Spetsai (destroyer)
Le Spetsai (grec moderne : ΒΠ Σπέτσαι) était un destroyer grec de la classe Kountouriotis lancé en 1932 pour la Marine hellénique (Πολεμικό Ναυτικό, Polemikó Naftikó).
Spetsai | |
Type | Destroyer |
---|---|
Classe | Kountouriotis |
Histoire | |
A servi dans | Marine hellénique |
Commanditaire | Grèce |
Constructeur | Odero |
Chantier naval | Cantiere navale di Sestri Ponente - Sestri Ponente - Italie |
Lancement | 1932 |
Commission | 1933 |
Statut | Très probablement mis au rebut en 1946 |
Équipage | |
Équipage | 156 officiers, sous-officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 96,15 m |
Maître-bau | 9,75 m |
Tirant d'eau | 3,15 m |
Déplacement | 1 389 tonnes (standard) |
Port en lourd | 2 050 tonnes (pleine charge) |
Propulsion | 2 turbines à vapeur à engrenages Parsons 3 chaudières 2 hélices |
Puissance | 44 000 ch (33 000 kW) |
Vitesse | 38 nœuds (70 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 canons simples de 120 mm 3 canons simples "pom-pom" de 40 mm 4 mitrailleuses de 13,2 mm 2 triples tubes lance-torpilles de 533 mm 2 lanceurs pour 54 mines |
Rayon d'action | 4 600 milles nautiques à 12 nœuds (22 km/h) |
Conception et description
Les destroyers de la classe Kountouriotis sont des navires de constructions italiennes avec des modifications pour la Grèce de la classe Dardo, étaient des versions agrandies et améliorées de la classe Turbine précédente[1]. Ils avaient une longueur totale de 96,15 mètres, une largeur de 9,75 mètres et un tirant d'eau moyen de 3,15 mètres[2]. Ils déplaçaient 1 225 tonnes à charge normale et 2 150 tonnes en charge totale[3]. Leur effectif en temps de guerre était de 156 officiers, sous-officiers et marins[4].
Les Kountouriotis étaient propulsées par deux turbines à vapeur à engrenages Parsons, chacune entraînant un arbre d'hélice à l'aide de la vapeur fournie par trois chaudières Thornycroft[4]. Les turbines étaient conçues pour produire 44 000 chevaux-vapeur (33 000 kW) et une vitesse de 30 nœuds (56 km/h) en service, bien que les navires aient atteint des vitesses de 38-39 nœuds (70-72 km/h) pendant leurs essais en mer alors qu'ils étaient légèrement chargés. Ils transportaient suffisamment de fuel pour avoir une autonomie de 4 600 milles nautiques (8 500 km) à une vitesse de 12 nœuds (22 km/h)[1].
Leur batterie principale était composée de quatre canons simples de 120 millimètres, une à l'avant et une à l'arrière de la superstructure[3]. La défense antiaérienne (AA) des navires de la classe Kountouriotis était assurée par trois canons AA de 40 millimètres dans des affûts simples et une paire d'affûts doubles pour des mitrailleuses Breda Model 1931 de 13,2 millimètres[4]. Ils étaient équipés de six tubes lance-torpilles de 533 millimètres dans deux montages triples au milieu du navire. Bien que les navires ne soient pas dotés d'un système de sonar pour la lutte anti-sous-marine, ils sont équipés d'une paire de lanceurs de grenades sous-marines[1]. Les Kountouriotis peuvent transporter 54 mines[3].
Construction et mise en service
Le Spetsai est construit par le chantier naval Cantiere navale d'Odero à Sestri Ponente en Italie, est lancé en 1932 et est achevé et mis en service en 1933. Il est commissionné le même jour dans la Marine hellénique.
Histoire du service
Après le début de la guerre gréco-italienne, il participe aux opérations navales, dont le troisième raid naval contre les navires italiens dans le détroit d'Otrante (4-).
Pendant l'invasion allemande de la Grèce, le Spetsai réussit, avec plusieurs autres navires, à fuir vers Alexandrie.
Après avoir subi des réparations et des travaux de modernisation à Calcutta, il reprend ses fonctions d'escorte en Méditerranée, sous le pavillon britannique (pennant number) H 38.
Il retourne en Grèce après la libération en et est désarmé en 1946. Il est très probablement mis au rebut la même année.
Notes et références
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Greek destroyer Spetsai » (voir la liste des auteurs).
Notes
Références
- Brescia, p. 116
- Whitley, p. 165
- Fraccaroli, p. 51
- Gardiner & Chesneau, p. 299
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Maurizio Brescia, Mussolini's Navy: A Reference Guide to the Regina Marina 1930–45, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 978-1-59114-544-8)
- (en) Aldo Fraccaroli, Italian Warships of World War II, Shepperton, UK, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0002-6)
- (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All The World's Fighting Ships 1922–1946, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-146-7)
- (en) Robert Gardiner et Stephen Chumbley, Conway's All The World's Fighting Ships 1947–1995, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-132-7)
- (en) Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , Third Revised éd. (ISBN 1-59114-119-2)
- (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War 2: An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-85409-521-8)
- (it) Giorgio Giorgerini, La guerra italiana sul mare. La Marina tra vittoria e sconfitta, 1940-1943, Mondadori, 2002, (ISBN 978-88-04-50150-3).
Liens externes
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