Avèze (Gard)
Avèze est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Avèze.
Avèze | |
Le Coudoulous à Avèze vieux pont et bief-barrage. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays viganais |
Maire Mandat |
Martine Volle-Wild 2020-2026 |
Code postal | 30120 |
Code commune | 30026 |
Démographie | |
Population municipale |
1 075 hab. (2019 ) |
Densité | 260 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 20″ nord, 3° 36′ 03″ est |
Altitude | Min. 220 m Max. 502 m |
Superficie | 4,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Le Vigan (banlieue) |
Aire d'attraction | Le Vigan (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Arre, le Coudoulous, la Glèpe et par un autre cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Avèze est une commune rurale qui compte 1 075 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Avezols ou Avezoles.
Géographie
Localisation
Avèze se situe entre le causse de Blandas et le massif granitique de l'Aigoual. À 2 km du Vigan.
Hydrographie et relief
La commune se trouve au confluent de la Glèpe, du Coudoulous et de l'Arre.
Voies de communication et transports
Les routes départementales 48, 48A, 110, 170 et 999 parcourent le territoire communal. Celui-ci est également traversé par le Sentier de grande randonnée 6 (GR 6) qui constitue localement une variante du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Vigan », sur la commune du Vigan, mise en service en 1965[6] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 405,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 44 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[18] :
Urbanisme
Typologie
Avèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 7 102 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,8 %), zones urbanisées (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En 1156, il est fait mention de Aveda. En 1384, on parle de Beata-Maria de Avesia.
Histoire
Moyen Âge
Ancienne possession des bénédictins d'Aniane dès le VIIIe siècle, le village était une étape sur la route du causse. En 1258, le roi de France y fonde un prieuré.
Époque moderne
En 1561, Claude de Vabres, seigneur d'Avèze introduit la Réforme à Avèze. En 1620, les villageois soutiennent massivement les troupes du duc de Rohan lors de sa révolte.
De 1630 à 1633, le village se retranche pour faire face à la peste qui sévit dans le Midi.
En 1703, une troupe de camisards tente d'incendier l'église mais ils sont repoussés par les habitants.
Le bourg prospère au XVIIIe siècle où de nombreuses demeures bourgeoises aux façades sobres et aux intérieurs raffinés sont bâties.
Époque contemporaine
Le village est très prospère du fait de l'industrie textile, de l'agriculture. On y trouve également une carrière de pierres lithographiques.
Dans le hameau du Verdier est exploitée la source homonyme dont l'eau est commercialisée.
Le 1er juin 1843 sont inaugurés les thermes de Cauvalat qui attirent de nombreux curistes de la région pour la qualité de ses eaux sulfureuses. Cependant, les thermes ferment en 1900. À partir de 1915, ils sont transformés en hôpital militaire belge. Des soldats belges victimes d'asphyxie à l'ypérite ou atteints de tuberculose y vinrent en convalescence[24]. 33 soldats belges sont inhumés dans le carré militaire belge du cimetière communal d'Avèze. Certains se sont installés dans le village et les alentours.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 1 075 habitants[Note 8], en diminution de 2,18 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
École maternelle et élémentaire communale.
Sports
La commune d'Avèze possède un stade polyvalent.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 497 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 036 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 740 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 11 % | 9,8 % | 10,7 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 640 personnes, parmi lesquelles on compte 72,8 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 27,2 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction du Vigan[Carte 2],[I 12]. Elle compte 286 emplois en 2018, contre 304 en 2013 et 323 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 402, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %[I 13].
