Simon Guillain

Simon Guillain, né en 1589[Lien à corriger] (baptisé le 15 juin[1]) à Paris où il est mort le 26 décembre 1658[2],, est un sculpteur français important (seul rival de Jacques Sarazin, pendant le règne de Louis XIII). Il est influencé par l'art baroque venu d'Italie, mais reste précurseur du classicisme français[3].

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Simon Guillain
Portrait de Simon Guillain, gravure de Pierre-Louis Surugue (1747).
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Paris
Activité
Maîtres
Enfant
Simon Guillain II (d)

Biographie

Élève de son père Nicolas Guillain dit de Cambrai (1560-1639), Simon Guillain étudie également la sculpture en Italie, à Rome, peut-être auprès d'Alessandro Algardi.

De retour en France en 1612, il est nommé sculpteur du roi en 1627. A l'exemple de son père avec qui il lui arrive de collaborer[4], il sculpte plusieurs monuments funéraires, par exemple :

Il orne des églises parisiennes dont celle de la Sorbonne en 1635-1640, mais il n'en reste quasiment rien[9]. En 1638, il reçoit la commande du plafond en stuc, toujours en place, du grand escalier monté par François Mansart au château de Blois.

Sous la régence d'Anne d'Autriche, il crée en bronze, en 1645-1647, les sculptures et statues de la famille royale pour le célèbre monument du Pont au Change (quatre éléments sont aujourd'hui au Louvre[10],[11],[12],[13]).

En 1648, il participe à la création de l’Académie royale de peinture et de sculpture dont il est donc l'un des douze premiers professeurs (il en deviendra trésorier puis recteur). Il est marguillier de l'église Saint-Nicolas-des-Champs en 1650-1652[14].Tout en possédant plusieurs maisons à la fin de sa vie, il habitait dans cette paroisse depuis des dizaines d'années[15].

Mort en 1658, à l'âge de soixante-neuf ans, Simon Guillain a eu de sa première épouse Hélène Delatte un fils homonyme (1618-1658), devenu graveur[16].

Quelques années après sa mort, l'historiographe de l'Académie dresse un portrait assez étonnant de l'homme : Quand il marchoit dans les rues, il cachoit sous son habit un fléau [d'armes]. Il s'en servoit avec une dextérité et une vigueur sans pareilles[14].

Élèves

Bibliographie

Notes et références

  1. Geneviève Bresc-Bautier, « Guillain Family », sur Grove Art Online,
  2. Simon Guillain sur l'Union List of Artist Names Online.
  3. Simon Guillain sur l'encyclopédie Encarta.
  4. Claire Mazel, « La mort et l'éclat : Monuments funéraires parisiens du Grand Siècle », sur books.openedition.org, P.U. de Rennes, (consulté le )
  5. « 9 mai 1627 : Devis et marché entre Simon Guillain, maître sculpteur ordinaire du roi, demeurant rue Vieille-du-Temple, et Antoine Ruzé, chevalier des ordres du roi, ».
  6. Charles Bailly, président de la Chambre des Comptes de Paris (lire en ligne)
  7. Simon Guillain, Chrétienne Leclerc, (lire en ligne).
  8. Simon Guillain, Charlotte-Catherine de La Trémoille, princesse de Condé (1568-1629), (lire en ligne).
  9. « Guillain Simon », sur www.wikiphidias.fr (consulté le ).
  10. Simon Guillain, Louis XIII (1601-1643), roi de France, (lire en ligne).
  11. Simon Guillain, Louis XIV enfant (lire en ligne).
  12. Simon Guillain, Quatre captifs (lire en ligne).
  13. Simon Guillain, Anne d'Autriche (1602-1666), reine de France (lire en ligne).
  14. Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture : publiés d'après les manuscrits conservés à l'Ecole impériale des beaux-arts (lire en ligne), p. 194
  15. « mars 1614 : Bail pour 4 ans par Pierre Legrand, marchand drapier, à Simon Guillain, dit de Cambray, maître sculpteur et peintre, d'une maison, rue Saint-Martin, au coin de la rue Maubuée, où il demeure depuis la Saint-Rémi, au loyer annuel de 450 l. ».
  16. (en) « Fiche biographique de Simon Guillain (fils) », sur British Museum (consulté le ).
  17. Simon Guillain sur le site Art Renewal Center.

Liens externes

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