Seize arhats
Les seize arhats (chinois simplifié : 十六罗汉 ; chinois traditionnel : 十六羅漢 ; pinyin : , 十六羅漢 (Juroku Rakan), tibétain : གནས་བརྟན་བཅུ་དྲུག, THL : Neten Chudrug), sont un groupe d'arhats légendaires du bouddhisme; saints hommes prédécesseurs ou disciples du Bouddha[1].
Une proposition de fusion est en cours entre Seize arhats et Dix-huit arhats. Les avis sur cette proposition sont rassemblés dans une section de Wikipédia:Pages à fusionner. Les modifications majeures apportées, entre-temps, aux articles doivent être commentées sur la même page.
Les seize arhats sont particulièrement populaires dans le bouddhisme chinois chan et ses dérivés (son coréen et zen japonais), où ils sont considérés comme des modèles de bonne conduite[2]. Parfois, leur nombre se monte à dix-huit[3], en ajoutant Nandimitra et un second Pindola, ou parfois le traducteur Kumarajiva.
Leurs noms:
- Pindolabharadrāja (賓度羅跋囉惰闍尊者, Bindora Baradāja sonja)
- Kanakavatsa (迦諾迦伐蹉尊者, Kanakabassa sonja)
- Kanakabharadrāja (迦諾迦跋釐堕闍尊者, Kanakabarudaja sonja)
- Subinda (蘇頻陀尊者, Subinda sonja)
- Nakula (諾距羅尊者, Nakola sonja)
- Bhadra (跋陀羅尊者, Badara sonja)
- Kālika (迦哩迦尊者, Kalika sonja)
- Vajraputra (伐闍羅弗多羅尊者, Bajarabutara sonja)
- Jīvaka (戎博迦尊者, Jubaka sonja)
- Panthaka (半託迦尊者, Hantaka sonja)
- Rāhula (囉怙羅尊者, Ragon sonja)
- Nāgasena (那伽犀那尊者, Nagasena sonja)
- Ańgaja (因掲陀尊者, Ingada sonja)
- Vanavāsin (伐那婆斯尊者, Banabasu sonja)
- Ajita (阿氏多尊者, Ajita sonja)
- Cūdapanthaka (注荼半吒迦尊者, Chudahantaka sonja)
Galerie
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sixteen Arhats » (voir la liste des auteurs).
- Handbook of Japanese mythology Michael Ashkenazi p.185
- (en) Daisetz Teitaro Suzuki, Manual of Zen Buddhism, Grove Press, (ISBN 978-0-8021-3065-5, lire en ligne)
- (en) John S. Strong, The Legend and Cult of Upagupta: Sanskrit Buddhism in North India and Southeast Asia, Motilal Banarsidass Publ., (ISBN 978-81-208-1154-6, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, , 1304 p. (ISBN 978-0-691-15786-3), p. 483-484, «luohan »; 833-835, « ṣoḍaśasthavira ».
- (en) Ryan Bongseok JOO, « The ritual of arhat invitation during the Song Dynasty: Why did Mahāyānists venerate the arhat? », Journal of the International Association of Buddhist Studies, vol. 30, nos 1-2, 2007 (2009), p. 81–116 (lire en ligne).
- Sylvain Lévi et Édouard Chavannes, « Les Seize arhats protecteurs de la loi », Journal Asiatique, onzième série, vol. VIII, , p. 5-50; 189-304 (lire en ligne)
- (en) Stephen Little, « The Arhats in China and Tibet », Artibus Asiae, vol. 52, nos 3/4, , p. 255-281 (lire en ligne)
- (en) Bernhard Scheid, « Arhats in East Asian Buddhism », dans Jonathan A. Silk et al. (Ed.), Brill's Encyclopedia of Buddhism, vol. 2, Leiden, Brill, , 1356 p. (ISBN 978-9-004-29937-5), p. 529–39.
- (de) Bernhard Scheid (Uni Vienne), « Arhats in China und Japan », sur religion-in-japan.univie.ac.at, 2013-2022 (consulté le ).
- (en) Marinus Willem de Visser (de), The Arhats in China and Japan, Martino Publishers, (1re éd. 1923), 220 p. (ISBN 978-1-578-98649-1)