Settara

Settara (anciennement Catinat pendant la colonisation française) est une commune de la wilaya de Jijel en Algérie, située à 68 km au sud-est de Jijel et à 72 km au sud-ouest de Skikda.

Settara
Noms
Nom arabe السطارة
Administration
Pays Algérie
Wilaya Jijel
Daïra Settara[1]
Code postal 18016
Code ONS 1811
Démographie
Population 15 155 hab. (2008[2])
Géographie
Coordonnées 36° 43′ 10″ nord, 6° 20′ 08″ est
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Jijel
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Settara
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Settara
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
Settara

    Géographie

    Situation

    Le territoire de la commune de Settara se situe à l'est de la wilaya de Jijel.

    Localités de la commune

    La commune de Settara est composée de vingt-sept localités[3] :

    • Aggouf
    • Agrar
    • Bordj Ali
    • Boucharef
    • Bouchemissa
    • Boufara
    • Bouketène
    • Boulaarouk
    • Bourouh
    • Dar Ben Klib
    • Dar Benghzala
    • Dar El Oued
    • Dar Fekran
    • Drama
    • El Akbia
    • El Brake
    • El Ghech
    • El Kedia
    • El Zerka
    • Lesnab
    • Malaab Chakra
    • Oudjelil
    • Oum Lahdjirat
    • Settara
    • Tayrou
    • Touta
    • Zebradj

    Histoire

    En 1906, la ville est nommée Catinat en référence au maréchal Nicolas de Catinat. En 1958, elle faisait partie de l'ancien département de Constantine. C'est sur le territoire de la commune qu'a eu lieu la « bataille de Catinat » qui oppose pendant la guerre d'Algérie, du au , l'armée française à l'armée de libération nationale algérienne[réf. nécessaire]. En , l'unique harka féminine de la guerre d'Algérie est créée à Catinat. Cette section, créée par le lieutenant français Onrupt, chef de la SAS de Catinat, est connue sous le nom de « harkettes de Catinat »[4]. La harka est dissoute mi-1961. Le , le général de Gaulle visite la SAS de Catinat[4] au cours d'une inspection militaire (connue sous le nom de la « tournée des popotes ») en compagnie du général Roger Trinquier commandant du secteur militaire d’El Milia.

    Après l'indépendance, elle prend le nom de Settara[5].

    Culture et patrimoine

    Le site de ruines romaines d'Aïn Tissillil[6] se situe au sud-est de la commune, proche du village d'Agouf. Le site, d'une superficie de 81 ha, et dont une grande partie des ruines est encore enfouie, est inscrit à l'inventaire du patrimoine national algérien en 2011[7].

    Notes et références

    Annexes

    Articles connexes

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