Spring Court
Spring Court est une marque française d'équipements sportifs célèbre pour avoir inventé et commercialisé la tennis.
Spring Court | |
Création | 1936 |
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Dates clés | 1957 immatriculation de la société actuelle |
Fondateurs | Georges Grimmeisen |
Personnages clés | Théodore Grimmeisen, Président de la société Th. Grimmeisen |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | 5, passage Piver dans le 11e arrondissement de Paris France |
Direction | Théodore Grimmeisen |
Actionnaires | Famille Grimmeisen |
Activité | Mode |
Produits | Tennis |
Société mère | Société Th. Grimmeisen |
Effectif | 10 (juin 2016) |
SIREN | 572 221 174 |
Site web | www.SpringCourt.com |
Chiffre d'affaires | 2 807 659 € (2018) |
Résultat net | 79 907 € (2018)[1] |
Historique
Théodore Grimmeisen, tonnelier de son métier, décide en 1870 de quitter son Alsace natale pour rester français à l'issue de la guerre franco-prussienne. Il s'installe à Paris, dans le quartier de Belleville et y fait construire une usine. Son fils s’attelle à perfectionner l'étanchéité de ses tonneaux et développe pour cela des prototypes de bouchons en caoutchouc. Il s’intéresse tout particulièrement à ce matériau. Le petit-fils de Théodore, Georges Grimmeisen, invente en 1930 la botte Colibri (ce nom est choisi en réponse à l'Aigle, symbole de l'empire Prussien), une botte en caoutchouc moulée d'une seule pièce, donc parfaitement étanche, rendue réalisable par un procédé de fabrication utilisant l’air comprimé pour démouler ses bottes.
En 1936, souhaitant pratiquer dans de bonnes conditions son sport préféré, le tennis, Georges invente la marque Spring Court. « Spring » pour « ressort », et « Court » pour les courts de tennis en terre battue. Une chaussure révolutionnaire et ventilée en toile de coton et semelle de caoutchouc vulcanisé. La chaussure, conçue pour jouer sur terre battue est très vite adoptée par de nombreux joueurs. Georges Grimmeisen meurt en 1956 à l'âge de 46 ans. Théodore Louis, son frère, continue seul le développement de la marque jusqu'en 1980. Après de nombreuses années de partenariat sous licence, Théodore Grimmeisen, fils de Georges, actuel président de la société, a repris la gestion directe de sa marque.
Spring Court Aujourd'hui
Les années 1960 sont celles de l’ébullition, dans tous les domaines. Pour la première fois, des chaussures de sport sont portées en dehors des enceintes sportives. John Lennon apparaît en Spring Court sur la pochette de l'album légendaire Abbey Road et lors de son mariage avec Yoko Ono. Chaussure emblématique du chanteur Serge Gainsbourg, Spring Court devient un véritable mythe français, tant auprès des personnalités que de la population dans son ensemble. Depuis sa création Spring Court a vendu plus de 25 millions de paires de tennis. Dans les années 1990, les Rautureau (Free Lance) repositionnent la marque vers la mode[2],[3] ; ils conserveront la licence jusqu'en 2012, année où la marque passe sous le giron de Royer[4].
Si la G2 n’a pas bougé depuis sa naissance en 1936, elle a connu des centaines de modèles différents. Tour-à-tour pop ou arty, cuir ou velours, tigresse ou paillettes, sobre ou extravertie, Spring Court demeure un support d’expression.
L'ancienne usine Spring Court, (située 5, passage Piver dans le onzième à Paris)[3] reste aujourd'hui encore le siège social de la société Th. Grimmeisen.
Notes et références
- https://www.verif.com/bilans-gratuits/SOCIETE-TH-GRIMMEISEN-572221174/
- « Springcourt n'a pas dit son dernier mot », sur strategies.fr,
- « La seconde vie de l'usine Spring Court », sur leparisien.fr,
- « Le groupe vendéen Rautureau Apple Shoes perd la marque Spring Court », sur ouest-france.fr,