire français des Afars et des Issas avant de gagner son indépendance le sous le nom de République de Djibouti. Ce pays est aujourd'hui membre de l'Union africaine (UA) et de la Ligue arabe.

Sultanat d'Ifat (1285-1415)
Sultanat d'Adal (1415–1577) et Royaume d'Aksoum (Empire éthiopien (990-1974)) avant l'expansion turque, vers 1500.
Éthiopie, vers 1540.
La province ottomane d'Égypte (1517-1867) vers 1840.
Sultanat Awsa vers 1850.
Égypte et pays voisins, vers 1880.
Golfe d'Aden et Djibouti, vers 1888.

Un espace de la Corne de l'Afrique

L'espace autour du golfe de Tadjourah ne constitue pas un territoire spécifique et autonome avant l'installation coloniale. Aride et désertique, il est parcouru par des pasteurs transhumants qui suivent le rythme des pâturages, et des caravanes qui relient la côte aux hautes terres de l'intérieur, Harar, Shewa, etc. Il semble que deux lieux ont fait l'objet d'un habitat permanent sur la côte, les villes de Tadjourah au nord et Zeilah au sud, en relations commerciales avec l'Éthiopie, l'Ogaden et le Yémen.

L'histoire antérieure au XIXe siècle reste encore peu connue. Selon les sources, le peuple afar s'est installé dans la zone, sans qu'il soit possible de préciser les circulations, confrontations, échanges… entre les différents groupes[1]. Les villes côtières, Zeila et Tadjourah, sont en contact avec l'Islam dès le VIIe siècle. Les territoires sont sans doute liés au sultanat d'Ifat puis d'Adal entre les XIIIe et XVIe siècles.

Les récits des voyageurs européens qui traversent la zone à partir de 1839 (Isemberg et Kraft[2], Rochet d'Héricourt [3], Harris[4], Kirk[5] et Johnston[6]) permettent de voir un espace structuré politiquement entre Tadjourah d'une part, une alliance autour de Lo’oytá vers le sud-ouest d'autre part, et l'Awsa[7].

La ville de Tadjourah est occupée par des troupes égyptiennes entre 1875 et 1884. Le port de Zeilah paie des taxes à l'Empire ottoman puis à l'Égypte jusqu'aux années 1880[8]. Les parties occidentales de l'actuel territoire djiboutien étaient en lien avec le sultanat d'Awsa.

Colonisation française

Premiers comptoirs et traités

Le , le commerçant réunionais et ancien agent consulaire de France à Aden, Henri Lambert, est assassiné dans le golfe de Tadjourah[9]. Une mission navale dirigée par le vicomte Fleuriot de Langle arrête les coupables présumés[10], et envoie en France des représentants de l'autorité politique du pays, le sultanat afar de Tadjourah . C'est avec cette délégation qu'est signé le un traité cédant à la France « les ports, rade et mouillage d'Obock (…) avec la plaine qui s'étend depuis ras Ali (en) au sud jusqu'à ras Douméra (ceb) au nord ».

Ce n'est cependant que vingt ans plus tard, après l'installation de quelques commerçants et l'interdiction d'Aden aux navires de guerre français durant la guerre du Tonkin, qu'une mission exploratoire est confiée à la fin de 1883 à un jeune administrateur, Léonce Lagarde, et au commandant de l'Infernet, le capitaine de frégate Conneau[11]. C'est à la suite de ce repérage que Léonce Lagarde est nommé « commandant à Obock » le  ; il prend ses fonctions en arrivant sur place le .

Protectorat

Rapidement, il étend le territoire sous souveraineté française, signant un protectorat avec le sultan de Tadjourah (où se trouve une garnison égyptienne jusqu'au ), et occupe toute la côte nord du golfe de Tadjourah. L'emprise française s'étend sur la côte sud, avec la signature d'un traité avec les « chefs somalis issas » le [12], formant le « protectorat d'Obock et dépendances ».

