Splatterpunk
Le terme splatterpunk fut forgé par l'écrivain et critique David J. Schow au milieu des années 1980 pour désigner un courant littéraire inspiré par le mouvement punk (à l'instar du cyberpunk et du steampunk)[1]. Les auteurs membres de ce courant (dont les plus connus sont Clive Barker, Jack Ketchum, John Shirley, John Skipp, Craig Spector, ainsi que Poppy Z. Brite ou Richard Christian Matheson) ont en effet cherché à renouveler le genre fantastique et l'horreur en s'inspirant de l'esprit nihiliste et réaliste du punk pour détourner les clichés du genre : scènes de violence crues ; personnages déjantés ou asociaux, plus antihéros que héros ; méchants plus réalistes, sociopathes plus que simplement malfaisants. L'ambiance de leurs histoires (et leur qualité) a fini par déteindre sur la littérature dite « générale » et influencer des écrivains comme Bret Easton Ellis (American Psycho), Chuck Palahniuk (Fight Club), Ryu Murakami, Irvine Welsh (Trainspotting)[réf. nécessaire].
En France, l'auteur Morgane Caussarieu (Dans les veines) reprend les codes du splatterpunk.
Notes et références
- (en-US) Ken Tucker; Ken Tucker, the television critic for Entertainment Weekly, has written about horror fiction for The Village Voice et L. A. Weekly, « The Splatterpunk Trend, And Welcome to It », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
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