Seven Reizh
Seven Reizh est un groupe de rock progressif français, originaire de Bretagne. Il est formé par Gérard le Dortz et Claude Mignon en 2001. Influencé par les groupes de rock progressif tels que les Pink Floyd, Genesis et autre Camel, il mêle musique et lecture dans un livre CD dont le format rappelle les vinyles. L'œuvre est écrite en français, breton et parfois kabyle.
Pays d'origine | France |
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Genre musical | Rock progressif |
Années actives | Depuis 2001 |
Labels | Seven Reizh Éditions, Musea |
Site officiel | www.seven-reizh.com |
Membres | Voir membres |
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En date, le groupe compte quatre albums : Strinkadenn' Ys en 2001, Samsāra en 2006, La Barque ailée en 2015 et L'Albatros en 2018, ainsi qu'un DVD en 2008.
Biographie
Origines
Gérard Le Dortz et Claude Mignon, deux amis d'enfance passionnés de musique, avec un goût prononcé pour les années 1970 et le rock progressif, initient leur projet, un livre CD. Gérard Le Dortz écrit les textes, Claude Mignon, guitariste et pianiste, compose la musique. Les textes sont traduits en breton par Gwendal Mével, professeur de langues originaire de Vannes.
Seven Reizh[1] est un projet né en 1999 avec l'envie de mélanger les genres (crossover) : la musique progressive, mais aussi folk, celtique, World...
Au fil des rencontres, le projet se précise et l’équipe musicale se constitue avec des artistes de la scène actuelle : Olivier Carole (Taÿfa, Ben l'oncle Soul), Gurvan Mével (Kad, Quest), ses frères Gwenhaël (Taliesin) et Konan Mevel (sonneur de Tri Yann, Alan Stivell), ainsi que le bagad Penhars, pour une ode à la Bretagne. Pour les parties vocales, Farid Aït Siameur, chanteur-fondateur de Taÿfa, prête son accent kabyle à la langue bretonne et Bleunwenn Mevel, la voix féminine de Tri Yann, interprète ici Enora.
Débuts (2001–2009)
Premier tome d'une trilogie[2], Strinkadenn' Ys, paru en chez Musea, conte, dans un livret de 54 pages, l'histoire d'Ys, ville des paradoxes, dans laquelle Enora, l'héroïne suit un parcours initiatique à la recherche d'elle-même. Strinkadenn veut dire en breton « éclaboussures, jaillissement ». Strinkadenn' Ys est ce qui reste à Enora après ses rêves, des éclaboussures, des bribes de ce qu'elle voudrait que sa vie soit. L'album est au format 25 x 26 cm, et le livret est illustré en français comme en breton. Ce premier opus touche un public international, « alerté par les revues spécialisées de rock progressif, internet et le bouche à oreilles »[3]. Onze musiciens du projet jouent l'album au festival Éclipse à Orthez en 2002, avant le groupe Ange[4].
En , le groupe publie un deuxième album, Samsāra. Il s'agit d'un autre album-concept dans lequel se retrouve l'héroïne devenue adulte avec son compagnon Maël. Le thème tourne toujours autour de la recherche du bonheur et de la quête personnelle. Le thème de Samsâra est très différent : les héros quittent l'influence mythologique celtique pour entrer dans un monde futuriste, plus proche des mondes imaginés par George Orwell[5].
Le groupe se produit lors d'un concert en plein air à Quimper, dans le Finistère, en septembre 2007 lors d'un concert gratuit, après une tentative ratée pour cause de mauvais temps en juin[6]. Parallèlement à Samsâra, le groupe sort en 2008 un double DVD avec un concert d'1h30, un making of de l'album, ainsi que trois clips vidéo[7],[8].
La Barque ailée (depuis 2012)
En 2010, dans l'ouvrage Anthologie du rock progressif, publiée aux Éditions du Camion Blanc, le groupe est consacré « meilleur représentant français du rock progressif »[9]. Pour réaliser la suite de la saga, un fan allemand finance le nouveau projet d'album à partir de 2012[10].
Le roman La barque ailée et l’albatros, relatant la vie de Jean-Marie Le Bris, premier aviateur breton, est divisé en deux parties[11]. L'album qui accompagne le roman est lui aussi divisé en deux tomes : le tome I, La Barque ailée, sort en [12], après avoir été mixé en début d'année dans les studios Real World[13]. La Barque ailée vient ancrer l'histoire de Jean-Marie et de Mael dans le réel et rendre tangible la légende d'Enora. Le tome II, L’albatros, sort en mai 2018.