Un échange de notes franco-britannique des 2 et , fixe la limite côtière entre les colonies respectives à Loyada et ouvre aux négociants de deux pays les routes commerciales vers Harar. C'est alors que commence le transfert du centre de gravité du territoire du nord (Obock) au sud (Djibouti), achevé en 1896 lorsque cette dernière ville devient le chef-lieu du territoire, qui prend alors le nom de Côte française des Somalis (CFS). Au nord, les limites côtières sont fixées à Douméra dès 1891, et précisées par un accord franco-italien de 1900-1901[13].

Vers l'intérieur, le territoire s'étend avec la construction du chemin de fer vers l'Éthiopie : partie de Djibouti en octobre 1897 elle atteint en décembre 1902 la ville de Dire Dawa, créée de toutes pièces pour le chemin de fer[14]. Le partage de l'Éthiopie en sphères d'influence entre l'Italie la Grande-Bretagne et la France par le traité du [15] permet de continuer la construction de la ligne. Les travaux reprennent en 1910, et Addis-Abeba, le terminus, est atteint en 1917.

Le port de Djibouti se développe ensuite au rythme du commerce avec l'Éthiopie et des besoins de la navigation coloniale[16]. L'invasion puis l'occupation de l'Éthiopie par l'Italie entraîne un bref boom économique à Djibouti, avec un très important accroissement du trafic du port et des liaisons vers Addis-Abeba entre 1936 et 1938.

Il faut attendre la fin des années 1920 pour que la conquête de l'intérieur du territoire par l'administration coloniale commence, symbolisée par la mort de l'administrateur Albert Bernard le . Elle aboutit en 1943, après de durs affrontements avec les tribus nomades, et de nombreuses exactions, à l'installation d'un poste français à Afambo. Il faut ensuite 10 ans de négociations avec l'Éthiopie (1945-1955) pour que la frontière du territoire soit tracée à l'est des lacs.

Seconde Guerre mondiale

Défilé militaire, Djibouti, 1938.
Poste militaire de Loyada, occupé par les Italiens en 1940.
Le général Legentilhomme passant les troupes en revue.
Le ministre des Colonies et Nouailhetas à Djibouti.

De la guerre à l'armistice

Les forces armées françaises appuient leur allié britannique en Somalie britannique jusqu'à l'armistice du 24 juin 1940. Les Potez 25 TOE de l'escadrille de la Côte française des Somalis mènent en des missions de reconnaissance en Éthiopie et en Somalie. Ils bombardent le poste italien de Dewele[17], lors de la conquête italienne du Somaliland britannique. La Regia Aeronautica bombarde Djibouti du 21 au [18] ou le seul [19].

En , Paul Legentilhomme, commandant supérieur des troupes françaises en Côte des Somalis, refuse les armistices signés par la France avec l’Allemagne (armistice du 22 juin 1940) et l’Italie (armistice du 24 juin 1940) et souhaite poursuivre le combat aux côtés de l’Angleterre. Mais il ne parvient pas à entraîner la colonie qui préfère faire acte d’allégeance au gouvernement de Vichy. Il passe au Somaliland britannique le pour rejoindre de Gaulle.

Vichy et le blocus de Djibouti

Le gouverneur vichyste Pierre Nouailhetas, en place depuis le , est confronté au blocus maritime et terrestre par les forces britanniques. Le général britannique Archibald Wavell pensait ainsi forcer l'administration de la colonie à rallier les gaullistes. Le blocus s'intensifia surtout après le mois d', coïncidant à la fin de l'occupation italienne en Éthiopie. Les Britanniques qui contrôlent alors l'Éthiopie, coupent le ravitaillement terrestre de Djibouti. Des avions de l'escadrille de la Côte française des Somalis (CFS) exécutent des missions de ravitaillement, mais le tonnage reste insuffisant[20]. L'administration coloniale décide alors d'expulser de la ville les « bouches inutiles » autochtones (en particulier les femmes, enfants et personnes âgées) pour limiter les besoins en approvisionnement. Cette mesure augmente les difficultés alimentaires de la population, au point que certains parlent de famine.

