Say (sucreries)
Say est une entreprise de transformation de la canne à sucre et de raffinage créée à Nantes en 1812 par Louis Say, frère de l'économiste Jean-Baptiste Say[réf. à confirmer][1]
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Say | |
Création | 1812 |
---|---|
Disparition | 1972 |
Fondateurs | Louis Say |
Personnages clés | Ernest Cronier |
Forme juridique | Union de coopératives |
Slogan | Sucre de luxe |
Activité | Industrie agroalimentaire |
Produits | sucre |
Elle fait l'objet en 1972 d'une fusion avec la société Béghin qui en prend le contrôle en 1967 pour devenir la société Béghin-Say
Historique
- En 1812, la sucrerie de canne Say est créée à Nantes par Louis Say sous le nom Louis Say et Cie[réf. à confirmer][1].
- En 1832, Louis Say achète le terrain de la Raffinerie de la Jamaïque alors située à Ivry[réf. nécessaire] (partie rattachée à Paris en 1860 et devenue une partie du 13e arrondissement de Paris) derrière la barrière des Deux-Moulins et du village d'Austerlitz un quadrilatère délimité par les actuelles boulevard Vincent-Auriol, rues Jeanne d'Arc, Clisson et Dunois. Deux à trois tonnes de sucre sortent quotidiennement des chaudrons de la raffinerie dès 1832, et sa réussite en fait une entreprise de taille mondiale avec l'avènement du sucre « indigène » produit de la betterave.
- En 1863 : Constant Say créé des primes et des retraites pour les infirmes et les anciens ouvriers[2],[3] et en 1868 une caisse de secours pour les malades et les blessés[réf. souhaitée].
- En 1885, sollicité pour une levée de fond par l'ingénieur François Delori, sucrier Belge à Snaaskerke pour la reprise du site de Pont d'Ardres alors en sommeil, Henry Say s'associe à part minoritaire avec ce dernier pour créer La Sucrerie d'Ardres, Delori & Cie.
- En 1895, Henry Say et son bras droit Ernest Cronier s'associent avec François Delori et intègrent le site de Pont d'Ardres au groupe Henry SAY et Cie. sous le nom Société des sucreries Henry Say.
- En 1899, Henry Say décède. La totalité de la production de sucre du groupe est de 116 000 tonnes/an (soit 317 tonnes/jour) tous sites confondus (La raffinerie de la Jamaïque à Ivry, Sucrerie d'Ardres, La sucrerie d'Estrée-Blanche, ...)[4] avec une capacité de production qui est estimée à 180 000 tonnes/an (environ 500 tonnes jours)[5].
- En 1905, le groupe Henry SAY et Cie. subit le contre-coup d'opération spéculatives hasardeuses de la part de son principal dirigeant Ernest Cronier qui mettra fin à ses jours. L'affaire, connue sous le nom du Corner de 1905 sur le sucre égyptien prive le groupe Say d'une grande partie de ses sites, dont la possibilité de continuer à gérer le plus emblématique d'entre eux, La raffinerie de la Jamaïque à Ivry.
- 1935-1936[réf. à confirmer][6], Say rachète la raffinerie Cossé-Duval à Nantes, ainsi que sa marque « À La Perruche ».
- En 1963, Say acquiert la sucrerie de Chevrières dans l'Oise.
- En 1966, Say devient actionnaire majoritaire de la sucrerie d'Attigny, dans les Ardennes.
- En 1967, Béghin devient actionnaire majoritaire de l'entreprise.
- En 1968, l'usine du boulevard Vincent-Auriol ferme ses portes.
- En 1972, la société fusionne avec Béghin et devient Béghin-Say.
Galerie
- La cheminée de l'usine parisienne vue depuis la rue Clisson.
- L'usine parisienne en 1945 (façade rue Dunois, vue depuis le passage Levée).
- Vue de la raffinerie du Boulverad de la garre (Boulevard Vincent-Auriol)13e
Notes et références
- Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-363-12000-7), p. 366.
- « L'Opinion nationale , 11 mai 1863 - p.2 - 4ème colonne bas - "On lit dans le Siècle..." », sur Retronews
- « Le Siècle, 24 avril 1863 - p.3 3ème colonne milieu - "Nous recevons une nouvelle lettre ..." », sur Retronews
- « Journal des chemins de fer et des progrès industriels, 1 janvier 1900 - p.39 - 2ème colonne haut - "La quantité de sucre brut produit pendant l'exercice..." », sur Gallica
- « Journal des chemins de fer et des progrès industriels, 1 janvier 1900 - p.703 - 3ème colonne haut - 3ème paragraphe "La nouvelle société a payé..." », sur Gallica
- Référence à "l'ancienne" raffinerie Cossé-Duval dès avril 1936« Le Phare de la Loire , 7 avril 1936 - p.6 - 6ème colonne bas - "Convoi funèbre" », sur Retronews
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