Service national du renseignement pénitentiaire
Le Service national du renseignement pénitentiaire (SNRP) est l'organisme de renseignement du ministère de la Justice français.
Service national du renseignement pénitentiaire | ||||
Emblème du SNRP | ||||
Situation | ||||
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Région | France | |||
Création | ||||
Ancien nom | Bureau central du renseignement pénitentiaire (BCRP) | |||
Type | Service de renseignement | |||
Domaine | Renseignement | |||
Siège | 35 rue de la Gare, Paris 19e | |||
Coordonnées | 48° 54′ 03″ N, 2° 22′ 33″ E | |||
Langue | Français | |||
Budget | 4 millions d'euros | |||
Organisation | ||||
Effectifs | 49 personnels | |||
Ministre | Éric Dupond-Moretti | |||
Directrice | Poste à pourvoir | |||
Dépend de | Direction de l'Administration pénitentiaire | |||
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Inauguré le sous l'appellation de Bureau central du renseignement pénitentiaire (BCRP) par Jean-Jacques Urvoas, alors garde des Sceaux, il prend place parmi les services de renseignement français[1] et a pour mission la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ainsi que le renforcement de la sécurité pénitentiaire.
Présentation
Initialement inséré au sein de la sous-direction de la sécurité pénitentiaire à la direction de l'Administration pénitentiaire, le Bureau central du renseignement pénitentiaire (BCRP) a été créé en application des lois du et du sous l'égide du ministre de la Justice d'alors, Jean-Jacques Urvoas[2].
Avec l'arrêté du [3], le BCRP est devenu un service à compétence nationale dénommé « Service national du renseignement pénitentiaire » rattaché au directeur de l'Administration pénitentiaire.
Un premier bureau de renseignement comportant une dizaine de personnels avait été créé en 2003 au sein de l'état major de sécurité (EMS3) et dissous en 2015[4]. Selon Le Figaro, cette cellule « MS3 » avait été dissoute en 2015 par Christiane Taubira, alors garde des Sceaux[5].
Missions
Le SNRP a pour missions la collecte et l'exploitation du renseignement dans les trois domaines suivants[2] :
- La lutte antiterroriste (mission du pôle « terrorisme et radicalisation »)[6] ;
- La lutte contre la criminalité organisée ;
- Le renforcement de la sécurité pénitentiaire (notamment prévention des émeutes et des évasions).
Organisation
Implanté dans le bâtiment Olympe de Gouges, dans le 19e arrondissement de Paris, le service dispose d'un effectif de 47 personnes qui s'appuie sur un réseau composé de plus de 400 personnels (analystes veilleurs, investigateurs numériques, délégués locaux ou régionaux du renseignement pénitentiaire)[2]. Son budget est de 4 millions d'euros[6].
Le SNRP est dirigé depuis le par Charlotte Hemmerdinger[7],[8], magistrate et première femme cheffe d'un service de renseignement en France[9].
Les agents affectés au Service national du renseignement pénitentiaire ou travaillant sous l'autorité de ce service sont, le cas échéant, habilités conformément à la réglementation en vigueur relative à la protection du secret de la défense nationale.
Notes et références
- « VIDÉO - Le renseignement pénitentiaire ouvre ses portes pour la première fois », RTL.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Communiqué de presse du Garde des Sceaux à l'occasion de l'inauguration du Bureau Central du Renseignement Pénitentiaire (BCRP) »,
- Arrêté du 29 mai 2019 portant création et organisation d'un service à compétence nationale dénommé « Service national du renseignement pénitentiaire ».
- Jean-Baptiste Jacquin, « Vers un big bang du renseignement pénitentiaire », Le Monde, (lire en ligne)
- Paule Gonzales, « La Chancellerie lance son bureau de renseignement pénitentiaire », Le Figaro, (lire en ligne)
- Mathieu Delahousse, « Des espions derrière les barreaux », L'Obs, no 2775, 11-17 janvier 2018, p. 40-43
- http://www.textes.justice.gouv.fr/art_pix/JUSK1712973A.pdf
- « Bureau central du renseignement pénitentiaire », sur Annuaire de l'administration
- « Discours de Monsieur Jean-Jacques URVOAS, garde des sceaux, ministre de la justice, lors de l'inauguration du BCRP le 21 avril 2017 », sur www.justice.gouv.fr
Voir aussi
Bibliographie
- Marc Leplongeon, « Renseignement en prison : le tournant sécuritaire », sur Le Point (consulté le )
- Marc Leplongeaon, « Prison : comment Urvoas a créé son propre service de renseignements », sur Le Point (consulté le )
Articles connexes
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