Malgré cela, les Britanniques ne purent imposer un blocus total, ne pouvant interrompre les réseaux commerciaux sur terre et sur mer. En effet, ces événements faisaient monter les prix des denrées, et l'administration participait au financement de la contrebande.

Le passage dans le camp allié

Les forces du général Wawell relâchèrent néanmoins leur emprise après l’entrée en guerre de la zone Pacifique en , et les mois suivants, tentèrent en vain de rallier la Somalie française aux forces alliées. Le gouvernement de Vichy, inquiété par ces tentatives de pourparlers, rappela le gouverneur Nouailhetas qui quitta le territoire djiboutien le . Les événements de novembre, largement en défaveur du gouvernement de Vichy (prise du contrôle par les Alliés de l’Afrique du Nord, invasion de la zone libre par les nazis et sabordage de la flotte française à Toulon), ébranlèrent l’opinion des Français de Djibouti. Le général Truffert, nouveau gouverneur vichyste, est désavoué par une forte faction de militaires et de civils européens. Il démissionna en faveur de son adjoint, le général Dupont qui également proche de Vichy dut faire face à cette même fronde. La période d’instabilité qui s’ensuivit prit fin le avec la signature d’un accord cédant tous les pouvoirs au Comité national français. Le , le gouverneur André Bayardelle, nommé par le général de Gaulle, prenait ses fonctions.

Le blocus prenait fin et tous territoires de l’océan Indien passaient alors du côté des Alliés. Djibouti pouvait de nouveau jouer son rôle de port de transit à l'entrée de la mer Rouge et de débouché de l'Éthiopie. De plus, les gaullistes trouvaient dans les 300 officiers, les 8 000 hommes et le matériel en place non négligeable, un précieux renfort.

Après la Seconde Guerre mondiale

La colonie devient un territoire d'outre-mer (TOM) français en 1958.

Les 25 et , le général de Gaulle, alors président de la République française, fait escale à Djibouti en se rendant en Éthiopie. Sur le passage de son cortège, quelques manifestants arborent des banderoles demandant l'indépendance du territoire. Selon Ahmed Dini[21], la revendication d'indépendance n'était pas partagée par tous les organisateurs mais destinée à attirer la foule. Un « dispositif de sécurité » est alors mis en place par les autorités, causant officiellement 36 blessés parmi les forces de l’ordre et 19 parmi les manifestants et également quatre morts chez les manifestants[22]. Le lendemain matin, un « dispositif de rétablissement de l’ordre » cause deux morts. L'après-midi, des troupes de la Légion étrangère viennent renforcer gendarmerie et milice territoriale. Ces troupes dispersent en 45 minutes une foule estimée à 3 000 personnes venues écouter un discours présidentiel. Ces nouveaux affrontements font officiellement un mort et 46 blessés parmi les forces de l’ordre, trois morts et 238 blessés dans la population. La ville est ensuite placée sous couvre-feu et une chasse aux opposants est organisée. Lorsque de Gaulle repasse le , il n'y a pas de manifestations. L'agitation ne cesse cependant pas et, le , les autorités coloniales mettent en place le « barrage de Djibouti », enceinte militarisée tout autour de la ville, dont la mission est de restreindre les migrations et de permettre le contrôle politique du territoire. Cet ouvrage n'est démantelé que quelques années après l'indépendance.

En 1967, le territoire change de nom pour devenir le Territoire français des Afars et des Issas.

