Siège de Valenciennes (1677)

Le siège de Valenciennes eut lieu entre le mois de et le , pendant la guerre de Hollande.

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Siège de Valenciennes
Prise de Valenciennes, 17 mars 1677, huile sur toile de Jean Alaux, 1837, Galerie des batailles, Château de Versailles
Informations générales
Date -
Lieu Valenciennes
Issue Victoire française
Belligérants
Royaume de France Saint-Empire
Commandants
Louis XIV
Louis de Crevant
Armand-Frédéric de Schomberg
François de La Feuillade
François de Montmorency-Luxembourg
Guy Aldonce de Lorges
Sébastien Le Prestre de Vauban
Forces en présence
60 000 hommes30 000 hommes

Guerre de Hollande

Batailles

Coordonnées 50° 21′ 29″ nord, 3° 31′ 24″ est
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France

Contexte

Après 1675, la stratégie française en Flandre était largement dictée par la ligne de forteresses de la frontière de fer de Vauban.

À la mort de Turenne à la bataille de Salzbach, l'armée française bat en retraite et repasse le Rhin. Louis XIV nomme Louis II de Bourbon-Condé pour le remplacer. Celui-ci parvient à stopper l'avance de Montecuccoli, et fait lever les sièges de Haguenau et de Saverne. Mais tourmenté par la goutte, le Grand Condé se retire à Chantilly pour prendre sa retraite, imité en cela par Montecuccoli. Louis XIV n'en continue pas moins sa lutte contre le Saint Empire, l'Espagne et la Hollande et fort des derniers succès, assiste en personne à la guerre et à la prise de Condé et de Bouchain.

Préparatifs

En novembre 1676, Louvois met le siège devant la ville. Afin d'ôter l'envie aux Espagnols de prêter main-forte à Valenciennes, des troupes font le siège de Saint-Omer et de Cambrai. Valenciennes est bien fortifiée, les abords ont été inondés, la garnison semble prête à attendre les renforts qui ne manqueront pas d'arriver.

Devant Valenciennes, Louis XIV est accompagné de son frère et des maréchaux d'Humières, Schomberg, La Feuillade, Luxembourg et de Lorges, qui commandent chacun leur jour[1]. Vauban aussi était là, qui commandait toutes les opérations.

L'usage est de n'attaquer les bastions, demi-lunes et autres ouvrages, que de nuit, afin de ne pas être aperçu de l'ennemi. Toutefois, contre l'avis des maréchaux, et pour le plus grand étonnement du roi, Vauban préconise une attaque de jour, pour créer la surprise et ne pas laisser à l'ennemi le temps de récupérer d'une nuit de veille.

Gravure à l'eau-forte par Prosper Lafaye en 1835 d'après le tableau d'Adam-François Van der Meulen

L'assaut

Le 17 mars, à 9 heures du matin, deux compagnies de Mousquetaires, une centaine de grenadiers, un bataillon des gardes, un du régiment de Picardie, lancent l'assaut sur la fortification dite du Grand Couronné. La surprise est totale, les défenseurs se repliant sans pouvoir freiner l'avancée des troupes françaises. Les soldats français pénètrent dans la forteresse et parviennent à baisser le pont-levis qui relie l'ouvrage aux autres. L'armée française investit les fortifications et progresse de retranchement en retranchement, à la suite des assiègés.

Avant que le roi ne soit informé que le premier ouvrage est tombé, les mousquetaires sont déjà dans la ville et progressent de maison en maison. Le conseil de la ville s'assemble et envoie des députés auprès du roi. Celui-ci fait prisonnière toute la garnison et, encore étonné d'en être maître, entre dans Valenciennes.

Notes et sources

Bibliographie

  • Philippe Le Bas, France Annales historiques, 1843

Références

  1. France Annales historiques - page 54

Voir aussi

Articles connexes

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