Semillac
Semillac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Semillac | |||||
La mairie de Semillac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Jonzac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Saintonge | ||||
Maire Mandat |
Charles Pain 2020-2026 |
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Code postal | 17150 | ||||
Code commune | 17423 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Semillacais | ||||
Population municipale |
74 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 48″ nord, 0° 35′ 39″ ouest | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 98 m |
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Superficie | 2,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pons | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants sont appelés les Semillacais et les Semillacaises[1].
Géographie
Communes limitrophes
Hydrographie
Semillac est traversée par un cours d'eau, le Tord.
Urbanisme
Typologie
Semillac est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), forêts (22,2 %), cultures permanentes (0,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
L'origine du nom de la commune provient de l'anthroponyme gallo-romain Similius, et du suffixe de possession -acum.
Administration
Liste des maires
Région
À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 74 habitants[Note 2], en augmentation de 8,82 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Église Saint-Didier
L'église paroissiale Saint-Didier date initialement du XIIe siècle et a été remaniée les siècles suivants.
Cette église orientée, de plan rectangulaire, possède une nef unique et un chevet droit. Elle est transformée à plusieurs reprises, notamment en 1895. En 1864, l'abbé Rainguet la décrit comme très délabrée[réf. nécessaire].
Si la façade est romane, avec ses trois portails et ses arcatures, de même que les fenêtres de la nef à cintre monolithique, le chevet est du XIVe siècle avec son fenestrage en pierre comprenant les vitraux de saint Didier et saint Pierre.
Les arcatures décorant la nef comportent des tronçons de colonnes de l'ancien chevet réutilisées. Leur forme est galbée et leurs chapiteaux et tailloirs ornés de zigzag, d'oves et d'enlacements, sont volumineux.
Le cimetière est encore situé autour de l'église. Sa croix de pierre, composée d'une colonnette romane sur un socle carré, porte l'inscription "Maria" qui rappelle l'autre vocable de la paroisse, Notre-Dame.[réf. nécessaire]
Trois chapiteaux d'époque romane et du XVIe siècle complètent une double arcature gothique sur le mur nord de la nef[14]. Ils sont de pierre calcaire et d'une hauteur de 0,50 m. L'un représente un personnage en toge, décapité; un autre est de type ionique; un troisième, enfin, est décoré de feuillage et de rosaces; ils auraient été retrouvés enterrés devant l'église, et sont probablement des éléments d'ornementations anciennes. Ils ont été présentés à l'inventaire des monuments historiques en 1997[14].
L'église renferme aussi un tableau "La crucifixion" du XVIIIe siècle, inventorié aux monuments historiques en 1989[14].
La cloche en bronze date de 1677. L'église a été restaurée en 1994[14].
- La façade romane
- La nef
- L'autel et les vitraux
- La double arcature et les chapiteaux
- Tableau "La crucifixion"
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- élection annulée par le TA de Poitiers; Mr Pain est réélu le 16 juillet 2008.
- https://www.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/charente-maritime,17/semillac,17423/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Panneau d'information devant l'église
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