La mise en place concomitante d'une politique de contrôle de la population de la ville de Djibouti, et d'expulsions massives des « indésirables » à partir de 1960 (10 000 entre 1947 et 1962, 10 000 entre 1963 et 1968, encore plus sans doute ensuite) n'empêche pas l'accroissement de la population. Les tensions politiques et sociales s'accroissent, que la répression ne parvient pas à endiguer. Plusieurs mouvements indépendantistes sont créés dans les pays limitrophes, en particulier en Éthiopie et Somalie qui ont des prétentions territoriales sur le territoire. En 1975, après une résolution de l'ONU, la France reconnaît le droit à l'indépendance du territoire[23]. Dans la perspective de l’organisation d’un référendum d’autodétermination, le ministère des Armées prépare, dans le plus grand secret, dès 1976, un déploiement naval, apparu également inéluctable pour le maintien de la paix et de la sécurité dans la région. La prise en otage d'un bus scolaire à Loyada en précipite la suite des événements.

Après un référendum le (98,8 % de « oui »), le territoire devient indépendant le sous le nom de république de Djibouti alors que la flotte française, lors de l'opération Saphir a déployé jusqu’à 17 bâtiments sur zone dont ses porte-avions Clemenceau relevé par le Foch, soit la plus importante flotte déployée par la France, dans cette région, depuis la Deuxième Guerre mondiale[24] .

Un pays indépendant

Une série d'attentats à la fin de 1977 est le prétexte à la mise en œuvre d'une politique autoritaire, caractérisée par un parti unique et un contrôle policier important de la population. C'est l'occasion de la rupture de l'alliance indépendantiste, avec le départ d'Ahmed Dini du gouvernement de Hassan Gouled Aptidon. Le barrage autour de la ville de Djibouti n'est supprimé qu'au début des années 1980.

La révolte du FRUD

En mai 1991, des milliers de soldats éthiopiens en déroute pénètrent sur le territoire djiboutien. Encadrés par les troupes françaises, ils sont rapatriés en Éthiopie, laissant de nombreuses armes derrière eux. À partir d', le FRUD, un groupe armé qui se réclame de l'identité afar  habitants du Nord et de l'Ouest du pays  prend le contrôle d'une grande partie du pays et s'avance vers la capitale. Sa revendication principale est une véritable intégration dans la nation[25]. Une intervention des troupes françaises stationnées sur place bloque l'offensive en décembre.

Une modification contestée de la constitution est adoptée en , puis un Parlement dont est exclue l'opposition est élu en décembre. Au prix de nombreux sacrifices pour la population, le gouvernement reconstitue une importante armée. Elle lance une offensive militaire en , qui lui permet de prendre le contrôle du pays en juillet. Mais des actions de guérilla continuent de se dérouler. L'opposition dénonce de nombreuses exactions contre les populations civiles[26].

Un premier accord est signé avec une partie du FRUD en 1994, dont quelques membres intègrent le gouvernement. Mais des combats continuent jusqu'à un accord cadre signé en à Paris, puis un accord de paix le .

Croissance économique et tensions politiques

En 1999, Ismail Omar Guelleh est élu à la présidence de la République, et réélu en 2005. Il ouvre le pays aux investissements étrangers, dubaïottes puis chinois. Profitant de la fermeture d'Assab au transit avec l'Éthiopie, un nouveau port de transbordement est construit à Doraleh. Une nouvelle ligne de chemin de fer jusqu'à Addis Abeba doit entrer en fonction à la fin de 2015.

En , la constitution est modifiée par référendum, retirant en particulier la limite du nombre de mandats présidentiels et établissant l'islam comme religion de l'État. Cela ouvre une période de tensions politiques, comprenant des affrontements avec les militants de l'opposition, lors des printemps arabes en 2011.

Lors des élections législatives de 2013, l'opposition dénonce des fraudes et revendique la victoire, mais elle n'obtient que sept élus sur soixante. Ils acceptent de siéger à l'Assemblée nationale un an plus tard, en [27].

