Servantes de l'Eucharistie
Les servantes de l'Eucharistie sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical vouée à l'adoration du saint sacrement.
Servantes de l'Eucharistie | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 4 février 1876 par Pie IX |
Institut | congrégation religieuse |
Type | contemplatif & apostolique |
Règle | Règle de saint Augustin |
But | adoration eucharistique |
Structure et histoire | |
Fondation | 31 Mai 1857 Toulouse |
Fondateur | Jeanne-Onésime Guibret |
Autres noms | société de Jésus-Hostie, servantes de Jésus dans le saint sacrement |
Patron | Joseph, Jean, Alphonse de Liguori, Thomas d'Aquin, Stanislas Kostka, Thérèse d'Avila, Germaine, Julienne de Cornillon[1] |
Branche(s) | Servantes de Jésus du Venezuela |
Liste des ordres religieux |
Historique
Le , jour de la Pentecôte, après avoir communié dans l’église Notre-Dame de la Dalbade à Toulouse, Jeanne-Onésime Guibret (1828-1900) et deux de ses amies ressentent un appel intérieur pour se consacrer à l'eucharistie. Un groupe de personnes vouées à l'adoration eucharistique se réunit sous la direction de Jeanne-Onésime Guibret. L'originalité de l'institut est qu'il est composé de religieuses internes avec la vie commune et de religieuses externes qui vivent chez elle et ont un travail[2]. La congrégation se développe tout d'abord dans le sud-ouest, puis dans le reste de la France, vient ensuite la Pologne, la Hongrie, le Venezuela, l'Angleterre, l'Espagne, et dans les îles de La Réunion et Maurice[3].
L’institut reçoit le décret de louange le et ses constitutions sont approuvées en 1936 mais avec de nombreuses modifications trahissant l'esprit de la fondatrice (seules les sœurs internes sont reconnues comme religieuses et admises à prononcer des vœux religieux) ; le décret d'approbation définitive du reconnaît également les auxiliaires qui vivent dans le monde comme membres d'un institut séculier. En 1966, les sœurs du Venezuela et de Colombie se séparent de la branche française pour former une congrégation autonome sous le nom de servantes de Jésus.
Activité et diffusion
Les sœurs pratiquent l'adoration du saint sacrement et s'efforcent de promouvoir la dévotion eucharistique.
Elles sont présentes à Lourdes, Sainte-Marie de La Réunion et Toulouse où se trouve la maison-mère.
En 2017, la congrégation comptait 31 religieuses réparties dans 2 maisons[4].
Notes et références
- Constitutions de la Petite Société des Servantes de Jésus dans le Saint-Sacrement, vivant sous la Règle de Saint Augustin, Chauvin, , 67 p. (lire en ligne), p. 57
- « Servantes de l’Eucharistie (Jésus-Hostie) », sur http://toulouse.catholique.fr (consulté le )
- « Société des servantes de l'Eucharistie », sur https://annuaire.viereligieuse.fr (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1518
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