Sekuru Kaguvi

Sekuru Kaguvi[1]^,[2] (Kagubi[note 1] ou Kakubi), est un svikiro (prophète ou médium[3]), un leader nationaliste de la première Chimurenga dans le Zimbabwe pré-colonial. Le surnom de Kaguvi lui est donné car il est censé parler au nom de Mwari, l'Être suprême des Shonas. Lorsque la rébellion se termine, il est accusé de meurtre par un policier autochtone, appelé « Charlie », un collaborateur des autorités coloniales[4]. Kaguvi est déclaré coupable et pendu en 1898.

Sekuru Kaguvi

Nehanda Nyakasikana (à gauche) et Sekuru Kaguvi (à droite), après leur capture en 1897.

Biographie
Décès	1898
Surnom	Kaguvi
Nationalité	Zimbabwéenne
Activité	Rebelle

Autres informations
Condamnation	Pendaison

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sekuru Kaguvi » (voir la liste des auteurs).

Notes

L'orthographe Kagubi, où le « b » se substitue au « v », est due à la différence de prononciation entre la langue shona et les autres langues bantoues.

Références

(en) « The Trial of Mbuya Nehanda and other Chimurenga Revolutionaries », Zimbabwe News, vol. 13, n^o 1,‎ 1982, p. 14
Lyons 2004, p. 81.
Histoire générale de l'Afrique, vol. 7, p. 240.
(en) Ruramisai Charumbira, « Nehanda and Gender Victimhood in the Central Mashonaland 1896-97. Rebellions: Revisitingthe Evidence », History in Africa, vol. 35,‎ 2008, p. 101–131 (p. 120) (JSTOR 25483719)

Bibliographie

(en) Tanya Lyons, Guns and Guerilla Girls: Women in the Zimbabwean National Liberation Struggle, Africa World Press, 2004 (lire en ligne).
(en) R.K. Rasmussen et S.C. Rubert, Historical Dictionary of Zimbabwe, Scarecrow Press, 1990.
Elara Bertho, « L’histoire de la Chimurenga (Zimbabwe) », Journal des anthropologues, n^os 148-149,‎ 2017, p. 137-159 (lire en ligne)
Albert Adu Boahen (dir.), Histoire générale de l'Afrique, vol. 7 : L’Afrique sous domination coloniale, 1880-1935, UNESCO, 2000
(en) D. N. Beach, « 'Chimurenga': The Shona Rising of 1896-97 », The Journal of African History, vol. 20, n^o 3,‎ 1979, p. 395-420 (JSTOR 181122)
(en) K. Chikuse, « Gumboreshumba », sur shona.website, 13 juin 2007 (consulté le 3 juin 2019)
(en) Vimbai Gukwe Chivaura, « Respect our ancestors and their mediums… they are guardians of this land », The Patriot,‎ 5 juin 2014 (lire en ligne)

Liens externes

Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dizionario di Storia

(en) « History of Sekuru Kagubi, a.k.a Gumboreshumba », sur bulawayo1872.com (consulté le 3 juin 2019).

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[3] L'orthographe Kagubi, où le « b » se substitue au « v », est due à la différence de prononciation entre la langue shona et les autres langues bantoues.

[1] (en) « The Trial of Mbuya Nehanda and other Chimurenga Revolutionaries », Zimbabwe News, vol. 13, n^o 1,‎ 1982, p. 14

[Lyons200481-2] Lyons 2004, p. 81.

[hga7Histoire_générale_de_l'Afrique,_vol._7240-4] Histoire générale de l'Afrique, vol. 7, p. 240.

[5] (en) Ruramisai Charumbira, « Nehanda and Gender Victimhood in the Central Mashonaland 1896-97. Rebellions: Revisitingthe Evidence », History in Africa, vol. 35,‎ 2008, p. 101–131 (p. 120) (JSTOR 25483719)