Membres pour La barque ailée et l'albatros
- Gérard le Dortz - conception graphique, histoire, paroles, narration et samples
- Claude Mignon - compositions et arrangements, guitares électriques et acoustiques, claviers, programmations, mandole, lapsteel, narration et samples
- Doro.T - chant en anglais
- Astrid Aubron - chant en anglais
- Bleunwenn Mével - chant en breton
- Farid Aït Siameur - chant en kabyle
- Laurène Bourvon - chant en anglais et français
- Louis Mével - chant en anglais et français
- Stéfanie Théobald - chant en français et allemand
- Gurvan Mével - batterie et percussions
- Ronan Hilaireau - piano
- Olivier Carole - basse, basse fretless et contrebasse
- Gwenhaël Mével - bombarde, tin whistle, low whistle
- Olivier Salmon - guitare acoustique et électrique
- Mihai Trestian - cymbalum
- Marcel Aubé - erhu
- Loic Bléjean - uilleann pipes
- Sébastien Charlier - harmonica
- Mathilde Chevrel - violoncelle
- Jonathan Dour - violon
- Shane Lestideau - violon
- Philippe Durand - cor
- Régis Huiban - accordéon
- Bernard le Dréau - saxophone ténor, clarinette
- Michel Hoffmann - hautbois
- Thierry Runarvot - contrebasse
- Annie Gaudois et Lucile Louis - violoncelle
- Monique le Prev - violon alto
- Jean-Pierre Derouard - trompette
- François Pernel - harpe celtique
- Patrick Raffault - accordéon
- José Larraceleta - guitares classique et électrique
- Sonia Fernandez Velasco - clarinette
- Philippe Savre - bodhran, kora, udu et zarb
- Cyrille Bonneau - duduk
- Gwendal Mével - flûte traversière-traduction breton
- Thierry Chassang, David Rouillard, Marius le Pourhiet - bidons
- Géraldine Chauvet - flûte traversière
- Thierry Soursas - tambour napoléonien
- Lionel Lefournis - caisse claire, grosse caisse, timbales d'orchestre
- Gilles le Guillou, Yolande Bodiou, Cyrille Berthou : bombardes, lombarde
- Meven le Donge, Ronan Griffon, Adrien Toupin - cornemuse écossaise
- Erwan le Gallic - chant, cornemuse écossaise
- Chœurs à voix égales Stimmung et Solfanelli du Conservatoire de Brest, dirigés par Cécile Le Métayer
- Marianne le Dortz - chant
- Participation du Bagad Penhars (Strinkadenn’Ys), et du Bagad Pays des Abers de Plabennec (La Barque ailée)
- Olivier Carole
- Laurène et Louis
- Jonathan Dour
- Mathilde Chevrel
- Bernard Le Dréau
Vidéographie
- 2008 : 150907 live
Notes et références
- Jeu de mot en breton, seven signifiant « poli, convenable » et reizh signifiant « droit, juste, équilatéral » (en référence au triangle de la pochette de l'album The Dark Side of the Moon de Pink Floyd, groupe qui les influence), mais aussi parfois « sexe ». Entretien magazine Big Bang, 2006
- (en) « Chronique en anglais du premier album », sur progressiveworld.net.
- Frédéric Jambon, « Quimper. Seven Reizh Opéra-rock celtique », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « Un Ange passe », Sud Ouest,
- « SEVEN REIZH - "Samsâra" - France - 2006 - Yaka - 73:04 », sur Big Bang Magazine (consulté le ).
- « Rock : Seven Reizh finalement programmé en septembre ! », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- Il s'agit des morceaux Ay Adu, La Longue Marche et A-Raok. Pour Ay Adu, la version proposée est une version alternative plus longue que sur l'album (la partie d'enregistrement des bidons). Ces bidons de fer, type bidon à pétrole, qui interviennent également sur le morceau Samsâra, sont enregistrés dans une usine de traitement du granit, en Bretagne.
- Gilles Carrière, « Rock : Seven Reizh le DVD du spectacle », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « Seven Reizh. Au Panthéon du prog rock ! », sur Le Télégramme, (consulté le )
- « Rock. Jean-Marie Le Bris inspire Seven Reizh », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « Seven Reizh. L'envol de la barque ailée », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « La Barque ailée - chronique », sur MusicWaves (consulté le ).
- « Seven Reizh dans les studios de Real World », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
Bibliographie
- Jérôme Albérola (préf. Pierre Bordage), Anthologie du rock progressif : Voyages en ailleurs, Rosières-en-Haye, Camion Blanc, , 813 p., poche (ISBN 978-2-35779-073-5), p. 640-645
Liens externes
- Site officiel
- (en) Chroniques des deux albums, Prog Archives.com
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