Sigoyer (Hautes-Alpes)

Sigoyer [sigɔje] est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Sigoyer.

Sigoyer

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance
Maire
Mandat
Denis Dugelay
2020-2026
Code postal 05130
Code commune 05168
Démographie
Gentilé Sigoyards, Sigoyardes[1]
Population
municipale
708 hab. (2019 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 43″ nord, 5° 58′ 36″ est
Altitude Min. 639 m
Max. 2 000 m
Superficie 24,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tallard
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sigoyer
Géolocalisation sur la carte : France
Sigoyer
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Sigoyer
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Sigoyer
Liens
Site web mairie.sigoyer.com

    Urbanisme

    Typologie

    Sigoyer est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Selon Charles Rostaing et le couple Fénié, le toponyme est antérieur aux Gaulois[7],[8].

    Ce nom était souvent prolongé sous la forme Sigoyer du Dô sur Tallard sur la carte de Cassini ou Sigoyer Village sur le cadastre napoléonien (1810, section A4), pour le distinguer de Sigoyer Malpoil, dans le département voisin des Alpes-de-Haute-Provence[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,3 %), forêts (30,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,3 %), prairies (7 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), zones urbanisées (1,6 %), cultures permanentes (1,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Cigoier en 1121 dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon, Cigioer vers 1200, de Ciguerio en 1202, de Cigoerio en 1274[12].

    Sigoier en occitan haut-alpin.

    La ligne de crête de la Petite Céûse.

    Ce toponyme, selon Ernest Nègre, dériverait de Sigowar[13], Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et fra

    Histoire

    Deux sépultures de La Tène a été découverte en 1980, avec de l’armement[14].

    Au Moyen Âge, l’église Saint-Martin dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[15].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Louis Oddou    
    mars 1995 mars 2008 Alain Bonnardel    
    mars 2008 2018 Maurice Ricard[16] DVG Retraité
    juin 2018 En cours Denis Dugelay[17],[18] DVD Commerçant

    Intercommunalité

    Sigoyer fait partie:

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

    En 2019, la commune comptait 708 habitants[Note 3], en augmentation de 8,59 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9769321 077939783787798794787
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    779786773750712674668623591
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    561555526467472502464369378
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    304304245306418583646653640
    2015 2019 - - - - - - -
    664708-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Éric Mahieu, Hélène Barge, Franck Mahieu, La sépulture celte de Sigoyer (Hautes-Alpes), Éditions Actilia Multimédia, Theix

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. http://www.habitants.fr/habitants_sigoyer_05168.html
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
    8. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 31-32..
    9. Marc de Leeuw, « Sigoyer-Malpoil », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 188.
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 859 - (ISBN 2600001336).
    13. Ernest Nègre
    14. Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte-d'Azur », Gallia, Tome 43, no 2, 1985. p. 523.
    15. Baratier, Duby & Hildesheimer, Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), carte 72.
    16. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    17. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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