Izivia

Izivia[3] (anciennement Sodetrel, jusque fin 2018) est une filiale à 100% d'EDF. Elle est propriétaire et exploitant de l'un des réseaux de bornes de charge rapide présents sur les autoroutes françaises, pour les véhicules électriques.

Izivia
Création 5 juin 1998 (immatriculation)
Forme juridique SA à conseil d'administration
Siège social Courbevoie
Direction Depuis le 11 juin 2015 : Jean-Pierre Fremont
Actionnaires Électricité de France
Activité Ingénierie, études techniques
Effectif 33 en 2018
SIREN 419 070 180
SIREN 419070180[1]
Site web www.izivia.com

Chiffre d'affaires 7 563 900 € en 2018[2]

comptes récents non disponibles

Résultat net -4 646 100 € en 2018 (perte)

Au début de l'automne 2019, l'entreprise revendiquait 200 bornes de recharge rapide tous les 80 km des autoroutes françaises et indiquait couvrir au total 11 pays en Europe avec sa carte de recharge dénommée «Pass Izivia». Elle fait partie du projet européen «Corri-Door» visant à équiper l'Europe d'une infrastructure de charge rapide pour véhicule électrique. Les bornes Izivia du réseau Corri-Door représentaient à l'automne 2019, 216 points de charge rapide (à une puissance de 50 kW) sur ou à proximité des autoroutes françaises[4]. Toutefois, le 7 février 2020, l'entreprise annonce l'arrêt définitif de 189 bornes rapides sur les 217 de son réseau. Il devient donc très compliqué de traverser la France en véhicule électrique par manque de points de recharge rapide sur les autoroutes. Izivia ne possède donc plus que 28 bornes de recharge rapide[5],[6].

En 2022, EDF annonce qu'Izivia proposera 300 bornes de recharge sur l'ensemble du territoire français dès 2023. Ces bornes ne seront plus réservées aux autoroutes[7].

Pour comparaison, ses principaux concurrents sont :

  • Le réseau Tesla : 77 points de charge rapide[8] (à une puissance de 120 kW ou 250 kW)
  • Le réseau Ionity : 40 points de charge rapide[9] (à une puissance de 175 kW ou 350 kW)
  • Le réseau Fastned : 9 points de charge rapide à la fin 2021[10] (à une puissance de 150 kW ou 300 kW)

Le réseau de recharge Izivia est critiqué pour son manque de fiabilité, ses défauts d’interopérabilité avec les cartes autres que le «Pass Izivia» et la facturation à la durée de charge (la puissance n'étant jamais constante et maximale) plutôt qu'à la quantité d'énergie délivrée (en kWh) comme sur les autres réseaux[11].

Notes et références

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