Sur ces 402 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 117 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,6 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
80 établissements[Note 11] sont implantés à Avèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 80 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 15 | 18,8 % | (7,9 %) |
Construction | 16 | 20 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 24 | 30 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,3 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 3,8 % | (3 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 15 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 3,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 6,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 80 entreprises implantées à Avèze), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29] :
- Gernic, supermarchés (10 789 k€)
- Imprimerie Clement, autre imprimerie (labeur) (2 712 k€)
- Societe D'exploitation Des Etablissements Alain Manjarres, entretien et réparation d'autres véhicules automobiles (1 068 k€)
- Scol Art'rex, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques (406 k€)
- VAD Architecture, activités d'architecture (109 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 18 | 4 | 6 | 3 |
SAU[Note 13] (ha) | 39 | 12 | 7 | 7 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 7 ha[32],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Poètes
Pour les amoureux de la langue d'oc Aveze est avant tout la patrie du poète cévenol Laurent Cabanis, du XVIIIe siècle.
Ce poète était excellent et très prolifique, ce qui explique que son œuvre n'est pas été rééditée en totalité d'autant plus qu'elle est écrite dans une orthographe très localiste qui complique la lecture pour certains.
Son poème le plus célèbre est "Lo Tempèsto", véritablement impressionnant !
En voici un gros extrait :
Obès-ti jomai bist per-dessus bostro tèsto
S’espondi lou montèl de lo negro tempèsto ?
Los nius embé los nius, l’uno l’autro detras,
Sèmbloun paisse din l’èr coumo un grand troupelas ;
L’escurisino nai jous lou soumbre ocotache,
Lou jour s’estobonis, lou cièl perd soun visache ;
Lou sòu deben escu : pu negro qu’un cremal,
Lo nuech renho pertout, en omount, en obal,
E lou grond montelas que so pato desplego
Ocato lo clortat jous soun vouelo de pego.
Ofrouso escurisino, alo de croupotas
Que courduro lou jour coumo dinc un petas.
Del found de so coverno, Eolo oubris lo trapo
Ò los boulzes des vents, e d’oquelo soupapo
S’escapo embé furìo e coumo s’èro bau
Lou terrible ventas que s’apèlo mistrau.
Soun soufle estripo e tuo los nius omouncelados.
Coumo om bei sus lo mar los terriblos oundados
Qu’àu tantò lur escumo ò lo cimo de l’èr
E tantò bàu leca lous pèses de l’onfèr,
Om diriè lou troupèl d’innoumbrablos cabalos
Que si càbroun din l’èr en ausiguent los balos !
Lou tounerro ò soun tour aribo ol grand galop
En trainent oprès el so borrasso de fioc,
Barro de Lucifèr, ordent e biel bitume
Qu’ò grands cops de mortèl e dessus soun enclume
Lou diu de lo tempesto, envirounat d’eclèrs,
Embrando e fo rougi din lou found des onfèrs.
Alors porès en aut lo fourmidablo foudro,
Rivalo de lo flamo, oluqueto de poudro ;
Lo foudro, oquel frocas, lo foudro, oquel subroun,
Grando caisso del cièl, soun terrible broun-broun
Que bo dedin los nius posseja so borrasso,
Coumo uno ser[p] de fioc que couris din l’espaço ;
Zigo-zago que semblo ò dous brasses coupacs
Que bàu trauca lou cièl de toutes lous coustacs...
Om creiriè beire en l’èr uno Parco jalouso,
Presto ò coupa lou fiu que penjo ò so filouso.
E chacun, ò l’ospet del terrible frocas,
Jogo de l’escorpin per si metre ol soulas !
L’un couris descaussat embé so bato duro,
L’autre crido Arre ! Arre ! ò l’ase so mounturo ;
Lou labourur, del jou destaco sous dous biòus,
Estremo sous chobals, sos bacos e sous miòus ;
Lou pastre soun troupèl, l’onhèl embé lo fedo,
Lou bonèl, lo bonèlo e lou bestit de sedo.
Lo clouco escocolasso, oclato sous monics,
Lo mestresso del bouc bielo oprès lous cobrics
E moussu lou curat rebausso so soutano
Per fa brounzi din l’èr lou glas de so compano ;
E chacun, per gonha soun mas ou soun oustau,
Couris coumo un troupèl que couris ò lo sau.
