Soulangis
Soulangis est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Soulangis | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres du Haut Berry | ||||
Maire Mandat |
Camille De Paul 2020-2026 |
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Code postal | 18220 | ||||
Code commune | 18253 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
476 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 11′ 15″ nord, 2° 31′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 151 m Max. 198 m |
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Superficie | 13,76 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Germain-du-Puy | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.soulangis.com/ | ||||
Géographie
Localisation
Urbanisme
Typologie
Soulangis est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), prairies (2,7 %), forêts (0,8 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Soulangis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[9]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 229 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 143 sont en en aléa moyen ou fort, soit 62 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Histoire
La commune de Soulangis existe depuis au moins le Xe siècle. Le roi Hugues Capet a signé une charte datée du de la troisième année de son règne (989 ou 990) qui évoque la seigneurie de Soulangis ; elle est conservée aux archives départementales du Cher[11].
La seigneurie de Soulangis fut vendue comme bien d'émigré en 1793, son titulaire ayant refusé de revenir en France. Le bourg est entouré d'exploitations agricoles à la fin du XXe siècle. Bourges, Rians et la zone industrielle de Saint-Germain-du-Puy sont des lieux ou de nombreux habitants travaillent.
En 1502, Eustache Bastard, chevalier, seigneur de la Tuillerie-Bastard, du Crotet et de Monthédon, baron d'Herry, vicomte de Soulangis, fils de Robinet Bastard, maire de Bourges, écuyer, co-seigneur d'Azy et de Bois-Vesvre, vicomte de Soulangis et de Jehanne de Boisserand, est inhumé dans l'église de Soulangis[12].
Toponymie
Gentilice Solemnius, formé sur Sollemnis = consacré, solennel, et suffixe acus.
In vicaria Solumniago, vers 990 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 25, p. 73) ; Burdinus de Solengi, fin XIe s. (Cartulaire de Vierzon, charte n° 89, p. 219) ; Solengiacum, 1128 (Archives Départementales du Cher-8 G, chapitre Saint-Étienne de Bourges) ; Atto de Solengiaco, (Cartulaire de Fontmorigny, charte 53, p. 32) ; Solengiaco, 1186 (Archives Départementales du Cher-12 H 81) ; Ad Solumgiaco, XIIe s. (Bibliothèque Municipale de Bourges, Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 18, fol. 20 r°) ; Solangiacum, 1257 (Archives Départementales du Cher-12 H, abbaye Saint-Ambroix de Bourges) ; Solungi, 1280 (Archives Départementales du Cher-8 G, chapitre Saint-Étienne de Bourges) ; Solengi, 1296 (Archives Départementales du Cher-12 H, abbaye Saint-Ambroix de Bourges) ; Solungiaco, 1347 (Archives Départementales du Cher-12 H 77) ; Solangy, 1402 (A.N.-P 133, fol. 9 v°) ; Solengy, 1490 (Archives Départementales du Cher-12 H 77) ; Sollangy, 1490 (Archives Départementales du Cher-8 G, chapitre du Château-lès-Bourges) ; Soulangy, (A.N.-JJ 226B, n° 858, fol. 162 v°) ; Soulangy, 1520 (Archives Départementales du Cher-4 H 78) ; Soulengy, 1550 (Archives Départementales du Cher-39 H, abbaye Saint-Laurent de Bourges) ; Soullangy, 1564 (Archives Départementales du Cher-4 H 78) ; Soulangy sous les Aix, 1736 (A.D. 18-13 G 284) ; Soulangis, (Archives Départementales du Cher-C 1109, Élection de Bourges) ; Soulangis, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Les indigènes ne prononcent pas la consonne finale s, sans valeur étymologique.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 476 habitants[Note 3], en augmentation de 1,28 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Voir aussi
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Notes carte
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Soulangis », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Le patrimoine des communes du Cher, Edition Flohic, p. 65.
- Jean de Bastard comte d'Estang, Généalogie de la Maison de Bastard, p. 143
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
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