Senarclens

Senarclens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.

Senarclens

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Morges
Communes limitrophes La Chaux (Cossonay), Cossonay, Gollion, Vullierens, Grancy
Syndic Ruedi Plüss
NPA 1304
No OFS 5499
Démographie
Population
permanente
492 hab. (31 décembre 2020)
Densité 124 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 36′ 00″ nord, 6° 29′ 00″ est
Altitude 590 m
Superficie 3,97 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Senarclens
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Senarclens
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Senarclens
Liens
Site web www.senarclens.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Archéologie

    Le territoire communal a un riche passé. On y a retrouvé des vestiges d'établissements gallo-romains En Verniaz, à Soveillame et En Condémines (avec nécropole), ainsi qu'un cimetière du haut Moyen Âge en Châtonnaires[3].

    Toponymie

    Senarclens est formé d'un nom de personne germanique non identifié et du suffixe -ingos adopté dans l'espace galloromain à partir du Vie siècle et qui évolue en -ens[4].

    Population

    Surnom

    Les habitants de la commune sont surnommés les Hérissons[5],[6].

    Histoire

    Premières mentions : 1011, in Senerclens, 1049-1109 a Senerclens, 1228, Sonarclens[4].

    Du point de vue ecclésiastique, ce territoire formait une paroisse sous le vocable de saint Nicolas, attestée en 1222 et en 1228, mais qui n'existe plus en 1285, Le village dépend dès lors de la paroisse de Cossonay et l'ancienne église, qui se trouvait peut-être sur le site du cimetière actuel, a disparu[3].

    Senarclens est érigé en seigneurie en 1597 et le village est administré localement par une assemblée de communiers. Il fit partie du bailliage bernois de Morges (1539-1798), puis du district de Cossonay (1798-2006)[7].

    Monuments

    La commune possède sur son territoire un château, dont les origines remontent au Moyen Âge[8] et qui était anciennement propriété de nobles locaux. Cette famille de Senarclens, encore existante, remonte à Aymon de Senarclens, attesté en 1164. Ce fief dépendit longtemps de la seigneurie de Cossonay. Il a été acquis en partie en 1576 par Pierre de Charrière, et en partie en 1584 par le fils de ce dernier, Georges-François Charrière, qui fait immédiatement reconstruire la maison forte. Ce bâtiment, transformé, conserve quelques éléments anciens, dont une tour cylindrique[3].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    3. Eugène Mottaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud, Lausanne 1921 (rééd. Genève Slatkine 1982), II, p. 650-651.
    4. Dictionnaire toponymique des communes suisses (Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel), Frauenfeld, Lausanne 2005, p. 827.
    5. « Senarclens : Alphabet des communes vaudoises », sur Feuille des avis officiels du canton de Vaud (consulté le )
    6. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 88
    7. François Béboux, « Senarclens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
    8. « Le château de Senarclens », sur swisscastles.ch (consulté le ).
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    Liens externes

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