Mè, ol mème moument, lo terriblo mesclado
De los nius e des vents, de lo barro inflamado,
Fo croca lo tempesto, e de soun grand bentras
Debalo sus lo terro un ourrible plejas !
Lou sère o lous ounous de l’ofrouso tempèsto,
Los cancos, lous ferracs debàloun sus so tèsto,
E del serre ò los nius, e de los nius obal,
Lou Diu de lo tempèsto o dressat soun cremal.
Lo troumbo geto ol luen so bavo e soun escumo,
S’omouncèlo, grondis, sus elo reboulumo ;
E pièi, coumo uno ser[p] coupado en dous moucèls,
Copo en dous so muralho e buojo sous tinèls.
Tout cedo jous l’efort de l’ourriblo coscado...
Lo mountagno, sus-cop, n’es qu’uno embousenado,
Lo troumbo entraino tout, lou sopin, lou blocas,
Lou roube ount o nisat milo ans lou croupatas,
E lous soucs eternèls de los bielhos tolhados,
Los matos que lou vent fo beire escortolhados,
Lou costonhié grefat, lou costonhié bouscò,
E lou qu’es daufinen, e lou qu’es porodò ;
Lo figuièiro que ben de lo terro afriquenco,
E l’aubre de la pès, l’inmourtèl oulibié,
E l’aubre des coumbacs, lou superbe laurié.
L’aigo, qu’o relontit uno espesso sauclièiro,
Escalo sus lous grels.. e d’oquelo poissièiro
S’elanço furiouso.. espouventablo.. e pièi,
Baujo, din so furou, coumo un demoun ebrièi,
Los norinos en fioc, porelho ò lo bocanto
Que met en milo flocs lo liro que l’encanto,
Coumo un roc destocat l’aigo sauto e boundis,
Trempasso lous volouns, trempasso lous comis,
Trempasso lous balacs, trempasso los muralhos
E pièi, coumo uno truejo, enfounso sos nosalhos
Din lous comps desoulacs, bousigo lous nobecs,
Bousigo lous leguns, bousigo lous caulecs,
Bousigo lous boncals, bousigo lo mojouflo,
Bousigo lous melouns, jous elo tout s’escouflo !
Quand l’aigo embé so bavo o tustat jusco en bas,
Alor, coumo uno mar, porès lou grand plejas,
Montelas de Neptuno, umidasso soutano
Que fo, jous soun nibèl, disporètre lo plano.
Reünics, counfounducs dinc un soul reboulun,
Lous tourrents, lous goutaus, tout ocò ni fo qu’un ;
Pièi l’aigo, pau ò pau, bei boissa soun esquino
E lo mar, ò lo fi, l’engloutis din so tino !
Lou deluge portit, lou sòu, lou lendeman,
Semblo qu’es estripat per l’ounglo de Sotan ;
On diriè, sus toun sé, bèlo plano, pecaire,
Que lou Diu de l’onfèr o possat soun oraire !
Édifices civils
- Château de Montcalm dont les fondations datent du XIIIe siècle. Il est acheté par la Société marseillaise de crédit avant la Seconde Guerre mondiale. Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1942.
- Château Teissier dit Lou Castelet. Édifié en 1891 par Edmond de Joly. Dans les années 1960, il est acheté par la Société Marseillaise de Crédit puis transformé en 1985 en Centre d'Aide par le Travail pour des adultes handicapés.
- Château et domaine de la Fabrègue. Propriété de la famille de la Fabrègue au XIXe siècle, il appartient ensuite à la famille Laporte. Au XVIIIe siècle, ses abords abritaient des assemblées clandestines protestantes. Il appartient aujourd'hui à la famille de Saporta.
- Château et domaine de la Bouysse. Appartenant à la famille de Cazalet.
- Vieux pont sur l'Arre bâti en 1715. Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1942.
- Ancien établissement thermal de Cauvalat, ayant servi d'hôpital militaire belge de 1915 à 1918. Il est à présent aménagé en appartements.
- Cimetière belge où reposent les soldats décédés à Cauvalat.
