Simon Durant

Simon Durant est un architecte français, né à Saint-Hippolyte-du-Fort le , et mort le .

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Simon Durant
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Nationalité
Formation
Activité
Ingénieur du cadastre
Architecte
Parentèle
Gaston Bourdon (beau-fils)
Autres informations
Membre de
Œuvres principales
Prisons du palais de justice de Nîmes

Biographie

Après des études au collège d'Alès, il a été élève de l'école polytechnique.

Il a commencé comme ingénieur vérificateur du cadastre dans le Gard quand il a été décidé de faire une opération de cadastre dans toute la France et s'est installé à Nîmes. Il s'est lié avec Stanislas-Victor Grangent, ingénieur en chef des ponts et chaussées du département du Gard, et Charles-Étienne Durand, architecte. En 1820, il est nommé architecte en chef du département du Gard. Il est chargé des travaux de restauration de la cathédrale de Nîmes. Parmi ses principaux ouvrages, il faut citer la maison centrale de détention de Nîmes, les prisons du palais de justice, divers hôtels, églises et propriétés particulières.

Il a été membre de l'Académie du Gard, qu'il a présidée en 1821 puis 1851. Il a proposé que l'Académie crée une école libre de dessin qui est confiée à Jean Vignaud[1].

Il est intervenu sur les temples protestants de[2] :

Il a plus tard démissionné et a été remplacé par son gendre, Gaston Bourdon par un arrêté du . Il est alors devenu directeur de l'hospice des Quinze-Vingts, à Paris.

Après sa retraite, il est revenu à Nîmes.

Publication

  • avec Alexandre Bastide, Tables de comparaison entre les anciens poids et mesures de toutes les communes du département du Gard et les poids et mesures métriques précédées d'une Exposition du nouveau système, et du calcul décimal appliqué aux nouvelles mesures et terminées par un Appendice relatif au mesures usuelles dont l'emploi est toléré par le gouvernement, chez Gaude fils, Nismes, 1816 ; 236 p.[3].
  • avec Stanislas-Victor Grangent et Simon Durant, Description des monuments antiques du midi de la France, imprimerie de Crapelet, Paris, 1819 (lire en ligne)[4].
  • Tableaux synoptiques, chronométriques et synchroniques, pour servir à l'étude de l'histoire générale, depuis l'an 2000 avant Jésus-Christ jusqu'à nos jours, Firmin-Didot frères, Paris, 1837; 71 p.
  • avec Henri Durand et Eugène Lavalle, Album archéologique et description des Monuments historiques du Gard, imprimerie Soustelle-Gaude, Nîmes, 1853 (lire en ligne)

Distinction

Notes et références

  1. David Jean Vignaud a peint un portrait de Stanislas-Victor Grangent dont une copie se trouve au musée des beaux-arts de Nîmes.
  2. Ministère de la culture : 30 Bernis, temple protestant
  3. P. Charbonnier, Les anciennes mesures du Gard, dans sous la direction de Pierre Charbonnier, Les anciennes mesures locales du Midi méditerranéen d'après les tables de conversion, Institut d'études du Massif Central, Clermont-Ferrand, 1994, p. 153 (ISBN 978-2-877410-64-9) (lire en ligne)
  4. MM. Grangent, Durand et Simon Durant ont enrichi les arts d'un ouvrage important sur les monuments antiques de Nîmes, dans Notice des travaux de l'Académie du Gard, 1822, p. 322-334, Essai sur les fouilles autour de la Maison Carrée, en 1821, p. 334-355 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • M. Phélip, Notice ou aperçu analitique des travaux les plus remarquables de l'Académie royale du Gard, depuis 1812 jusqu'en 1822, dans Notice des travaux de l'Académie du Gard , 1822, p. 390-395, (lire en ligne)
  • Michel Nicolas, Histoire des artistes peintres, sculpteurs, architectes et musiciens-compositeurs, nés dans le département du Gard, imprimrie Ballivet, Nîmes, 1859, p. 180-181 (lire en ligne)
  • Michel Jouve, Le palais de justice de Nîmes, dans Mémoires de l'Académie de Nîmes, 1901, VIIe série, tome XXIV p. 81-86, 89 (lire en ligne)

Liens externes

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