En , le pays est victime d'un attentat suicide dans le restaurant La Chaumière. Selon les informations[évasif], deux ou trois kamikazes (dont une femme) se seraient fait exploser en entrant dans le restaurant. Un mort, un ressortissant turc, a été recensé, et plusieurs blessés, dont des coopérants français présents dans le restaurant, ainsi qu'une jeune femme originaire des Pays-Bas. L'un des kamikazes n'a pas pu entrer dans le restaurant. Il s'est jeté sur la terrasse en déclenchant sa ceinture explosive.[réf. nécessaire]

En 2017, après les États-Unis, la France et le Japon, la Chine obtient de pouvoir y implanter une base militaire[28].

Le 9 avril 2021, Ismaël Omar Guelleh a été réélu, avec 98,58 % des voix, selon les chiffres officiels provisoires.[29].

Notes et références

  1. Jean Doresse, Histoire sommaire de la Corne orientale de l’Afrique, Paris, Paul Geuthner, 1971, 389 p. ; Ali Coubba, Les Afars, de la préhistoire au XVe siècle, Paris, L’Harmattan, 2004, 253 p. ; Didier Morin, Dictionnaire historique afar (1288-1982), Paris, Karthala, 2004, 303 p.
  2. Karl Wilhelm Isemberg, Ludwig Krapf, Journals, London, Frank Cass & co, 1843, réed. 1968, 529 p.
  3. Rochet d’Héricourt, Voyage sur la côte orientale de la mer Rouge, dans le pays d’Adel et le Royaume de Choa, Paris, Arthus Bertrand, 1841, 439 p. et Second voyage sur les deux rives de la mer Rouge, dans le pays des Adels et le Royaume de Choa, Paris, Arthus Bertrand, 1846, 406 p.
  4. W. Cornwallis Harris, The Highlands of Æthiopia, described during eighteen months’ residence of a British Embassy at the Christian Court of Shoa, London, 1844, 3 vol. (428, 430 & 436 p.).
  5. R. Kirk, « Report on the route from Tadjoura to Ankobar, Travelled by the Mission to Shwá, under charge of Captain W. C. Harris, Engineers, 1841 (close of the dry season) », Journal of the Royal Geographical Society of London, vol. 12, 1842, p. 221-238.
  6. Charles Johnston, Travels in Southern Abyssinia, London, 1844, rééd. 1969, 2 vol.
  7. Simon Imbert-Vier, « Afars, Issas… and Djiboutians : Toward a History of Denominations », Northeast African Studies, vol. 13, no 2, 2013, p. 123–150 [lire en ligne].
  8. Marc Fontrier, Abou-Bakr Ibrahim, Pacha de Zeyla - Marchand d’esclaves, Paris, Aresae, L’Harmattan, 2003, 275 p.
  9. Roger Joint Daguenet, Aux origines de l'implantation française en mer Rouge, L'Harmattan, 1992, 347 p., chapitre 13, p. 161-166.
  10. Idem, chapitre 15, p. 272.
  11. L'ordre de mission se trouve au Service historique de la Marine (Château de Vincennes) BB4-1507, lettre du 15/1/1884. Le rapport de Conneau sur sa mission est du 29/04/1884.
  12. Les originaux de ces traités se trouvent aux Archives nationales d'Outre Mer (ANOM) à Aix-en-Provence, Traités 7.
  13. Simon Imbert-Vier, « Invention et réalisations de la frontière djibouto-érythréenne », Africa no 6, Rome, 2009.
  14. Appelé alors « Addis Harar ».
  15. Bahru Zewde, A History of Modern Ethiopia - 1855-1974, 1991, 244 p., parle alors d'une semi-souveraineté de l'Éthiopie indépendante.
  16. Sur l'évolution économique de Djibouti, voir Colette Dubois, Djibouti, 1888-1967 - Héritage ou frustration, 1997, Paris, L’Harmattan, 516 p.