- Usine de bonneterie Carabasse : usine de bonneterie créée en 1925 par Fernand Carabasse[33].
- Centrale hydroélectrique de la Vallée de l'Arre : mini centrale réalisée en 1926 pour alimenter en particulier l'usine de bonneterie Carabasse[34].
- Filature de soie Pelon : filature de soie établie en 1822 par Jean Pelon[35].
- Filature de soie Bastide du XIXe siècle[36].
- Filature de soie et usine de préparation de produit minéral (fabrique de pierres lithographiques) Astruc : filature de soie de Sylvestre Astruc, fin du XIXe siècle, début XXe siècle[37].
- Moulin, usine de préparation de produit minéral, usine de produits chimiques, usine de papiers peints (usine de fabrication de pierre lithographique) de Montcalm, puis Kammerer du XIXe siècle[38].
Édifices religieux
- Église Notre-Dame-d'Avèze. Ruinée en 1561, reconstruite de 1687 à 1694. L'église endommagée par les affres des troupes camisardes, de la révolution, elle est entièrement reconstruite en 1861.
- Temple de l’Église Protestante Unie de France. Édifié sous la Restauration, il est entouré d'un jardin.
- Statue de la Vierge érigée à la suite de la guérison de la marquise de Montcalm née Pozzo di Borgo (1865-1917). Élevée dans le parc du château de Montcalm, elle est placée dans une grotte factice imitant la grotte de Lourdes.
Patrimoine environnemental
- La commune est située sur l'itinéraire du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert reliant deux chemins de Compostelle, en l'occurrence le chemin du Puy et celui d'Arles.
- Le pont de mousse : concrétions calcaires creusées par l'érosion et formant une arche.
Personnalités liées à la commune
- Claude de Vabres-Beaufort (1535-1604). Seigneur d'Avèze, il introduit la Réforme dans son village. Il participe aux guerres de religion.
- La famille de Mazade d'Avèze.
- Louis-Hippolyte de Montcalm (1775-1857).
- Laurent Cabanis : poète occitan qui hébergea l'abbé Guillaume-Thomas Raynal, auteur de l'Histoire des Deux Indes lorsqu'il était recherché pour ses écrits[39].
- Édouard de Cazalet (1913-2009). Banquier, président-directeur général de la Société Marseillaise de Crédit. Maire d'Avèze de 1958 à 1978, il réalise de nombreux travaux.
- La famille Teissier.
- Robert de Joly (1887-1968). Pionnier de la spéléologie.
Voir aussi
Bibliographie
- Avèze, Dépliant patrimoine, Office de Tourisme des Cévennes Méridionales, 2011.
- Collectif, Entre Aigoual et Causses : regard de deux photographes, 1890-1910, Jean Teissier et Jacques de Joly (Catalogue d'exposition), Le Vigan, Musée Cévenol,
- Madeleine Souche, L'établissement de Cauvalat : Avèze, Gard : des thermes au sanatorium militaire belge au XIXe et au XXe siècle, Nîmes, Lacour-Ollé, coll. « Rediviva », , 70 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 978-2-7504-2637-8, ISSN 0989-4616, BNF 42353644)
- "Historique d'Avèze " par Jean Brun, ancien maire d'Avèze ( Edit. Lacour Nîmes.)
- "Avèze : La chapellenie Ste Catherine 1481-1789 " par Robert Bastide - " Le lien des chercheurs cévenols : octobre -décembre 2015 - n° 183.
- " Histoire d'une famille : Les Bastide à Avèze - 1639-1972" par Robert Bastide - Document déposé aux Archives départemental du Gard, aux archives communales d'Avèze.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Association des Amis de la Barque de Poste d'Avèze », sur www.barquedeposte.org (consulté le )
- « Avèze sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Avèze », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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Autres sources
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- Notice no IA00128210, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00128213, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- M. Aragon : Laurent Cabanis, notice. Montpellier, Boehm, 1873.
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