Sommeilles
Sommeilles est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Sommeilles | |
L'église Saint-Didier. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Revigny-sur-Ornain |
Maire Mandat |
Alain Aimond 2020-2026 |
Code postal | 55800 |
Code commune | 55493 |
Démographie | |
Population municipale |
190 hab. (2019 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 11″ nord, 4° 57′ 12″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 193 m |
Superficie | 18,81 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Revigny-sur-Ornain |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
La commune s'étend suivant un axe SO-NE, en limite du département de la Meuse, bordée à l'ouest et au nord par le département de la Marne, au sud et à l'est, par les communes de Nettancourt, Noyers et Laheycourt. L'altitude est comprise entre 150 et 190 m environ. La partie Est est boisée (forêt domaniale de Lisle). Le village est au sud-ouest.
Le terrain crétacé est calcaire, sablonneux (sables verts dans lesquels se trouvent des nodules de phosphates qui ont été exploités à Laheycourt et Villotte-devant-Louppy, notamment).
Communes limitrophes
Hydrographie[1]
Ruisseau de Suisy : prend sa source sur le territoire de Sommeilles, près de l'étang du Moulin, traverse celui de Noyers pour se jeter dans la Chée à Nettancourt, au-dessous de la Maison-du-Val, après un trajet de 4 km.
Ruisseau de Belval : prend sa source aux étangs des Usages, dans les bois de Sommeilles et s'écoule en limite de territoire des départements de la Meuse et de la Marne, au nord de la commune.
Ruisseau de Gignauru (le Coubreuil): prend sa source sur le territoire de Sommeilles, et se jette dans la Chée, à Noyers-le-Val, après un cours de 4 km.
Nombreux étangs : Le Haut-Bois, moulin de Sommeilles, Neuf-Étang, et Princey, les Usages (anciens étangs, encore en eau en 1872).
Urbanisme
Typologie
Sommeilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,9 %), terres arables (15,8 %), prairies (14,6 %), zones urbanisées (1,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Anciennes mentions : Commualia (1297), Sommeilles (1246), Summela (1250), Commailles (1401), Somineulle (1451), Sommeille (1700)[1]. Sommeilles prend un "s" terminal entre les deux guerres (14 et 39-40).
Histoire
Chemin de fer
Sommeilles était desservi par la ligne de chemin de fer n°6 Saint-Dizier-Revigny-Amagne (qui passe par Givry, Sainte-Menehould, Vouziers), ligne à écartement normal et à deux voies. Venant de Revigny, elle longe la D137 sur le territoire de Noyers-Auzécourt (à côté de la ligne à voie unique qui dessert Noyers et Auzécourt[9]) puis bifurque avant la Maison du Val pour longer la D137B (ancienne voie romaine). La gare de Sommeille- Nettancourt (Sommeilles sans "s" à cette époque; le "s" sera ajouté après la guerre de 14, avant 1930) était à l'intersection avec la D27[10], à gauche de la D27 vers Sommeilles. Par une convention passée entre le Ministère des Travaux Publics et la Compagnie de l' Est le , une ligne (n°6) reliant Vouziers (en fait la gare choisie fut Challerange) à Revigny via Sainte-Menehould fut déclarée d'utilité publique et concédée à la Compagnie de l' Est . Elle fut mise en service le . Elle est fermée aux voyageurs en 1969, puis au trafic en 1973[11].
Première Guerre mondiale
La commune subit d’importants dommages pendant la Première Guerre mondiale[12].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 190 habitants[Note 2], en diminution de 6,4 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Didier XIVe siècle. L'orgue est de Henri Jacquet, facteur d'orgue à Bar-le-Duc. Installé en 1900, il comporte un clavier de 56 notes et un pédalier de 20 notes[19]. Le chœur et une partie de la nef actuels auraient été édifiés par les moines de l'ancienne abbaye de Monthiers entre 1400 et 1450. Une restauration est étudiée en 1840[20],[21]. L'église est alors d'une seule nef avec bas-côtés et ne comporte que quatre petites croisées de 1m36 de haut sur 0m84 de large. La tour et le clocher sont établis en charpente recouverts d'ardoises. L'église fait alors une vingtaine de mètres de long, quinze mètres de large et dix mètres de haut. La pointe du clocher s'élève à quinze mètres. On manque d'information sur les travaux qui ont conduit à l'église actuelle.
- La mairie, avec les deux lions qui trônent devant, est le lieu de rendez-vous des jeunes.
Sommeilles dans la littérature
Sommeilles est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[22].
Héraldique
Blason | Coupé : au 1er parti au I d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au II d'azur aux deux bars adossés d'or, au 2e de sinople au lion couché d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Dictionnaire topographique de la France », , 348 p. (lire en ligne), page 225.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Marson, Monographie Communale. Noyer, , 15 p. (lire en ligne), page 8.
- Carte Michelin Paris Reims n°56 de 1930
- « la ligne n°6 de la région Est », sur http://forum.e-train.fr/, (consulté le ).
- Le patrimoine des communes de la Meuse, Flohic, 1999, p. 1015.
- « Jacques Hornuel réélu (2014-2020) », sur l'Est Républicain, (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Sommeilles, église Saint Didier », sur http://orgue.free.fr (consulté le ).
- Frédéric Gigault d'Olincourt, Choix d'édifices publics et particuliers construits ou projetés. Tome 1, Bar-le-Duc, , 150 p. (lire en ligne), page 7.
- Frédéric Gigault d'Olincourt, Choix d'édifices publics et particuliers construits ou projetés. Tome 2, Bar-le-Duc, , 18 p. (lire en ligne), page 6.
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
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