Stéphane Traineau

Stéphane Traineau naît le 16 septembre 1966 à Cholet en tant que quatrième enfant d’une fratrie de cinq frères et sœurs. La famille Traineau habite à Mortagne-sur-Sèvre (Vendée) où sa mère Andrée est professeure de judo. Son père Michel Traineau est quant à lui Directeur de l’école primaire Saint Pierre, et préside le club de judo de la commune de 1976 à 1998[5].

Stéphane effectue sa scolarité à Notre Dame de la Tourtelière à Montournais puis à l'institution Saint-Gabriel, à Saint-Laurent-sur-Sèvre.

En 1984 il part à l’Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) à Paris où il passe son baccalauréat série D. Il y continue ses études dans la filière sportive avec une licence STAPS puis réussit le concours du professorat de sport en 1991 et intègre le corps des Conseillers Techniques et Pédagogiques Supérieurs (CTPS) en septembre 2004.

En 2006, il obtient un Master de Sport, management et stratégies d’entreprises[6] de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) en présentant sa thèse sur le sujet de L’intelligence économique et le sport.

De 1987 à 1988, il effectue son service militaire à l’école interarmées des sports à Fontainebleau.

Stéphane Traineau est depuis 1994 marié à Béatrice Patt-Traineau[7] et père de quatre enfants : Johann, Landry, Adrien et Rebecca.

Formé au Judo Club de Mortagne-sur-Sèvre en Vendée par sa mère Andrée Traineau[8], professeure de judo, il intègre directement l’Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) en 1984 à l’âge de 17 ans, puis l’équipe de France en 1987.

Il devient champion du Monde des – 95 kg en 1991 à Barcelone. Septuple champion d’Europe, avec quatre titres individuels et trois par équipe, il participe à quatre Jeux olympiques (Séoul 1988, Barcelone 1992, Atlanta 1996 et Sydney 2000). Il gagne une première médaille de bronze olympique aux Jeux olympiques d’Atlanta puis réitère cette performance en 2000 aux JO de Sydney. Il met fin à sa carrière d’athlète de haut niveau, longue de 14 années en équipe de France, après les JO de Sydney (2000).

Cinq ans après, en janvier 2006, à l’âge de 39 ans, il redevient Champion de France dans la catégorie des – 100 kg à Amiens. Il se qualifie pour le Tournoi international de la ville de Paris et se classe 7^e (meilleur athlète français de sa catégorie).

À l’arrêt de sa carrière, il intègre dès septembre 2000 l’encadrement des équipes des France de judo en tant qu’entraîneur national puis responsable de l’équipe de France masculine, avant de devenir directeur des Équipes de France de judo en 2003, un poste qu’il quitte à l’arrivée du nouveau président élu de la Fédération française de Judo et Disciplines Associés (FFJDA) fin 2005, Jean-Luc Rougé.

Après un passage à la Direction Départementale de Jeunesse et du Sport du Val-de-Marne (94), il intègre en janvier 2007 un réseau parisien de salles de fitness en tant que directeur général chargé du développement du groupe. Il augmente le nombre de salles de 5 à 10 clubs et quitte le groupe en juillet 2008 pour se consacrer au développement de sa propre structure, créée en 2002 avec son épouse Béatrice Traineau : l’agence de communication et de relations presse Carré final[9].

En 2009, il développe l’activité en créant Carré final Deutschland GmbH[10] puis kimSport Academy[11] en 2013 avec Delphine Cartier, une société de coaching et d'accompagnement par des experts.

En novembre 2017[12], Stéphane Traineau revient à la FFJDA en tant que directeur des équipes de France de judo où il met en place les structures pour faire émerger une nouvelle génération d’athlètes destinée à représenter la France aux JO de Paris 2024[13]. Il quitte son poste à la suite de l’élection du nouveau président de la FFJDA en 2021[14].

Stéphane Traineau crée avec quatre autres associés en 2021 la SAS KANO, société d'analyse de data pour le haut niveau qui vise la préparation et l'accompagnement de la très haute performance.