Servius Sulpicius Galba (consul en -108)

Servius Sulpicius Galba est un homme politique de la République romaine, consul pour l'an

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Servius Sulpicius Galba
Fonctions
Préteur
Sénateur romain
Gouverneur romain
Consul
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnu
Époque
République romaine tardive (d)
Activités
Famille
Sulpicii Galbae (d)
Père
Mère
Inconnue
Enfant
Gens
Statut
Autres informations
Religion

Famille

Il est membre de la famille patricienne des Sulpicii, famille qui occupe de hautes magistratures tout au long de la République romaine.

Il est le fils aîné de Servius Sulpicius Galba, consul en Il a un frère, Gaius Sulpicius Galba, légat en -109, marié avec Licinia Crassa Major.

Il a un fils, Servius Sulpicius Galba, un ancien partisan de César qui fait partie des conjurés ayant assassiné le dictateur en Il est un ascendant de l'empereur romain Galba (68-69 apr. J.-C.

Biographie

Après son élection en tant que préteur vers 112 ou 111[1], il devient propréteur en Hispanie ultérieure[a 1][2], comme son père quarante années plus tôt.

Il est élu avec un certain Hortensius consul aux élections de mi-109 pour l'année suivante, 108, mais son collègue est jugé et condamné avant de prendre ses fonctions, probablement pour corruption électorale[3]. Marcus Aurelius Scaurus est nommé à sa place et prend ses fonctions avec Sulpicius Galba au 1er janvier[4].

En 100, Sulpicius Galba est l'un des sénateurs qui organise la défense de la République contre la rébellion armée lancée par tribun de la plèbe populares Lucius Appuleius Saturninus[a 2],[5].

La tombe du consul de 108 ?

Il possède probablement de grands jardins au sud de la colline de l'Aventin, et des magasins de l’Emporium, le port fluvial de Rome, portent probablement son nom (les Horrea Galbana, connu sous le nom d’Horrea Sulpicia à l'époque républicaine[6], près desquels une tombe a été retrouvée), ainsi que des vastes domaines près de Terracina, en Campanie, où naît le futur empereur Galba[a 3] en Suétone déclare que la famille de l'empereur est d'une très haute noblesse, et d'une famille aussi illustre qu'ancienne[a 4].

Notes et références

  • Sources modernes
  1. Broughton 1951, p. 540.
  2. Broughton 1951, p. 544.
  3. Swan 1967, p. 240.
  4. Broughton 1951, p. 548.
  5. Hinard 2000, p. 604.
  6. Coarelli 1989, p. 241.
  • Sources antiques
  1. Appien, Guerres hispaniques, 99.
  2. Cicéron, Pro Rabirius, 7.
  3. Suétone, Galba, 4.
  4. Suétone, Galba, 2.

Bibliographie

  • François Hinard (dir.), Histoire romaine : Des origines à Auguste, Fayard, , 1075 p. (ISBN 978-2-213-03194-1)
  • Filippo Coarelli, Guide archéologique de Rome, Paris, Hachette, coll. « Bibliothèque d'archéologie », , 349 p. (ISBN 978-2-01-235428-9)
  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.
  • (en) Michael Swan, The Consular Fasti of 23 BC and the Conspiracy of Varro Murena, vol. 71, Harvard Studies in Classical Phililogy,
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