  17. Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud, 1940-1942 : aviateurs belges et de la France Libre en Afrique, Ed. du Gerfaut, 2005, (ISBN 2-914622-92-9), p. 148
  18. Alexis Rousselot, Combats au-dessus de la Corne de l'Afrique, les opérations aériennes en Afrique orientale italienne en 1940-1941 [lire en ligne] ; 21 juin 1940 [lire en ligne] ; 22 juin 1940 [lire en ligne] ; 23 juin [lire en ligne].
  19. Lukian Prijac, Le Blocus de Djibouti, Paris, L'Harmattan, 2015, p. 121.
  20. Vital Ferry, Du trimoteur au quadrijet : le transport aérien en Afrique noire francophone, 1940-1961, Éd. du Plaisancier, 2006 (ISBN 2-35191-007-9), p. 37.
  21. Ali Coubba, Ahmed Dini et la politique à Djibouti, Paris, L'Harmattan, 1998, 235 p.
  22. Max Gallo, De Gaulle - La statue du commandeur.
  23. Maurice Fleury, « L’indépendance de Djibouti », Annuaire français de droit international, XXII, CNRS, Paris, 1977, p. 295-306.
  24. Laurent Suteau, « La diplomatie navale au service du maintien de la paix : l’opération Saphir II et l’indépendance de Djibouti », Stratégique, nos 89-90, , p. 189-211 (lire en ligne).
  25. Le Monde, 29 janvier 1992.
  26. Le Monde, 5 mars 1994.
  27. « Quand l'oppositions descende dans l'arène », Human Village, janvier 2015 [lire en ligne].
  28. Sébastien Le Belzic, « Djibouti, l’avant-poste militaire de la Chine en Afrique », Le Monde, (lire en ligne)
  29. « Le président sortant de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, réélu », sur www.lemonde.fr, LeMonde, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • (fr) Voyages de M. Henri Lambert, agent consulaire de France à Aden, assassiné près des îles Moussah (Afrique), le 4 juin 1859. Le Tour du monde, 1862, t. VI, p. 65-80
  • (fr) Djibouti et son histoire : des Ptolémées à Henry de Monfreid, Pount, Bièvres, 2007, 161 p. (ISBN 978-2-9524964-1-4).
  • (en) Douard A. Alwan, Yohanis Mibrathu, Historical dictionary of Djibouti, Scarecrow Press, Lanham (Md.), 2000, XXVIII-165 p. (ISBN 0-8108-3873-7).
  • (fr) Edgard Aubert de la Rüe, La Somalie française, Paris, Gallimard, Coll. Géographie humaine, 1939, 162 p.
  • (fr) Colette Dubois, Djibouti, 1888-1967 - Héritage ou frustration, Paris, L’Harmattan, 1997, 431 p.
  • (fr) Colette Dubois, L’or blanc de Djibouti. Salines et sauniers (XIXe-XXe siècles), Paris, Karthala, 2003, 267 p.
  • (fr) Colette Dubois, Pierre Soumille, Des chrétiens à Djibouti en terre d'islam (XIXe-XXe siècles), Karthala, Paris, 2004, 373 p. (ISBN 2-8458-6491-4).
  • (fr) Simon Imbert-Vier, Tracer des frontières à Djibouti, des territoires et des hommes aux XIXe et XXe siècles, Paris, Karthala, 2011, 480 p., site de l'éditeur.
  • (fr) Philippe Oberlé, Pierre Hugot, Histoire de Djibouti - Des origines à la république, Paris, Dakar, Présence Africaine, 1985 (rééd. 1996), 346 p.
  • (fr) Lukian Prijac, Le Blocus de Djibouti. Chronique d'une guerre décalée (1935-1943), Paris, L'Harmattan, 2015, 449 p.
  • (en) Virginia Thompson, Richard Adloff, Djibouti and the Horn of Africa, Stanford UP, 1968.
  • (fr) Robert Tholomier [1977], À Djibouti, avec les Afars et les Issas, Cagnes-sur-mer, auto-édité (sous le pseudonyme de Robert Saint-Véran), 272 p.
  • (fr) J. Trampont, Djibouti hier, de 1887 à 1939, Paris, Hatier, 1990, 143 p.

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