Sormonne
Sormonne est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Sormonne (homonymie).
Sormonne | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne |
Maire Mandat |
François Deneux 2020-2026 |
Code postal | 08150 |
Code commune | 08429 |
Démographie | |
Gentilé | Sormonnais, Sormonnaises |
Population municipale |
536 hab. (2019 ) |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 41″ nord, 4° 34′ 02″ est |
Superficie | 4,75 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rocroi |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La Sormonne est également le nom de la rivière qui traverse le territoire de la commune et qui se jette dans la Meuse sur le territoire de la commune de Warcq.
Urbanisme
Typologie
Sormonne est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), terres arables (10,5 %), zones urbanisées (8,9 %), forêts (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Sormonne est un village construit sur un bras de la rivière qui lui a donné son nom. On suppose que ce nom, Sormonne, serait dérivé de Sermonne, "Sulmone" (en latin), signifiant saumon.
Histoire
L’origine du village est ancienne : le nom de Sormonne est déjà cité au XIIe siècle. La terre de Sormonne appartenait alors au domaine des seigneurs de Montcornet qui possédaient aussi le château. Celui-ci était construit sur la rive gauche de la rivière. Il était difficile d’accès grâce à ses douves remplies d’eau. Le château a été détruit vers 1789 au moment de la Révolution. Il ne subsiste aucune ruine du château et à son emplacement.
Vers 1250, Nicolas, seigneur de Rumigny, approuve la donation de la dîme de Sormonne, de Harcy et de Montcornet, faite au monastère de Saint-Nicaise de Reims par Albric, chevalier de Lislet[8].
Politique et administration
Sormonne a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [11].
Démographie
En 2019 , la commune de Sormonne comptait 536 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Lieux et monuments
L'église
L’église Saint-Jean-Baptiste de Sormonne est tombée en ruines et a été reconstruite au XVIe siècle. C'est une église fortifiée de Thiérache. Le chœur, le transept ainsi que les boiseries datent du XVe siècle. L’autel a été construit par Nicolas Tavernier Marguellie en 1742. La pierre derrière l’autel a été posée par Henry Vaucher.
Sormonne dans la littérature
Sormonne est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[14].
Personnalités liées à la commune
- Irénée Carré (1829-1909), inspecteur général de l'enseignement primaire, né et décédé dans cette commune, auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques. Irénée Carré a notamment créé le certificat d'études primaires, souvent simplement appelé « certificat d'études » ou familièrement le certif, examen aujourd'hui disparu qui sanctionnait l'aboutissement des études primaires.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, 1891, réédition de 1982, page 301.
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- Création du PNR des Ardennes
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
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