Béghin-Say

Béghin Say est une marque commerciale française de sucres appartenant à la société d'industrie agroalimentaire Tereos France. Cette dernière est spécialisée dans la transformation de produits agricoles sucriers pour la fabrication de sucre inverti, glucose et saccharose.

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Béghin Say

Création 1972
Forme juridique Union de coopératives
Slogan Des envies bien sucrées
Actionnaires Tereos
Activité Industrie agroalimentaire
Produits sucre
Société mère Tereos
SIREN 383821410[1]
Site web www.beghin-say.fr

Historique

Béghin Say est une entreprise de transformation et de raffinage du sucre issue de la fusion le 7 juillet 1972[2] des sociétés sucrières Say et Béghin puis de la fusion en 1992 de Béghin Say et de l'italienne Eridania.

La société

Ancien logotype de Béghin-Say
  • En 1972 : Béghin prend le contrôle de la Sucrerie centrale de Cambrai, fondée en 1872 par Jules Linard à Escaudœuvres (Nord). Béghin fusionne avec Say pour constituer Béghin Say[3].
  • En 1975 : la sucrerie de Connantre est construite.
  • En 1986 : la distillerie de Morains, créée en 1951, devient une filiale de Béghin Say. Le groupe Ferruzzi prend le contrôle de Béghin Say.
  • En 1988 : Ferruzzi prend le contrôle d'une grande partie de l'entreprise Lesieur, comprenant la marque d'huiles, mayonnaises, sauces et margarines.
  • En 1991 : une coentreprise en Hongrie est fondée avec l'État hongrois à Hatvan, Szerencs et Szolnok.
  • En 1992 : le groupe Eridania Béghin Say est constitué à la suite de la fusion de Béghin Say et de la société génoise Eridania, au sein de Montedison (pôle agroalimentaire de Feruzzi). L'entreprise Ducros (incluant la marque d'épices éponyme ainsi que Vahiné), rachetée la même année, est intégrée à ce nouvel ensemble[4].
  • En 1998 : Eridania Béghin Say vend à Unilever la marque Végétaline, qu'il avait récupérée au sein de Lesieur, en échange des marques d'huiles Fruit d'Or et Frial[5]. La marque Fruit d'Or était également constituée d'une gamme de margarines, qui reste au sein d'Unilever.
  • En 2000 : l'entreprise s'implante au Brésil à partir de la société Guarani, qui sera cotée à la bourse de São Paulo en 2007[6].
  • En 2000 : la société Beghin Say est radiée du registre du commerce[7].
  • En 2001 : à la suite du rachat de Montedison par EDF et Fiat, le groupe se scinde en quatre unités : Béghin Say, Cerestar (fournisseur de produits à base d'amidon), Cereol (oléagineux) et Provimi (alimentation animale)[8], et les agriculteurs betteraviers vendant leurs productions aux usines Béghin-Say se constituent en coopérative agricole sous le nom d'Union BS.
  • En 2002 : les parts de Béghin Say sont rachetées par les coopératives Union SDA et Union BS.
  • En 2003 : sous l’impulsion de Dominique Ducroquet, alors président de la CGB, l’ensemble devient le groupe Tereos, certaines unités de transformation (dans la Marne) ayant été revendues au groupe Cristal Union.

Produits

Trois sachets de vergeoise Béghin Say.

Béghin-Say propose en France plusieurs gammes de produits : sucres traditionnels, pâtissiers, gélifiants, pure canne, sucres fantaisie (colorés, formes) et sucres nutritionnels[Quoi ?].

Ses produits sont commercialisés sous les marques Beghin Say, La Perruche, Le Blonvilliers et l'Antillaise.

Principaux concurrents

Écologie

En 2020, la marque de sucre a vu son chiffre d'affaires affecté par des manifestants. En effet, une loi a autorisé l'utilisation de néonicotinoïdes[9], un insecticide présumé dangereux à l'origine de la mort de nombreuses abeilles. Des manifestants, dont les partisans du mouvement appelé « La Ronce », ont donc décidé d'agir afin de responsabiliser la marque[10]. Ils ont appelé à retirer les bouchons de sucre et à ouvrir les boites afin de rendre les produits invendables et donc à gaspiller ces produits. Ils espèrent que cette action montrera aux lobbyistes que protéger l'environnement est une nécessité et qu'ils feront des pertes, voire qu'ils ne vendront plus, jusqu'à ce que cette nécessité soit prise en compte.

Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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