Scott McKay

Scott McKay (né le à Montréal-Est) est un auteur, spécialiste en environnement et homme politique québécois. Chef du Parti vert du Québec de 2006 à 2008, il joint le Parti québécois à la suite de la perte de son poste de chef. Il est élu député pour le Parti québécois dans la circonscription de L'Assomption à l'élection de 2008. À l'élection de 2012, il se présente avec succès comme député dans la nouvelle Circonscription électorale de Repentigny. Adjoint parlementaire au ministre de l'environnement, il est défait lors de l'élection générale québécoise de 2014 par la caquiste Lise Lavallée[1].

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Scott McKay
Fonctions
Député de Repentigny

(1 an, 7 mois et 3 jours)
Prédécesseur Nouvelle circonscription
Successeur Lise Lavallée
Député de L'Assomption

(3 ans, 8 mois et 27 jours)
Prédécesseur Éric Laporte
Successeur François Legault
7e Chef du Parti vert du Québec

(1 an, 10 mois et 1 jour)
Prédécesseur Richard Savignac
Successeur Guy Rainville
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal, Canada
Parti politique Parti québécois
Diplômé de Université du Québec à Montréal

Biographie

Il est le fils d'une mère québécoise et d'un père d'origine irlandaise. Il a été conseiller municipal de la ville de Montréal : il a représenté le district d'Honoré-Beaugrand de 1986 à 1994 sous le maire Jean Doré. Il possède une maîtrise en sciences environnementales de l'UQAM.

Vie politique provinciale

Élu chef du Parti vert du Québec le , il mènera le parti à l'élection générale québécoise de 2007, où aucun des 108 candidats ne sera élu. Toutefois, le parti récolta 152 885 votes, et 3,85 % des votes, terminant quatrième dépassant Québec solidaire, C'est une nette amélioration par rapport à l'élection précédente, où le Parti vert du Québec avait terminé sixième, avec moins de 17 000 voix et 0,44 % du vote, loin derrière l'ancêtre de Québec solidaire, l'Union des forces progressistes. Dans son comté, Bourget, McKay terminera quatrième, avec 2,632 votes et 8,09 % des voix. Il demeure chef du parti jusqu'au , date à laquelle il est défait par le vice-président du parti, Guy Rainville, lors d'une convention du parti à Trois-Rivières. À l'élection partielle du 18 mai 2008 dans la circonscription de Bourget, il termine troisième, devant l'Action démocratique du Québec et Québec solidaire. Par la suite, il joindra le Parti québécois.

À l'élection générale québécoise de 2008, il est élu député pour le Parti québécois dans la circonscription de L'Assomption. Il est alors porte-parole de l'opposition officielle en matière d’environnement et de développement durable. En 2009, il amène la Parti Québécois à changer de position sur la fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly-II, qui se réalisera lors de l'accession au pouvoir en 2012. En 2010, le député de l'Assomption dépose le projet de loi "Loi visant l’arrêt provisoire des activités d’exploration et d’exploitation des gaz de schiste".

À l'élection de 2012, à la suite de la réforme de la carte électorale, il se présente dans la nouvelle circonscription de Repentigny sous la bannière du Parti québécois, autrefois dans L'Assomption. Il est élu avec une majorité de 1200 voix sur la CAQ. Il est nommé adjoint parlementaire au ministre de l'environnement, du développement durable, de la faune et des parcs par la première ministre Pauline Marois.

Œuvres

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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